[Afrique du Sud] Cosatu dégage !

Le secrétaire général du Congrès des syndicats sud-africains (Cosatu) reçu à coups de pierres pour avoir appelé à la reprise du travail


Afrique du Sud : le patron du Cosatu essuie des jets de pierres près d’une mine

KLERKSDORP (Afrique du Sud) – Le patron de la confédération syndicale sud-africaine Cosatu, Zwelinzima Vavi, a essuyé des jets de pierre vendredi, lors d’une tournée auprès des mineurs d’or en grève chez le groupe AngloGold Ashanti à Klerksdorp (centre).

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Striking miners stage a protest on the hill at the AngloGold Ashanti mine.

Flanqué de plusieurs dirigeants du syndicat national des mineurs NUM, M. Vavi était venu convaincre les mineurs d’accepter les nouvelles conditions salariales proposées par la Chambre des mines et de reprendre le travail.

Vous avez devant vous vos représentants, le Cosatu et le NUM. Quand nous mourrons, nous mourrons ensemble, quand nous dormons ensemble et quand nous nous réveillons, nous nous réveillons ensemble. On fait tout ensemble, a lancé M. Vavi avant d’être interrompu par des grévistes en colère.

Son déplacement a ensuite tourné court quand sa délégation a été caillassée sur le chemin d’Itireleng, un autre puits d’AngloGold Ashanti.

Ces hooligans nous ont balancé des pierres, s’est ému un coordinateur régional du NUM, Madoda Sambatha, auprès de l’agence sud-africaine Sapa. On n’a rien. La voiture n’a pas été endommagée, a-t-il ajouté.

Auparavant, les dirigeants syndicaux s’étaient rendus sans encombre à la rencontre des mineurs de deux autres puits d’AngloGold Ashanti, obtenant un accord pour une reprise du travail lundi à Kopanong mais essuyant un refus à Vaal Reefs.

Depuis septembre, M. Vavi a fait plusieurs apparitions dans les nombreux sites miniers d’Afrique du Sud ayant débrayé en dehors de toutes les règles pour réclamer de fortes hausses de salaire.

Cette semaine, il a repris son bâton de pèlerin après le blocage des négociations prononcé par la Chambre de mines dont l’offre est désormais à prendre ou à laisser par les grévistes.

Le Cosatu, allié du pouvoir, compte 2,2 millions de membres dont 300.000 mineurs, affiliés au NUM, le plus puissant syndicat sud-africain, en raison notamment de l’importance économique des mines dans ce pays.

Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 19 octobre 2012)


Unions press S.Africa miners to end strike

KLERKSDORP, South Africa — The head of South Africa’s largest trade union grouping on Friday urged 24,000 striking AngloGold Ashanti miners to return to work, while nearby Gold Fields threatened to sack the remaining stayaways.

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Striking miners in Carletonville.

Zwelinzima Vavi, secretary general of the Congress of South African Trade Unions (Cosatu), returned to the mines near Johannesburg where he once worked in a bid to end illegal strikes raging across the country.

Hours after his visit, a nearby gold mine Gold Fields threatened to dismiss the remaining 8,500 illegal strikers at its operation, if they do not report for duty early next week.

Already some 13,000 Gold Fields workers that had been on strike for weeks, showed up for work this week in the face of a threat of dismissal.

At AngloGold Ashanti Vavi, in the company of officials from the National Union of Mineworkers (NUM), toured the mines to sell a new pay offer by the South African Chamber of Mines to workers holding out for 16,000 rand ($1,850, 1,400 euros) a month.

« In front of you workers there are people representing you, they are Cosatu and NUM. So when we die, we die together, when we sleep, we sleep together, when we wake up, we wake up together, so everything we do together, » Vavi told crowds of workers.

Some cheered his calls to take up their tools again, but others were not so welcoming.

« We deserve this 16,000 (rand). We work hard for this money. We deserve this money. We won’t go to work without this money, » a miner at Great Noligwa Mine told AFP.

Employers have offered up to between 7,000 and 10,000 rand.

Workers at the mine stopped Vavi from talking after they rejected the new wage offer. He cancelled a trip to the Itireleng mine when some hurled rocks at his motorcade.

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AngloGold strikers walked out on September 25, and on Wednesday stoned a bus carrying colleagues to work.

AngloGold spokesman Alan Fine said 24,000 workers were still refusing to clock in.

Vavi’s visit came as a month-long strike ended at the nearby Goldfields and two months into a wave of stoppages at mines across the country as workers demand better wages and living conditions.

Having secured the return of 13,000 of its striking workers, Gold Fields issued an ultimatum to the remaining 8,500 that have downed tools at one of its operations since Sunday.

It said the group of miners had ignored a court order to return underground, and gave them between Monday night and Tuesday afternoon to report for duty or « face immediate dismissal. »

The firm announced the dismissal of around 1,500 other workers that refused to show up for work alongside their colleagues.

Those sacked had 24 hours to lodge appeals against their dismissals, and « many of them have appealed — at least 500 — many of them are likely to come back, » Gold Fields spokesman Sven Lunsche told AFP.

The return of the 13,000 striking miners offered hope that a long-drawn and often violent labour mining industry conflict may be easing off.

Cosatu’s involvement, as an alliance member of the ruling African National Congress, follows strikers’ rejection of normal negotiation processes and accusations against the labour movement of being too close to government and mine management.

Presse esclavagiste (Claire Price, Agence Faut Payer, 19 octobre 2012)

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[Clichy-sous-Bois] C’est bon le poulet grillé

93 : un commissariat pris pour cible

Le commissariat de police de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a été la cible de deux jets de cocktails Molotov hier soir, des faits pour lesquels deux jeunes ont rapidement été interpellés, indiquent des sources concordantes.

« Deux engins incendiaires » ont été jetés contre le commissariat vers 23h00, a indiqué une source proche de l’enquête, tandis qu’une source policière précisait qu’il s’agissait de cocktails Molotov.

« Il n’y a pas eu de dégâts ni de blessés », a ajouté la source proche de l’enquête, précisant que deux jeunes hommes de 17 et 18 ans avaient été ensuite interpellés vers 01h00 du matin, à Clichy-sous-Bois. « A priori ils ne sont pas connus » des service de police, selon cette source.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer, 20 octobre 2012)


Clichy-sous-Bois : des cocktails Molotov contre le commissariat

Le commissariat de Clichy-sous-Bois a été la cible d’engins incendiaires, jetés dans la nuit de vendredi à samedi vers 23 heures, depuis l’allée de Gagny. Une dizaine de ces cocktails ont atterri sur le portail et dans la cour du commissariat, sans faire de blessés. La voiture d’un particulier a été abîmée.

Deux jeunes, dont un mineur, ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils sont originaires de la cité voisine des Bois du Temple. Aucun élément ne permettait hier de connaître les raisons de cette attaque.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Carole Sterlé, LeParisien.fr, 20 octobre 2012)

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Vidéo de l’intérieur du centre de rétention du Canet à Marseille

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VOIR LA VIDÉO

Reçu le 20 octobre 2012

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La PopuLasse, collectif pour un lieu culturel indépendant et autogéré à Arras vous invite à son joyeux enterrement

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[Chronique de Youv derrière les barreaux] « Finie la prison pour des rébellions ou des outrages, je voulais aller chercher l’oseille où il était »

http://juralib.noblogs.org/files/2012/09/0513.jpg[26 janvier 2012]
Partie flash-back

Août 2001

Je viens de rechausser mes blanches baskets et ma casquette, je m’engouffre dans le RER direction Saint-Lazare, je venais tout juste de sortir de la maison d’arrêt de Fresnes, après un séjour de deux ans pour une affaire de séquestration, dans le train j’avais l’impression que tout le monde me regardait comme si c’était marqué sur mon front que j’étais sorti de taule, j’étais assis dans un coin du train, en silence plongé dans mes pensées, plus on s’approchait de Mantes-la-Jolie, et plus je croisais des visages qui m’étaient familiers, je rencontre deux-trois jeunes galériens, qui avaient élu domicile à la gare, et ils commencent à me poser des questions :

— Wesh Oumar t’es sorti quand ?

Je leur réponds ça fait au moins six mois MDR, j’avais mon gros sac à la main et j’avais mon numéro d’écrou écrit en gros, fallait être aveugle pour ne pas voir d’où je venais, choqués ils ne savaient même plus quoi répondre, je continue mes cent pas, jusqu’à arriver dans ma cité du Val-Fourré, personne n’était au courant de ma sortie, je rentre chez moi, ma mère était dans la cuisine, la pauvre quand elle m’a vu, elle avait l’impression de voir un fantôme elle ne trouvait plus ses mots, elle fond en larmes, je la serre dans mes bras aïe aïe aïe la mama…

Je vais prendre une douche, je me change, et me dirige dans ma chambre, mon petit frère l’enfoiré avait braqué mon lit LOL.

Je fais un petit tour dans le quartier, ça m’accueille avec un grand sourire bras ouverts, alors que pendant deux ans ils avaient signé aux abonnés absents ni courrier, ni mandat.

C’est à cette époque que j’ai appris qu’on n’était jamais mieux servi que par soi-même, que si tu te prenais pas en main personne le ferait à ta place.

À cette époque je retrouve mon acolyte Kamel un frère de cœur, je lui parle de mon envie de monter sur des gros coups. Finie la rigolade, quitte à aller en prison fallait y aller pour la Ligue des champions, des trucs qui en valaient la peine, finie la prison pour des rébellions ou des outrages, je voulais aller chercher l’oseille où il était, je motive deux autres potes, des soldats pour nous prêter main-forte, on arrache un Audi RS4 en plein Paris, on sort les occupants, et fuit dans la nuit direction le 78 !!!

Le lendemain, 7 heures du matin cagoule et gants, je donnais mes dernières consignes, allongés et planqués dans un buisson à – 10 °C, devant un grand magasin. À l’arrivée de la direction on sort de la planque, on les oblige à vider les coffres, on n’a même pas laissé un euro dans le magasin. On venait de réussir un gros coup, on disparaît les billets plein les poches, un sentiment de réussite m’envahit, je voulais plus gros, beaucoup plus gros… Je voulais taper des grosses tirelires on en était plus que capables, il nous manquait juste le bon tuyau. À cette époque, on était prêts à tout ! Même à braquer les coffres de l’Élysée, si on aurait eu le plan, on était plus que déterminés.

Vous connaissez la suite, l’appât du gain m’a mené tout droit dans les zones de la République, où je passe dix ans de ma jeunesse !

Mais je regrette rien, j’assume tout de A à Z, mais si c’était à refaire je ferais autrement.

VAUT MIEUX GÂCHER SA JEUNESSE QUE N’EN RIEN FAIRE DU TOUT.

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[Toulouse-Seysses] Maton suicidé, à moitié pardonné

Un gardien de prison se suicide à Toulouse

Un gardien de prison à mis fin à ses jours mardi avec une arme de service dans son mirador, à la prison de Seysses, près de Toulouse. L’alerte a été donnée vers 16 heures quand l’alarme actionnée par l’ouverture du coffre contenant l’arme s’est déclenchée, a indiqué sous couvert d’anonymat un syndicaliste de la prison. Seysses est un établissement pénitentiaire d’officiellement 596 places, où sont enfermés un bien plus grand nombre de prévenus et de condamnés, a ajouté le syndicaliste.

Selon un autre représentant syndical, si les raisons de ce geste sont encore inconnues, il y a « un malaise lié aux conditions de travail, il y a des détenus très difficiles à gérer, des menaces de mort, des pressions. Le travail est de plus en plus dur. On a plus de suicides dans la pénitentiaire que dans la police. On a des collègues qui sont au bout du rouleau. » Un gardien de Seysse s’était déjà donné la mort fin 2011, en dehors de la prison.

Presse carcérale (Europe1.fr, avec l’Agence Faut Payer, 16 octobre 2012)

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[Chronique de Youv derrière les barreaux] « J’accuse certains jeunes de banlieue (…) d’être spectateurs de leur vie »

http://juralib.noblogs.org/files/2012/09/0513.jpg[19 janvier 2012]
Partie : J’accuse !!

Depuis mon incarcération j’ai beaucoup étudié l’histoire de France et mon attention fut attirée par une lettre écrite par un grand penseur du siècle dernier Émile Zola. Cette lettre a été publiée sur le journal l’Aurore le 13 janvier 1898. Cette lettre ouverte était adressée au président de la République de l’époque, Émile Zola y prend la défense de Dreyfus accusé à tort pour la simple raison qu’il était juif. Le « J’accuse » d’Émile Zola m’a inspiré un texte revu et corrigé version 2012 ! Donc j’ai pris ma plume et J’accuse !

J’ACCUSE Monsieur le Président de la République !
J’accuse le Président de la République de diviser au lieu d’unir, de chercher un enri­chissement personnel au détriment de son propre peuple, de ne pas se soucier des couches sociales les plus défavorisées, de faire de l’insécurité son fonds de commerce, de privilégier les riches, le patronat, d’être populiste, de semer la peur, d’être pro-américain, d’être islamophobe, de nous faire porter le mauvais rôle et d’expulser en masse. Monsieur le Président je vous accuse de tous ces faits ! Et j’invite tous les enfants de la patrie de se rendre aux urnes pendant les élections présidentielles et voter pour ne plus jamais que SARKOMMENCE !

J’ACCUSE la Justice !
J’accuse la Justice de ne pas être juste et indépendante que selon ton compte bancaire, ton milieu, ta condition sociale ta peine est allégée, de pratiquer une justice à deux vitesses, d’enterrer certains jeunes dans vos geôles de la République, d’être plus clémente avec un violeur qu’avec un braqueur, de ne pas oser poursuivre en justice certains politiques qui le mériteraient de distribuer les années de prison comme si c’était des heures et que vos cours d’assises soient des pièces de théâtre où la plupart du temps les pièces sont jouées d’avance. PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX !

J’ACCUSE la Police !
J’accuse la Police nationale d’avoir assassiné dans les banlieues, de se croire au-dessus des lois, de se comporter comme des cow-boys, de pratiquer des contrôles au faciès, de provoquer, souvent irrespectueux à l’égard de nos parents, d’avoir des quotas, des chiffres à combler, de subir des pressions du gouvernement, d’évoluer dans la cité de la même manière que l’on évolue dans un safari. GARDIENS DE LA PAIX, QUELLE PAIX VOUS GARDEZ ?

J’ACCUSE l’Éducation nationale !
J’accuse l’Éducation nationale de nous casser notre propre histoire, d’être inéquitable, de favoriser les enfants des riches qui eux sont accueillis avec un tapis rouge à l’entrée des grandes écoles, que les écoles classées ZUP soient moins cotées que les écoles de fils de bourgeois dans les beaux quartiers, que pour poursuivre des études dans des écoles supérieures il te faut débourser 7 à 10’000 euros l’année, une barrière sans équivoque pour les familles les plus démunies. OUVRIR DES ÉCOLES C’EST FERMER DES PRISONS !

J’ACCUSE CERTAINS JEUNES DE BANLIEUE !
J’accuse certains jeunes de banlieue de profiter de la situation, de s’entretuer pour des terrains qui ne leur appartiennent même pas, d’être spectateurs de leur vie, d’oublier d’où ils viennent, de ne pas prendre conscience du chemin qu’ont parcouru leurs parents. CERTAINS N’ONT PAS ÉTÉ INFORMÉS QUE CELA ÉTAIT IMPOSSIBLE, DONC ILS L’ONT FAIT !

VOILÀ MON « J’ACCUSE » VERSION 2012 MOI LE FILS D’IMMIGRÉS MAURITANIENS MUSULMANS INCARCÉRÉ DEPUIS DIX ANS, JE N’AI PAS PERDU MA FLAMME DE RÉSISTANCE ! J’ACCUSE ET J’ACCUSERAI TOUTE MA VIE CE QUI ME SEMBLERA ÊTRE UNE INJUSTICE !

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[Tours] Crache ta Haine pas ton ADN

http://juralib.noblogs.org/files/2012/10/05.pngLa « douceur » tourangelle inquiétée par le fichage ADN
Convocation pour « prélèvement de matériel biologique » ; le procureur tape dans le milieu militant

Plus de 6 mois après condamnation, F. connue pour ses engagements sociaux, est sommée de donner son ADN à la police pour qu’il soit intégré au Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG).

Pourtant, après 1 an « d’enquête », on aurait pu penser que la répression s’exercant sur F. depuis mai 2011 aurait pu s’arrêter avec le jugement. Pour rappel, le 8 mars 2012, F. passait devant les juges tourangeaux, accusée d’avoir mis deux coups de boule, pour le moins évanescents, à un policier de la BAC, alors qu’elle avait été violentée (8 jours d’ITT) par le policier en question (en forme !) au cours de la Gaypride 2011. […] F. a été rendue coupable par la Justice, de Rébellion et Violences volontaires. Elle prend 3 mois de prison avec sursis + 800 € à donner au policier + 500 € de frais d’avocat (ceux du policier).

On peut déjà s’étonner de cette demande d’une police qui a très bien su trouver la personne qu’ils recherchaient alors. Ils n’avaient pas jugé nécessaire de l’interpeller au moment des « faits », ni par la suite, ni de prélever ses empreintes. La condamnation leur donne encore ce droit.

C’est une première à Tours. Les militants tourangeaux ayant eu affaire à la Justice ou simplement interpellés n’ont jusqu’alors jamais dû donner leur ADN. Est-ce qu’à Tours d’autres convocations de militants suivront pour qu’un flic tâtonne l’intérieur de notre bouche avec un coton-tige ?

Le FNAEG est un fichier informatisé créé en 1998 pour des cas d’exception, qui devient dangereusement la norme. Il y a désormais plus de 1,8 millions de personnes dans ce fichier en France. La volonté d’étendre le fichage aux personnes politiquement actives ne fait plus aucun doute. Dans toute la France il y a par exemple les cas des militants syndicaux de Goodyear, de squatters, ou des écologistes anti-OGM.

On en entend parler parce que ces personnes ont opposé un refus de prélèvement les ayant conduit devant les tribunaux. Les pressions sont fortes pour que les individus s’y soumettent et les poursuites judiciaires conduisent souvent à des condamnations.

Et si l’ADN est aujourd’hui demandé à une de nos camarades, c’est qu’il est fort probable que la pratique du fichage au FNAEG est installée à Tours comme dans d’autres villes, pour les anonymes poursuivis en Justice ou interpellés.

Stoppons le règne de la suspicion et du contrôle généralisé !

Ce fichage de la population, l’utilisation de l’ADN en preuve juridique et scientifique, et l’informatisation des informations que peuvent fournir l’ADN sur la population, sont largement critiquables et ont de quoi inquiéter. Il est donc grand temps de mettre un coup d’arrêt à ces prélèvements ! Pour l’heure, nous pouvons nous mobiliser autour de la camarade concernée. Il s’agit de rassembler nos force afin de dénoncer efficacement l’utilisation de l’ADN !

• Rassemblement de Soutien à F. convoquée au commissariat,
Mardi 30 octobre à 16h30, devant le palais de Justice de Tours (place Jean Jaurès).

Réunion unitaire en vue d’une Mobilisation autour de cette affaire
Mercredi 24 octobre à 19h à la FOL – 57 bd Heurteloup.

Collectif Pas de bavurecontact

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ZAD : 15 jours à tenir – BESOIN DE SOUTIEN – on lâche rien !

« Tout s’est déroulé sans incidents, l’opération est terminée » disait le préfet à 10h30 le premier jour. Ha bon ? Pourtant en même temps qu’il prononçait ces mots les flics attaquaient Le Far Ouezt et le Sabot et l’accès à la Zad fut interdit à toutes et tous, y compris les journaleux et les habitants « légaux » ! Les flics avaient prévus de prendre 11 lieux ce jour-là, soit un tiers de nos habitations réparties sur 2000 ha. Ils ne réussirent que pour 8 d’entre eux. Pour prendre le premier lieu ils se contentèrent de tirer une pluie de grenades à distance jusqu’à y mettre le feu. Bien sûr ils n’avaient pas vérifié si des gens dormaient dans leurs cabanes ou pas ! C’est donc cela une « opération sans incidents »…

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Pour la plupart des lieux suivants ils furent étonnés de ne pas nous y trouver, sauf pour deux maisons barricadées sur plusieurs niveaux qui leur firent perdre un temps précieux. En effet nous n’étions pas chez nous ce jour-là. Nous n’avions pas l’intention d’être là où on nous attend. Nous sommes mobiles, nous connaissons le terrain, c’est notre force. Nous entendons bien faire de la Zad un nouveau bourbier, un échec cuisant pour l’État et le capitalisme.

Ils sont 1200, nous sommes 200. Pourtant nous tenons nos positions. Nous nous sommes même offert le luxe de reprendre trois lieux ce jour. Nous allons bien, nous n’avons rien à perdre car nous ne possédons rien. Nous avons tout à gagner car notre rage et notre force de résistance est infinie. Nous sommes une minorité et nous ferons plier la majorité ! Pour cela nous avons besoin de vous. Nous avons besoin de renforts sur place (vous pouvez accéder à pied ou par les petites routes avec une carte détaillée), mais aussi d’étendre la lutte par le biais d’actions décentralisées. Si vous ne pouvez nous rejoindre, sachez qu’il existe forcément près de chez vous un chantier ou une autoroute/péage de Vinci et des bureaux du PS, ou meme un Loxam qui loue les engins de destruction (les Nantais pourront viser le garage Louis XVI, 114 rue de l’Étier). Ils ne doivent etre en sécurité nullle part ! La Zad est partout !! Merci aux potes d’Atenco, Bruxelles, Angers, Poitiers, Montreuil, La Roche Sur Yon, Lyon, Vienne et Rennes qui ont déjà commencé et à toutes celles et ceux qui nous envoient des messages de soutien. Pour celles et ceux qui nous rejoindront, prévoyez des bottes, vêtements de pluie et lampes frontales. Selon nos informations (qui se sont avérées justes jusque là), l’opération durerait 15 jours, à moins qu’ils abandonnent avant 😉

Chaque jour vous pouvez suivre en direct les événements sur le site de la zad (Flash Info), ou si vous êtes sur place sur 107.7 (la fréquence de Vinci piratée).

Infos pour nous rejoindre (rdv, cartes, legal team…)

Contact

Liste de discussion du réseau Résistons Ensemble, 18 octobre 2012


Notre-Dame-des-Landes. Guérilla bocagère

Barrages, barricades, gaz lacrymogènes…, la tension restait très vive, hier, aux abords de Notre-Dame-des-Landes(44), où doit être construit un aéroport. Et à Nantes, où environ 150 personnes ont manifesté, hier soir, pour protester contre les expulsions sur le site.

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Sur une zone recoupant pratiquement les 1.600 hectares du futur aéroport du Grand Ouest que doit construire Vinci, à Notre-Dame-des-Landes, des barrages de gendarmes filtrent étroitement l’accès depuis qu’ont commencé, mardi (Le Télégramme de mercredi), les évacuations de squats d’opposants. Dans un chemin boueux encadré de haies, les opposants qui habitent « le sabot », une cabane construite à côté d’un champ maraîcher, défriché et cultivé collectivement depuis 18 mois, montrent les photos d’un monceau de cartouches de grenades lacrymogènes. Ils affirment les avoir ramassées après « l’assaut » des CRS mercredi soir, ce qui a été confirmé par les autorités.

Trois interpellations

Depuis mardi, ces dernières affirment que les onze lieux qui devaient être dégagés sont « sous contrôle » mais les journalistes ont assisté à d’incessants affrontements autour de barricades posées sur les routes, dégagées par les forces de l’ordre, puis remises en place par les opposants dès leur départ. Hier matin, lors de deux nouvelles évacuations, au moins un cocktail Molotov a été tiré en direction des forces de l’ordre. La préfecture a annoncé l’interpellation de trois personnes qui ont finalement été relâchées au terme d’un simple « contrôle d’identité ». Dans un autre lieu « squatté », la « Forêt de Rohanne », jusque-là inaccessible parce que les opposants qui y avaient construit un campement ne souhaitaient pas être vus, l’assaut a été donné hier matin.

Une grande manifestation annoncée

D’une grande cabane de plusieurs pièces et de deux étages, au plus profond d’un bois, il ne reste que des gravats qu’écrasent et déplacent les engins de démolition. Une des occupantes, grimpée dans un arbre à 10 m du sol, y est restée perchée, encerclée par les gendarmes avant de finalement accepter de descendre, tétanisée de froid et assistée d’un gendarme escaladeur. « Si on ne gagne pas une bataille comme celle-là, le monde va se détruire », explique-t-elle une fois au sol dans un français hésitant. « Ils ont détruit la forêt, j’ai beaucoup de rage, on va se battre, on va gagner », ajoute-t-elle. « Ici, c’est le plus grand squat à ciel ouvert d’Europe », raconte une autre jeune femme, venue il y a un an rejoindre cette communauté éparpillée dans une trentaine de cabanes ou de vieilles fermes. Dans une cabane juchée à 15 m du sol dans un arbre, une occupante anglophone regarde la scène. « Mais c’est loin d’être fini, la date de notre grande manifestation de réoccupation sera prochainement annoncée », explique Christelle, réfugiée dans la maison d’un habitant « légal », lui-même en voie d’expulsion.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeTelegramme.com, 19 octobre 2012)

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[« Enlèvement, séquestration, actes de torture et de barbarie »] La BAC travaille à Sucy-en-Brie/Boissy-Saint-Léger

Un lycéen affirme avoir été passé à tabac par la BAC : la police des polices est saisie

INFORMATION FRANCE INFO – L’IGS, la police des polices pour la région parisienne, a ouvert une enquête après une plainte pour « violences aggravées » déposée par un lycéen de 16 ans de Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne. Le jeune homme affirme avoir été lynché par un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC).

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Chaïn et sa mère qui ont saisi la justice

C’est une information révélée par France Info. Le 6 octobre dernier, vers 00h45, alors qu’il rentre avec son grand frère d’un match de foot en salle dans son quartier de la Cité Verte, Chaïn M. est surpris par une voiture de la BAC départementale qui s’arrête brusquement à sa hauteur. L’adolescent commence alors à courir, « un réflexe car j’ai eu peur », explique-t-il. Un policier le rattrape et le plaque au sol. C’est là que le jeune aurait reçu, une première fois, des coups de pieds et de poings. Une version confirmée par les habitants de quatre appartements situés dans l’immeuble voisin — certains de ces témoins ont d’ailleurs été entendus par l’IGS.

« Ils me frappaient toujours plus fort »

Ensuite, selon ses dires, Chaïn, lycéen en 1ère ES, inconnu des services de police, aurait été emmené dans un bois et passé à tabac. « Ils m’insultaient. Je me donnais des coups dans le nez », raconte le jeune homme. « Ils m’ont ensuite emmené dans les bois. Le passager à ma droite m’a dit : “on va s’amuser un peu avec toi”. À ce moment-là, je pensais que c’était fini pour moi. J’étais fatigué de prendre des coups. Ils m’ont pris les parties génitales et ils me les ont serrées avec leurs mains. À chaque fois que j’ouvrais la bouche pour crier “aïe”, ils me frappaient encore plus fort. Je me sentais seul. »

Chaïn raconte que l’équipage de la BAC l’a ensuite emmené au commissariat de Boissy-Saint-Léger vers 1h30 du matin, soit trois quarts d’heure après son interpellation. Ce que confirme une source policière à France Info.

« Je retrouve mon fils plein de sang »

Au commissariat, Chaïn est menotté à un banc. Il a le visage ensanglanté, les policiers sont contraints d’appeler les pompiers. Nous avons consulté leur rapport d’intervention où il est mentionné que le jeune homme saignait du nez. Selon Chaïn, les policiers de la BAC l’auraient alors forcé, devant les pompiers, à dire qu’il était tombé tout seul dans l’escalier. N’ayant rien à lui reprocher, le jeune homme est laissé libre. Sa mère, Faïza, est appelée pour venir le récupérer. « Je retrouve mon fils plein de sang jusqu’à la cheville, raconte-t-elle, il avait pleins de coups dans le visage, le nez fracturé. Il n’est pas tombé, il a reçu des coups ! On s’est acharné sur lui ! »

Multiples hématomes

En pleine nuit, Faïza se rend aux urgences avec son fils. Le médecin qui examine le jeune homme écrit dans son certificat que « le patient présente un trauma crânio nasal avec épistaxis » (c’est-à-dire hémorragie, saignements), un « traumatisme et une plaie au coude droit », de « multiples hématomes au niveau du visage », des « érosions scrotales » et un « traumatisme du rachis dorsal ». Bilan selon le médecin : 5 jours d’incapacité totale de travail pour le patient.

Chaïn et sa mère ont saisi la justice car ils estiment que ces comportements policiers sont intolérables. Ils comptent aussi écrire au ministre de l’Intérieur. Leur avocat, Jérôme Karsenti, a l’intention de déposer une seconde plainte, pour « enlèvement, séquestration, actes de torture et de barbarie ».

Si plusieurs témoins ont été entendus par l’IGS au sujet de l’interpellation « musclée », personne ne peut confirmer à ce stade la suite du récit du jeune homme. « C’est une histoire dingue, je ne vois pas des collègues de la BAC agir ainsi, de manière totalement gratuite », commente un haut responsable policier du département. Une enquête étant diligentée par l’IGS, la préfecture de police de Paris ne souhaite pas réagir pour le moment.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Élodie Guéguen, FranceInfo.fr, 19 octobre 2012)

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Les ouvriers indonésiens affrontent la police

Indonesia Workers Clash With Police in Dispute at Adidas Sub-Contractor

Indonesian workers at a factory that produces Adidas footwear clashed with police in an industrial dispute on Thursday and 13 people were injured, police and a spokesman for Adidas in Germany said.

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Protestors (seen at left) confront company security personnel and new employees, right, at the Panarub Dwikarya factory, outside the main gate in Tangerang, Banten on Thursday. More than 1,300 people clashed with security guards at the Indonesian shoe factory, which supplies sportswear giants Adidas and Mizuno, months after they were sacked for striking over better pay, police said on Thursday.

Some 1,800 workers at the PT Panarub Dwikarya Benoa (PDB) factory, which is a subcontractor for an Adidas supplier, were demanding severance pay and an improvement in working conditions, union leader Kokom Komalawati told Reuters.

« The demonstration today was pretty rough because the company management had prepared weapons to hit us with, » said Komalawati, chairwoman of the Independent Textile Garment and Footwear Workers Union.

Demonstrators were hit with iron bars and rocks, she said.

South Jakarta police chief Wahyu Hadiningrat told Reuters five workers, six police officers and two students were injured.

Indonesia has seen a rise in the number of industrial disputes in the past year as unions demand a greater share of the benefits from the boom in Southeast Asia’s biggest economy.

Unions staged a one-day national strike this month bringing hundreds of thousands onto the streets and the government said it would improve worker pay and restrict the use of temporary contracts.

The Panarub factory saw a demonstration in July in which 1,600 workers went on strike. British-based non-governmental organisation Oxfam accuses Panarub, which also produces Mizuno and Specs footwear, of abusing factory workers rights.

Adidas has urged Panarub to re-open discussions with the union after around 900 workers were sacked for a strike over demands for back pay, a spokeswoman for Adidas told Reuters.

Adidas said it would not permit any orders to be placed with the subcontractor until the issue was resolved.

« Currently, the Adidas Group has no orders with this subcontractor, which acts as an overflow factory for our business partner, PT Panarub. We have therefore reached out to Mizuno, PDB’s main international buyer, to secure their support and involvement, » the statement said.

Under Adidas workplace standards, the factory is obliged to pay back wages from when the minimum wage was introduced in January 2012, even though PDB obtained a government waiver.

The factory is in an industrial area near Jakarta’s international airport in Banten province, western Java.

Presse esclavagiste (Jensen Fergus, Reuters, 19 octobre 2012)

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[Sus à l’occupation militaire de la ZAD !] Communiqués de presse des occupant-e-s de la ZAD

Communiqué de presse du 18/10 – 16h30

La résistance aux opérations d’expulsion des lieux occupés sur la ZAD (zone menacée par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes) se poursuit avec détermination. La militarisation de la zone reste plus que jamais d’actualité.

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Le Sabot, terre maraîchère défrichée collectivement en mai 2011, est toujours occupée par les opposant-e-s.

Depuis ce matin, les forces de l’ordre ont commencé l’expulsion de la forêt de Rohanne, détruisant une cabane collective et descendant des personnes parmi celles installées dans les arbres pour résister. D’autres opposant-e-s tiennent toujours dans les arbres avec du soutien au sol et au son d’un batucada.

Des messages et actions de solidarité viennent d’un peu partout : slogans peints à Poitiers, manifestation spontanée à Saint-Affrique, banderoles près de Vienne, rassemblement à Rennes, messages de soutien d’Atenco à Stuttgart en passant par la France entière… Un rassemblement est annoncé devant la préfecture de Nantes ce soir à 19h.

Dates à venir :

• samedi 20 octobre, à 12h, à la Pointe (le Temple de Bretagne) : rencontre entre opposants au projet d’aéroport autour des perspectives de la lutte

• dans le mois à venir, manifestation de ré-occupation sur la Zad, annonce de la date sur zad.nadir.org

Informations complémentaires : http://zad.nadir.org


Communiqué de presse envoyé le 17/10 à 23:30
On vit ici, on reste ici !!

Après deux jours de résistance et de solidarité, seuls sept maisons et un terrain ont été expulsés sur la Zad, zone menacée par le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Partout, les forces de l’ordre ont rencontré la détermination des opposant-e-s sous différentes formes : habitant-e-s refusant de quitter leurs maisons, d’autres juchés sur leur toit, rassemblements autour des lieux de vie, barricades sur les routes, opposant-e-s venus d’ailleurs pour rejoindre la zone, etc.

Depuis des heures, des opposant-e-s défendent les parcelles du Far Ouest du Sabot, terre maraîchère défrichée collectivement en mai 2011 et noyée à l’heure actuelle sous un nuage de gaz lacrymogène, au son d’une batucada. Des actions de solidarité s’organisent partout ailleurs, tel un rassemblement devant la préfecture à Nantes ce soir-même.

Contrairement à ce que laissait entendre le préfet mardi matin, la zone est donc loin d’être vidée. Restent une vingtaine de lieux occupés, sans compter les propriétaires, locataires et paysans vivant toujours sur place. La pression policière, dont témoigne entre autres l’incendie hier par les forces de l’ordre d’une cabane, sans même avoir vérifié si elle était encore occupée, ne fera pas taire la contestation.

Sans chercher à rivaliser avec l’arsenal militaire que la violence d’État peut déployer pour imposer ses projets « d’utilité publique », les actes de résistance continueront tant que le projet ne sera pas retiré.

Ici comme ailleurs, d’Atenco au Val de Susa, en passant par le Chéfresne et partout où des luttes se mènent, refusons de nous laisser aménager !

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[Opérations d’expulsion des lieux occupés sur la ZAD] Manifestation spontanée à Saint-Affrique

Saint-Affrique. Manifestation spontanée contre les expulsions

Hier, à 14 heures, une douzaine de citoyens de gauche et d’extrême gauche a mis en place une manifestation spontanée place de la Liberté, en centre ville de Saint-Affrique, pour réagir aux expulsions menées la veille à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique.

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Banderoles en main, une douzaine de manifestants portent sur la place publique leurs critiques du gouvernement socialiste.

À 30 km au nord de Nantes, 500 gendarmes et CRS ont expulsé 150 squatteurs militants contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une structure destinée à remplacer en 2017 l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique situé au sud de l’agglomération.

Ce projet a été validé par l’état et les collectivités locales socialistes de Loire-Atlantique, mais il reste contesté localement par des agriculteurs et des anarchistes venus s’y installer, ainsi que nationalement par Europe-écologie-Les Verts, le Parti de gauche et le Modem.

« En manifestant aujourd’hui de manière spontanée, nous voulons simplement signaler au sénateur-maire socialiste de Saint-Affrique, à sa municipalité, à ses adjoints socialistes, que leurs camarades font des choses inadmissibles autour de Nantes, tant en termes de Droit de l’Homme, avec des expulsions sans relogement, que d’urbanisation des terres agricoles », explique Pascal Lombard. Et de dénoncer « l’urbanisation galopante » en citant un chiffre de l’association Terre de liens : « 160 ha de terres agricoles sont urbanisées chaque jour en France. à Notre-Dame-des-Landes, l’aéroport va prendre 2000 ha de terres ».

Gdalia Roulin, une autre manifestante, dénonce, elle, « une chasse aux Roms qui était déjà pratiquée par le gouvernement d’avant : c’est la même politique de coercition ».

Leur presse (Benoît Garret, LaDepeche.fr, 18 octobre 2012)

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[Chronique de Youv derrière les barreaux] « Essaie de faire la paix sans te préparer à faire la guerre et tu finiras sur le banc des accusés la gorge tranchée par des opportunistes qui n’attendent qu’un moment de faiblesse de ta part pour se ruer sur ta dépouille »

http://juralib.noblogs.org/files/2012/09/0513.jpg[17 janvier 2012]
Partie sur la nécessité de combattre les injustices

Essaie de faire la paix sans te préparer à faire la guerre et tu finiras sur le banc des accusés la gorge tranchée par des opportunistes qui n’attendent qu’un moment de faiblesse de ta part pour se ruer sur ta dépouille. Ils nous reprochent de ne pas baisser notre froc ! Ils nous en veulent car on leur tient tête et que l’on ne dit pas AMEN à leur supercherie collective. Ce système est basé sur la richesse des uns au détriment des plus pauvres. Plus tu es pauvre et moins tu es pris en compte, tu ne deviens qu’un chiffre dans leurs statistiques. Tous les gouvernements nous ont pris pour des cobayes, ils ont enchaîné sur nous leurs crash-tests et tentent sur nous leurs expériences apprises à l’école des bourgeois.

RMI, RSA, ANPE, PÔLE EMPLOI, ASSEDIC quel individu n’a pas remarqué que sous ces différentes appellations on retrouve les mêmes institutions. À coups de millions d’euros ils changent les enseignes qu’ils se distribuent sous couvert de projets à dormir debout.

LES PEUPLES DES CITÉS SONT DEVENUS LES BOUCS ÉMISSAIRES DE CE SYSTÈME.

C’est pour toutes ces raisons que dans l’histoire des cités il y a toujours eu des soldats qui ont pris des armes et qui clamaient HAUT et FORT leur désaccord avec ce système qui les marginalisait plus de jour en jour. J’aurais les clés du pouvoir avec tous les millions qui se partagent j’éradiquerais la plupart des problèmes de la France des sous-sols, mais eux veulent-ils vraiment que ça change ? Surtout à quelques mois des élections. Pas besoin d’être voyant, médium, pour prédire nos prochains jours. Le président Joe Dalton et toute sa clique va insister sur la délinquance et va en faire son fonds de commerce, TF1 va se transformer en commissariat, enchaîner les émissions de désinformation sur les jeunes des cités pour traumatiser une partie de la population. Le plus marrant dans tout ça ce n’est pas que certains politiques usent de malice pour nous endormir mais c’est que certains se laissent encore en 2012 se faire endormir par les belles paroles de bourgeois privilégiés depuis toujours qui ont pour but de s’inscrire dans l’histoire de France en se faisant élire avec des promesses que même les plus optimistes d’entre nous savons qu’il ne les tiendra jamais.

Depuis quand l’autoprotection et la légitime défense fait de nous des gens infréquentables ou des racailles pour reprendre l’expression de Joe Dalton. OUI nous sommes et nous resterons insoumis tant qu’ils ne nous respecteront pas, le combat est loin d’être gagné pour ces habitants des taudis mais tôt ou tard, nous reprendrons notre honneur que l’on n’a jamais perdu.

JE PERSISTE À DIRE QUE SI TU VEUX LA PAIX FAUT QUE TU TE PRÉPARES À FAIRE LA GUERRE.

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Un cadre de l’usine PSA d’Aulnay séquestré pendant 11 heures par des travailleurs

Un cadre de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, qui a été « séquestré » mercredi matin par des salariés protestant contre des retenues sur leurs salaires pour des débrayages, a été libéré peu avant 22 heures, a annoncé la direction du site. « Il a été libéré. Il est parti avec les pompiers, un médecin et une psychologue. Il a l’air d’aller bien », a indiqué une porte-parole de la direction de cette usine de PSA Peugeot Citroën en Seine-Saint-Denis qui doit fermer en 2014.

Le chef du personnel au secteur montage avait été séquestré vers 11 heures mercredi dans une pièce du bâtiment central de l’usine, qui avait été envahi par une centaine de salariés en colère. Les manifestants souhaitaient « l’arrêt des retraits sur salaire pour les salariés qui interrompent leur travail pour discuter avec des délégués syndicaux », selon Mohamed Khenniche, délégué SUD.

Mardi après-midi, une dizaine de manifestants avaient déjà fait irruption dans les locaux de la direction pour les mêmes motifs. Selon la direction, ils ont cassé une porte et obligé le directeur de l’usine à signer un accord sur le paiement des heures passées en assemblées générales par les salariés. Mercredi, la direction centrale de PSA a fait savoir que ce document n’avait « aucune valeur » car il avait « été obtenu sous la contrainte », selon la porte-parole de la direction du site d’Aulnay.

Presse esclavagiste (LeMonde.fr, 17 octobre 2012) via Solidarité ouvrière

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[Révolution tunisienne] Menace de sécession de la ville de Thala

Conflit social en Tunisie
Menace de sécession de la ville de Thala

Une organisation disant représenter les habitants de la ville de Thala et de ses environs a menacé le gouvernement tunisien de faire sécession si leurs revendications économiques et sociales n’étaient pas entendues, selon un communiqué transmis à l’AFP.

« Il est douloureux d’en arriver à une telle étape dans notre histoire et d’annoncer notre séparation de la Tunisie », est-il indiqué dans ce communiqué « au nom des habitants de Thala », ville du centre-ouest tunisien. « Nous y sommes obligés par les pratiques du gouvernement post-révolutionnaire » dominé par les islamistes d’Ennahda, poursuit le document.

Un représentant de ce groupe, Mohamed Salah El-Joumli, a expliqué que dans un premier temps la ville et ses environs faisaient sécession de la région de Kasserine, et que dans une étape ultérieure elle allait déclarer sa séparation du reste de la Tunisie si leurs revendications n’étaient pas entendues. Les auteurs de l’initiative appellent les administrations locales à ne plus traiter avec Kasserine et réclament la venue d’une délégation gouvernementale « de haut niveau ». Par ailleurs, ils demandent aux habitants de Thala d’observer à partir de lundi une campagne de désobéissance civile.

Les initiateurs du mouvement, qui se disent indépendants de toute formation politique, avaient déjà organisé lundi une grève générale et une manifestation qui a réuni des milliers de personnes.

Les organisateurs de la contestation dénoncent les mesures de développement décidée par le gouvernement pour la ville, jugeant leur ampleur insuffisante compte tenu de la pauvreté et du fort taux de chômage.

Thala, 12.000 habitants, selon les statistiques officielles et 40.000 d’après le mouvement de contestation, est une ville frondeuse plus proche de la frontière algérienne que de son chef-lieu Kasserine. Avec 22 morts, Thala et Kasserine ont payé un lourd tribut au soulèvement qui a renversé le régime du président Ben Ali en janvier 2011.

Les foyers de contestation se multiplient dans l’intérieur de la Tunisie, où des manifestations et des grèves, parfois réprimées sans ménagement, ont lieu quasi-quotidiennement depuis l’été. Les revendications sociales étaient au cœur de la révolution de 2011.

Publié par des ennemis de la révolution (lexpressiondz.com, 11 octobre 2012)

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[Révolution tunisienne] Grève générale à Ouedhref (Gabès)

Gabès : Grève générale à Ouedhref

Des habitants de Ouedhref (gouvernorat de Gabès) ont observé Mardi, une grève générale, paralysant toutes les activités de la région, à l’exception des établissements hospitaliers. Cette grève, à laquelle avaient participé les différentes composantes de la société civile, exprime le refus des habitants de la ville de Ouedhref d’installer la décharge de Phosphogypse à Sebkhet Lemkhacherma.

Le vice président de la délégation spéciale de la municipalité de Ouedhref Ali Lassoued, a indiqué au correspondant de l’agence tap dans la région, que les habitants refusent l’installation de cette décharge étant donné les conséquences néfastes du phosphogypse sur la santé et sur la nappe phréatique.

De son coté le membre de l’association El Ferdaous, Ines Manoubi a affirmé que « cette décharge constitue un danger réel sur la ville de Ouedhref, précisant que « les études élaborées par le groupement chimique tunisien comportent plusieurs lacunes ». « Dans ce cadre une commission technique a été créée regroupant des cadres de la région pour reviser ces études » a-t-elle dit.

Les habitants de Ouedhref ont entamé une marche parcourant l’artère de la ville, et ont scandé des slogans contre l’installation de la décharge. Des habitants de Métouia, des représentants de la société civile et des élèves se sont rassemblés devant la délégation pour soutenir ce mouvement.

Publié par des ennemis de la révolution (WMC/TAP, 16 octobre 2012)

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[Révolution tunisienne] Grève générale à Sbiba (Kasserine)

Kasserine – Sbiba entre en grève ouverte

La ville de Sbiba relevant du gouvernorat de Kasserine a rejoint ce mardi 16 octobre la liste des villes protestataires en déclarant entrer en grève générale ouverte.

La principale revendication des habitants de la ville est leur droit au développement régional.

Cette grève a intéressé tous les établissements de la ville sauf les boulangeries, les pharmacies et le service des urgences de l’hôpital.

Publié par des ennemis de la révolution (Tunisie Numérique, 16 octobre 2012)

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[Afrique du Sud] « La grève peut continuer pendant trois mois, on s’en fout »

Afrique du Sud : arrêt de travail à la mine de platine de Marikana

JOHANNESBURG – La mine de platine sud-africaine de Marikana (nord) récemment paralysée par six semaines d’une grève sauvage qui a fait 46 morts était affectée jeudi par un arrêt de travail, a indiqué une porte parole de l’exploitant britannique Lonmin.

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L’activité est perturbée, mais c’est trop tôt pour parler de grève. Des employés ne sont pas descendus (dans la mine) comme ils devaient le faire ce matin, a indiqué à l’AFP une porte-parole du groupe, Sue Vey, incapable dans un premier temps de préciser le nombre de mineurs concernés par ces débrayages.

Selon Zolisa Bodlani, l’un des des meneurs de la grève qui a duré du 10 août au 20 septembre, les mineurs se plaignent de l’attitude de la police, qu’ils accusent de harcèlement.

Nous avons un mémorandum que nous comptons remettre à la direction ce soir, a-t-il expliqué à l’AFP, précisant que les doléances visait l’attitude des policiers.

Il y a eu des personnes arrêtées durant le week-end. Les gars sont inquiets, a-t-il dit, notant qu’un rassemblement pourrait avoir lieu dans l’après-midi sur la même colline où les grévistes se réunissaient pendant le mouvement et où la police avait abattu 34 d’entre eux le 16 août.

La police est très active dans la région, où de nombreuses autres mines se sont mises en grève dans le sillage du mouvement de Marikana.

Selon le site d’information sud-africain Daily Maverick, la police a arrêté ces derniers jours plusieurs leaders du mouvement et des témoins de la fusillade du 16 août, alors qu’une commission d’enquête mise en place par le président Jacob Zuma pour faire la lumière sur l’affaire doit reprendre ses auditions lundi.

La police locale n’était pas disponible jeudi matin pour confirmer ces informations.

Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 18 octobre 2012)


Afrique du Sud : le travail reprend dans des mines de Gold Fields

Le travail a repris totalement jeudi à la mine d’or sud-africaine de Beatrix et partiellement à celle de KDC West, a annoncé le groupe Gold Fields, qui a menacé de licencier les grévistes d’un autre site s’ils continuaient le mouvement après 14H00 (12H00 GMT).

L’effectif est complet à Beatrix 4, a indiqué à l’AFP le porte-parole Willie Jacobsz. Le travail avait déjà repris mardi et mercredi sur les trois autres puits de cette mine du centre du pays, qui emploie 9.000 personnes.

L’attention se porte désormais sur le gros complexe minier KDC, situé près de Carletonville, au sud-ouest de Johannesburg.

À KDC West, il y a beaucoup de gens qui reviennent travailler, a-t-il indiqué, disant n’avoir pas encore de chiffres précis.

Dans un communiqué, le Syndicat national des mineurs (NUM, majoritaire), a félicité ses membres qui ont repris le travail à une écrasante majorité.

La direction a menacé d’engager des procédures de licenciement contre les 11.000 grévistes — sur 14.300 employés — qui paralysent le site de KDC West depuis le 9 septembre, s’ils ne retournent pas au travail d’ici 14H00.

Ceux qui retournent au travail bénéficieront des primes et avantages proposés la semaine dernière par la Chambre des mines pour tenter de mettre au fin au conflit qui s’est étendu à la plupart des mines d’or d’Afrique du Sud, dans le sillage des grèves sauvages dans les mines de platine.

Quelque 8.500 mineurs sur 12.400 du site voisin de KDC East ont entamé une grève sauvage lundi, mais ils ne sont pas concernés par l’ultimatum de la direction, leur mouvement n’ayant pas encore été déclaré illégal par la justice.

J’ai entendu parler de l’ultimatum de 14H00, mais nous n’en avons rien à faire. Ce qui nous importe, c’est l’argent !, a indiqué Kipusa, l’un des grévistes, à l’AFP.

Gold Fields emploie environ 36.000 personnes en Afrique du Sud. Les grévistes demandent essentiellement de fortes augmentations.

La police a parallèlement annoncé qu’elle avait fait une descente dans des foyers de mineurs de KDC West mercredi soir. Des DVD piratés et des cigarettes de contrebande ont été saisis, ainsi que des armes, selon la police qui n’a pas précisé lesquelles.

Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 18 octobre 2012)


Afrique du Sud : la production de Toyota bloquée par la grève d’un sous-traitant

L’usine de Durban (est) de la filiale sud-africaine de Toyota a dû interrompre sa production mercredi à cause d’une grève chez Toyota Boshoku, un fournisseur de pièces détachées du groupe, a indiqué un porte-parole.

Comme nous ne pouvons pas recevoir de pièces de Toyota Boshoku, notre production a cessé ce (mercredi) matin, a dit le porte parole de Toyota SA, Leo Kok, à l’AFP.

Les salariés de Toyota Boshoku, filiale pièces détachées du constructeur automobile japonais qui fournit des sièges et des intérieurs de porte, se sont mis en grève mercredi matin pour obtenir une prime de 1.500 rands (130 euros).

Le constructeur automobile n’avait attribué une prime qu’à quelques ouvriers et les autres ont décidé de se mettre en grève afin que cette prime soit donnée à tous les salariés, selon le Syndicat national des métallurgistes d’Afrique du Sud (Numsa).

Les grévistes ont rejeté dans l’après-midi une offre de 300 rands de la direction, a rapporté l’agence Sapa.

Un conflit salarial avait déjà interrompu la production de l’usine Toyota de Durban début octobre. Cette usine, qui produit 120.000 véhicules par an, est le septième centre de production en dehors du Japon, selon la compagnie.

L’Afrique du Sud fait face depuis plus de deux mois à une vague de grèves qui a commencé dans la mine de platine de Marikana (nord), puis s’est étendue à l’ensemble du secteur minier, aux transports… Les revendications portent essentiellement sur des hausses de salaires.

Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 17 octobre 2012)


De nouveaux heurts éclatent dans des mines sud-africaines

Sous la menace de nouveaux licenciements massifs, des dizaines de milliers de mineurs sud-africains ont poursuivi ce mardi leur mouvement de grève. Sept personnes ont été blessées dans des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants.

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De nouveaux heurts se sont produits mardi dans plusieurs mines d’Afrique du Sud où la police est intervenue alors que des dizaines de milliers de grévistes continuent leur mouvement illégal, s’exposant à des licenciements.

Seule bonne nouvelle du jour, le groupe sud-africain Gold Fields, numéro quatre mondial de l’or, a annoncé le retour à leurs postes d’une majorité des grévistes de sa mine de Beatrix (centre).

« C’est trop tôt pour dire si la grève est terminée », a cependant commenté le directeur général Nick Holland lors d’un point presse téléphonique.

La journée a commencé avant l’aube à la mine de fer exploitée par une filiale du géant Anglo American à Sishen (nord-ouest), où la police est venue déloger la centaine de grévistes qui empêchaient les 12.000 employés du site d’aller travailler depuis le 3 octobre et menaçaient de détruire du matériel.

Sept personnes ont été blessées, selon les médias sud-africains.

La police a arrêté 40 grévistes. La direction avait annoncé la veille le licenciement de quelque 300 personnes, rappelant qu’un accord salarial avait été conclu en juillet sur ce site.

Quelques heures plus tard aux abords d’une mine de chrome près de Marikana (nord), un policier a reçu un coup de machette qui aurait pu être mortel s’il ne s’était protégé le visage avec sa main.

Un témoin a indiqué à la radio SAfm qu’il avait vu les doigts voler en l’air.

La police était venue disperser un rassemblement non autorisé de mineurs et procédé à au moins 26 arrestations, sur ce site exploité par Samancor, et proche de la mine de platine où avait éclaté début août la sanglante crise sociale qui secoue l’Afrique du Sud.

Plus de 50 personnes ont été tuées dans des violences lors de ces mouvements qui ont affecté ou affectent encore de façon sporadique la production de platine, d’or, de chrome, de fer ou de diamants.

De son côté, le groupe Gold Fields a menacé de licencier quelque 15.000 personnes, près de la moitié de son personnel, s’ils ne mettaient pas fin à leur grève sauvage d’ici jeudi.

Il a sous-entendu qu’il pourrait en faire autant avec 8.500 autres, qui ont rejoint le mouvement lundi.

L’ultimatum concerne surtout le complexe de KDC exploité à Carletonville, au sud-ouest de Johannesburg.

Des manifestants y ont mis à sac un poste de police pendant le week-end, tandis qu’un non-gréviste a été tabassé lundi soir et le véhicule de l’entreprise qu’il conduisait a été incendié.

Des vigiles venus à son secours se sont faits tirer dessus, à balles réelles, selon la direction de Gold Fields.

Non loin de là, le groupe Gold One a suspendu ses opérations pour au moins un mois sur son site d’Ezulwini, où il s’est débarrassé de 1.400 grévistes (sur 1.900 employés).

Quelque 2.500 grévistes d’une mine d’or voisine exploitée par le groupe sud-africain Harmony ont tenu un meeting dans un stade de Carletonville, jurant de poursuivre le mouvement malgré les menaces de licenciement.

« Nous voulons de l’argent ! La grève continue ! Personne ne va nous licencier », a lancé à la foule Moses Ngwekazi, l’un des meneurs. « Si une solution n’est pas trouvée, la grève peut continuer pendant trois mois, on s’en fout », a indiqué à l’AFP Makhalemele Motaung, un gréviste.

Des primes et promotions proposées par la Chambre des mines dans le secteur de l’or ayant été rejetées par la base, l’organisation patronale a laissé les entreprises résoudre la crise à leur guise. Concrètement, les employeurs ont la possibilité de licencier si une grève sauvage est déclarée interdite par la justice.

Le numéro un mondial du platine, Anglo American Platinum (Amplats), avait montré l’exemple en licenciant 12.000 grévistes il y a dix jours.

Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 16 octobre 2012)

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[Révolution tunisienne] Grève générale à El Ksar (Gafsa)

Tunisie : une ville en grève pour obtenir des revenus du phosphates

La ville de Ksar, près du bassin minier tunisien, observait mardi une grève générale soutenue par les autorités locales pour que cette localité à l’économie sinistrée obtienne une part des revenus du phosphate extrait dans la région, une ressource stratégique de la Tunisie.

Les administrations et une large part des commerces de la ville sont restés fermés, a constaté un journaliste de l’AFP. La branche locale de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT, principal syndicat du pays) a assuré que le débrayage avait été observée à 90%.

Les habitants, les autorités municipales et les syndicats réclament que la ville, située en lisière du bassin de phosphates, obtienne une part des revenus de cette industrie et que la société exploitant les mines, la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), leur réserve une partie des emplois.

L’industrie des phosphates, dont la Tunisie est le 5e exportateur mondial, est le principal employeur du gouvernorat de Gafsa (centre), mais le secteur a été mis a mal depuis la révolution de 2011 par une série de grève et de manifestations, parfois violemment réprimées.

Tout juste avant la révolution, le taux de chômage y était évalué à 28% et il atteignait 50% chez les diplômés, des niveaux largement au dessus de la moyenne nationale de 18%.

Les mouvements sociaux et les manifestations réprimées par la police se sont multipliés depuis juillet en Tunisie, particulièrement dans les régions du centre du pays, comme Sidi Bouzid, berceau de la révolution, et Kasserine.

La population y dénonce l’échec du gouvernement sur le plan économique et social, alors que les revendications en la matière étaient au cœur du soulèvement qui a chassé le président Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir.

Ainsi, la ville de Thala, dans le centre-ouest près de la frontière algérienne, a observé une nouvelle grève générale mardi, la deuxième en deux semaines, selon un journaliste de l’AFP.

Les organisateurs de la contestation dénoncent les mesures de développement décidée par le gouvernement pour la ville, jugeant leur ampleur insuffisante compte tenu de la pauvreté et du fort taux de chômage.

Ils réclament aussi que Thala et ses environs deviennent une région à part entière séparée de son chef lieu actuel, Kasserine.

Publié par des ennemis de la révolution (Agence Faut Payer, 16 octobre 2012)


Grève générale à El Ksar

La délégation d’El Ksar (gouvernorat de Gafsa) est entrée, ce mardi 16 octobre en grève générale, selon une déclaration du secrétaire général de l’Union régionale du travail Naoufel Hamadi à Shems Fm.

Les habitants d’El Ksar ont plusieurs revendications dont celle d’avoir leur quota des revenus du phosphate et de l’emploi à la compagnie des phosphates de Gafsa (CPG). Ils réclament, également, l’annulation du régime de l’intérim, la libération des détenus ayant participé à des manifestations, la construction d’un hôpital local, le creusement de puits, etc.

Selon plusieurs médias de la place, les établissements publics et privés ont pris part à ce mouvement, notamment les cafés et les commerces de la région.

Publié par des ennemis de la révolution (Business News, 16 octobre 2012)


(…) Des citoyens, des syndicalistes et des représentants de la société civile se sont rassemblés devant le siège de l’union locale du travail à El Ksar et ont scandé des slogans revendiquant le droit au « développement et à l’emploi ainsi que la libération des personnes arrêtées suite à des mouvements de protestations à El Ksar, Lala et la cité Omar Ben Slimane ».

Publié par des ennemis de la révolution (WMC/TAP, 16 octobre 2012)

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Paroles de retenus depuis la prison pour étrangers de Vincennes, septembre-octobre 2012

18/09/12 – Vincennes centre 3

« Nous on a le problème des expulsions, parce que des fois y’a des Algériens qu’ils envoient en Tunisie, ou le contraire, et des Marocains qu’ils envoient en Algérie, c’est ça le problème, ils envoient au hasard et après ils vont faire la prison là-bas, 3 mois de prison.

La nourriture, la plupart c’est périmé depuis 2 ou 3 jours, la bouffe c’est de la merde franchement.

On voit le médecin mais il donne que les cachets pour dormir et pour calmer.

Y’a 3 mec qui ont fait des tentatives de suicide en deux jours, ils les ont amené à l’hôpital et ils les ont ramené ici après une journée à l’hôpital.

J’ai un vol le 29, j’ai pas encore vu l’ambassade et ils ont déjà mis le vol. Moi je vais refuser mais ils peuvent me renvoyer de force, me scotcher. »

04/10/12 – Vincennes centre 1

« C’est pas un 5 étoiles, on est enfermé tout simplement. Le fait d’être enfermé au bout de 45 jours c’est vraiment relou, c’est insupportable. On n’a pas d’activité, on n’a rien, on est là et puis voilà. On se regarde dans les yeux, dormir, manger. Y’a trop d’ennui, y’a trop de stress. C’est de l’enfermement, c’est pas évident.

Moi personnellement je suis enfermé depuis le 11 septembre, sincèrement j’ai perdu 5 kg, c’est pas facile.

Les gens arrivent pas à résister aux expulsions. Y’a des gens qui pleurent, y’a des gens qui se coupent avec des rasoirs, c’est pas évident. Y’a des gens qui ont passé la moitié de leur vie ici puis on les expulse comme ça du jour au lendemain. Personnellement ça fait 13 ans que je suis là, du jour au lendemain on va me dire qu’on va m’expulser, franchement je sais pas ce que je dois faire, je vous le cache pas. De repartir comme ça dans un pays, je l’ai quitté y’a longtemps, de repartir comme ça bredouille… C’est pas évident.

C’est pas facile, surtout psychologiquement. Psychologiquement la tête elle travaille beaucoup du matin au soir, la routine quoi. T’es là, tu manges, tu dors, tu sors dans la cours, tu te balades un peu, et puis voilà quoi. Dormir c’est l’enfer, à 2h, 3h, 4h du matin laisse tomber, impossible de dormir. »

09/10/12 – Vincennes centre 2

« Moi il me reste 6 jours pour être à 45 jours là. Les gens vont pas bien y’a beaucoup de galères beaucoup de bordel, tu vois. Des fois ça se passe bien, mais la plupart du temps c’est bagarres, bordel… Avec les flics.

Par exemple tu demandes pour le feu, parce que c’est interdit ici le feu, même tu vois on a un allume-cigarette mais ça marche pas. Y’a des policiers mais la plupart ils veulent pas rendre service, on est dans le CRA 2 ici, mais il y a le CRA 1 et le CRA 3, tu vois ? Par exemple si moi je demande au pote qui est au CRA 3 pour me ramener des cigarettes là, y’a des policiers ils veulent pas, ils refusent.

Tous les jours tu vois le médecin, la plupart ils sont gentils mais y’en a une là elle est très très raciste, elle veut pas me donner le traitement, les médicaments pour le stress par exemple le Lexomil rouge ou des médicaments pour dormir, voilà elle refuse. Le Valium tu vois, y’a des gens ils sont drogués avec le Valium ils deviennent des toxicos…

Moi j’ai pas vu l’Assfam, ça fait j’sais pas 20 ou 25 jours, c’est bon moi j’ai fini avec l’Assfam, il me reste 6 jours pour sortir là. Je crois pas qu’ils font les recours et tout.

Le juge je l’ai vu, il m’a dit bonjour, vingt jours !. J’avais un avocat gratuit, j’suis sans papier, j’ai pas d’argent. Ma première avocate elle m’a défendu, mais le deuxième et la troisième là ils étaient nuls, ils parlaient même pas.

Des expulsions y’en a que pour ceux dont ils ont les passeports. Ils envoient les gens au consul mais moi je lui ai pas parlé pour qu’il me reconnaisse pas, si tu parles avec le consul c’est sûr que tout de suite il te fait un laisser-passer pour aller au bled. Même t’as le droit de pas aller voir l’ambassade, tu restes dans ta chambre tranquille quand le policier il vient pour aller à l’ambassade tu lui dis, j’sais pas moi, j’parle pas avec lui je vais rester là. Moi y’a personne qui m’a forcé à parler avec le consul, c’est la même pour les autres gens qui étaient avec moi, on était quatre. C’est la seule solution pour rester là. Il y a même des gens qui étaient avec moi qui sont sortis, ils ont pas parlé avec l’ambassade. Le consul quand j’arrive chez lui je lui fais ma tête comme ça, lui il parle parle parle, moi je dis rien, après le policier il m’a dit allez on y va monsieur, même lui il me demande pour sortir, moi je sors plus ! Le policier il m’a dit vas-y on y va… J’suis passé devant l’ambassade quatre fois, mais c’est bon là il me reste 6 jours.

L’autre fois un policier je lui ai demandé pour me ramener une cigarette, il m’a dit non mais non patatipatata, je lui ai dit mets-toi à ma place, il est resté… il a coincé, il a même pas répondu, voilà. »

12/10/12 – Vincennes centre 3

« Moi j’ai mes papiers, j’habite depuis 20 ans à Paris, on m’a enlevé mon RSA. Comme j’avais plus rien à manger, j’suis allé voler un peu de choses à manger, ils m’ont arrêté, ils m’ont demandé les papiers, ils m’ont amené ici. C’est n’importe quoi ça, ça fait 20 ans que je suis à Paris. J’avais la carte de séjour, mais j’ai pas prolongé car j’avais besoin d’argent comme mon RSA était coupé. J’avais pas l’argent pour prendre le passeport, et puis le délai était passé, du coup on m’a arrêté et on m’a ramené ici.

La nourriture, c’est pas bon. On nous donne des trucs dégueulasses. C’est que dalle, rien du tout. Des choses bizarres, des trucs bizarres, ça va pas.

La police hier ils sont venus chercher quelqu’un pour aller au vol, ils l’ont scotché, ils l’ont emmené comme un animal, ça nous fait très mal. Il y a tous les jours des expulsions. Nous on est là-dedans, on voit pas ce qui se passe dehors, on est comme des animaux ici.

Eux ils viennent chez nous en Afrique, nous on les laisse tranquille, on leur demande pas les papiers. Nous on vient ici et vous nous faites chier pour les papiers. Nous avec nos passeports on peut pas voyager comme eux ils voyagent, ils nous ont scotché d’un autre côté. Eux ils viennent là-bas pour chercher les diamants et le pétrole, nous on vient ici on est comme des animaux. C’est pour ça les autres ils voient les étrangers là-bas, ils tuent les étrangers, c’est parce que c’est des colères ! »

• Pour témoigner notre solidarité aux retenus de Vincennes et à tou-tes les enfermé-es, manifestation nocturne et sonore le 16 novembre à 18h, rdv sur le quai du rer de Joinville-le-Pont.

Pour appeler les cabines publiques des CRA de Vincennes :

Vincennes 1 : 01 45 18 59 70 – 01 45 18 12 40 – 01 45 18 02 50
Vincennes 2 : 01 48 93 69 47 – 01 48 93 69 62 – 01 48 93 90 42
Vincennes 3 : 01 48 93 99 80 – 01 43 76 50 87 – 01 48 93 91 12

Liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers !

Liste Migreurop, 18 octobre 2012

Publié dans Beau comme une prison qui brûle, Les révoltes des migrants | Marqué avec | Commentaires fermés sur Paroles de retenus depuis la prison pour étrangers de Vincennes, septembre-octobre 2012

[Chine] Luzhou nique la police de la circulation

Des voitures de police incendiées en milliers émeute à Luzhou

Des voitures de police ont été renversées et incendiées à Luzhou, province du Sichuan, alors que des milliers de personnes protester contre le meurtre d’un chauffeur par la police de la circulation fin mercredi soir.

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Tea Leaf Nation a un résumé des causes et des conséquences immédiates de l’émeute :

Des témoins oculaires affirment que des émeutes ont éclaté après trois policiers ont frappé un chauffeur à mort devant des spectateurs, peut-être suite à un différend et l’échange de coups entre le conducteur et les agents de la circulation. (Une courte vidéo, apparemment des suites immédiates en colère, est disponible ici.) La foule amassée alors tourné à la violence, renversant des voitures de police et y mettre le feu. La police a riposté avec des gaz lacrymogènes et l’arrestation d’un nombre indéterminé de personnes.

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De Weibo : « police de la circulation Luzhou tué des gens, déclenchant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes, ils renversé une voiture de police ! »

Les gens se sont rassemblés pour « projeter des débris » à la police. (…)

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Traduit de l’anglais (leur presse) et reçu le 18 octobre 2012


Des Chinois dans la rue après la mort d’un conducteur de camion

Des milliers de manifestants sont descendus mercredi dans les rues de Luzhou, une ville du sud-ouest de la Chine, après qu’un chauffeur de camion a été, selon eux, battu à mort par la police, ont rapporté des habitants. Les médias officiels ont cependant démenti toute violence policière, expliquant que l’homme était décédé après un malaise.

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Des photos ainsi qu’une vidéo diffusées sur le populaire site de microblogging China Weibo montrent le corps d’un homme affalé sur le sol près d’un camion, tandis que des policiers tentent d’empêcher les badauds de s’approcher. Les photos n’ont pas pu être authentifiées de manière indépendante et le gouvernement de Luzhou, ville de la province du Sichuan, n’a pas pu être joint dans l’immédiat.

Voitures de police incendiées

Des habitants contactés par téléphone ont dit avoir appris que des policiers chargés de réguler la circulation routière avaient battu à mort un chauffeur de camion après une querelle. « Les gens sont très en colère contre ça et ils sont dans la rue pour exprimer leur colère », a déclaré un habitant du quartier de Hongxingcun, théâtre des événements, qui n’a cependant pas assisté directement à la scène.

La patronne d’un restaurant local, Mme Wang, a déclaré que plusieurs centaines de personnes étaient descendues dans la rue. De nouvelles photos diffusées sur Weibo plus tard dans la soirée montrent des voitures de police renversées, dont certaines ont été incendiées. Les médias officiels ont annoncé jeudi que cinq voitures de police avaient été incendiées et 20 personnes écrouées.

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L’agence officielle Chine nouvelle a démenti les accusations portées à l’encontre des policiers, disant que le conducteur s’était « subitement senti mal » lors d’une rixe avec la police au sujet de l’endroit où garer son véhicule. Le Parti communiste chinois (PCC) tente de contenir les manifestations avant l’ouverture le 8 novembre de son XVIIIe congrès, qui doit mettre en selle une nouvelle génération de dirigeants. Près de 90.000 « incidents de masse » — émeutes, manifestations, pétitions et autres troubles — se sont produits en Chine en 2009, selon une étude réalisée en 2011 par des chercheurs de l’Université de Nankai.

Leur presse (20Minutes.fr avec Reuters, 18 octobre 2012)

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Dépylonage

Depuis décembre 2011, des petites mains s’évertuent à mettre des grains de sable dans le rouleau compresseur RTE qui s’active à construire la ligne THT Cotentin-Maine.

Une nouvelle fois, quelques-unes de ces petites mains ont endommagés plusieurs pylônes ce 16 octobre 2012.

Les pylônes visés n’ont pas été choisis au hasard. Ils ont tous été érigés par la société Omexom-Vinci Énergie.

Mardi 16 octobre 2012, Vinci, concessionnaire du projet d’aéroport grand ouest, plus connu sous le nom d’Ayrault-Porc, envoie les forces à ses ordres expulser les amis et amies de la ZAD à Notre-Dame des Landes.

La solidarité est de mise.
Cette solidarité n’est pas seulement un ennemi commun, un des grands acteurs d’une société qui n’a de cesse de spolier nos capacités à décider de nos vies.
Cette solidarité exprime aussi des liens forts quant à une envie commune qui est justement celle de reprendre en main nos vies.

Les clés à molette et scie à métaux réunies
Mailing, 18 octobre 2012

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[Le Jura Libertaire présente] Zeppo live chez Doudou (Haut-Jura)

Concert du 13 octobre 2012 :

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[Le Jura Libertaire présente] Gadafistes Brothers live chez Doudou (Haut-Jura)

Concert du 13 octobre 2012 :

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