Infos et Analyses Libertaires n° 99 – avril, mai, juin 2014

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Coordination des Groupes Anarchistes

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Résistons Ensemble n° 130 – mai 2014

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Résistons Ensemble

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[Nancy] Queerfest n°5, les 9, 10 et 11 mai

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[Mère de Dieu, chasse Poutine] Nique l’homophobie d’État

Russia’s biggest gay rights protest held since anti-gay laws were enforced

A Russian lawmaker who believes gay groups should be shut down and anti-gay laws enforced accidentally marched alongside a gay rights protest.

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Photo via GayRussia.ru.

Hundreds of LGBTI activists joined the largest protest so far against Russia’s anti-gay laws since they were introduced yesterday (1 May).

With a large rainbow banner reading ‘Love Is Stronger Than Hate’, around 300 protestors marched through the streets of St Petersburg fighting for their rights.

Some held rainbow flags, some carried the pink, blue and purple flag representing bisexuality, and others held posters calling for love, not hate.

The march coincided with a May Day rally, with numerous groups and organizations taking part in the event.

Vitaly Milonov, the notorious lawmaker in St Petersburg who was the co-sponsor of the gay propaganda law, also marched.

There was no reported violence.

The activists were allowed to march as they had the permission of the authorities to take part, one of the very few to get pass the anti-gay laws.

Inspired by their success, LGBTI activists will make another powerful statement on 17 May, the International Day Against Homophobia, Biphobia and Transphobia.

They hope to hold a rainbow flashmob, gathering in a public square and launching balloons of different colors into the sky.

Nikolai Alekseev, a LGBTI activist in Russia, said: ‘What happened in St Petersburg was very cool, but it is still far from a trend.

‘The authorities are continuing to ban the freedom of expression, and courageous people like these ready to face insults and fists are the ones that are making a difference.’

Joe Morgan pour Gay Star News, 2 mai 2014

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[Mort aux el-Assad et à tous leurs complices !] Un rayon de lumière de Homs

Syrie : les militants assiégés à Homs font une satire de leur sort (vidéo)

Les militants assiégés depuis deux ans à Homs, dans le centre de la Syrie, ont posté une vidéo pour se moquer avec humour de leur triste sort, marqué par la faim et les bombardements.

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VOIR LA VIDÉO

Intitulé « communiqué officiel », le clip se compose de plusieurs déclarations martiales que les groupes armés ont l’habitude de faire avec un commandant qui lit le texte entouré par des hommes en armes avec en arrière plan des drapeaux.

Dans le premier « communiqué », censé avoir été rendu public juste au début de la révolte, les combattants font le serment de renverser le président Bachar el-Assad, en prenant un air sévère juste après avoir rigolé et effectué plusieurs faux départs.

Au fur et à mesure que le siège devient plus dur, il y a de moins en moins de combattants derrière le porte-parole qui demande en vain, devant des immeubles détruits, l’aide d’autres rebelles et de la communauté internationale.

À un certain point, le « chef » du bataillon lance aux rebelles qui se trouvent hors de la zone assiégée, « vous avez 48 heures pour abandonner vos chaises, tables et ordinateurs » pour venir prêter main forte.

Mais plusieurs mois passent et rien n’a changé, a part que trois membres de la brigade sont morts et deux autres ont pris la fuite.

Cette vidéo de sept minutes, postée vendredi sur Youtube, par un groupe s’intitulant « un rayon de lumière de Homs » a été vue plus de 12.000 fois.

Un militant de Homs a affirmé à l’AFP via internet que cette vidéo avait été réalisée dans le quartier assiégé de Homs, connu autrefois comme la « capitale de la révolution ». On ne sait pas si les personnes qui apparaissant sur la vidéo sont des combattants ou des civils.

Le gouvernement et les rebelles sont en train de négocier un accord permettant aux combattants s’y trouvant de quitter leur réduit en ruine pour d’autres régions.

Dans la dernière scène de « communiqué officiel », on voit seulement le commandant du bataillon avec un seul combattant le visage couvert de bandages et trop faible pour tenir son fusil.

« Nous vous annonçons que nous n’annoncerons plus rien après aujourd’hui, car nous n’avons plus de fioul, donc impossible de lire d’autres communiqués », déclare le chef rebelle.

« Il nous reste notre résistance. Il vous reste vos promesses et vos trahisons. L’histoire nous est témoin », ajoute-t-il.

Publié par des ennemis de la révolution syrienne (Agence Faut Payer via lorientlejour.com, 4 mai 2014)

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[Collectif Feignasse] Fête des chômeurs à Saint-Étienne

Co-organisation de la Fête des chômeurs

Exclus, invisible, oublié, une personne sur trois n’a pas d’emploi. Et pourtant nous sommes bien là. Laissés‑pour‑compte, nous ne sommes pourtant pas coupable. Toute victime doit être présumée innocente. Nous ne voulons plus être ceux que nous sommes forcés d’être. Nous ne voulons plus survivre dans le stress, la culpabilité, l’angoisse, la souffrance et la misère mais vivre dignement et pleinement.

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Nous ne sommes pas les marchandises du marché de l’emploi, et refusons l’asservissement à un travail avilissant. Notre activité doit être libérée de l’emprise des exploiteurs. Nous voulons l’égalité des revenues et la répartition du temps de travail.

Dans cette société en ruine, un chômeur n’est plus qu’un profiteur assisté, un parasite qu’il faut ficher, numéroter, informatiser, surveiller, contrôler, maltraiter, infantiliser, humilier, apeurer, isoler, victimiser, stigmatiser, rabaisser, dénigrer, harceler, accuser, culpabiliser, sanctionner, radier, exclure, condamner, sacrifier, punir, pour le rendre plus honteux, dépressif, désespéré au point de s’immoler… Nous ne sommes pas coupables mais les victimes d’un système inhumain qui engraisse une petite caste, ces 1 % d’obsédés de l’argent facile, malades de la fortune à tout prix, cupides pathologiques, mafieux affairistes qui appauvrissent et martyrisent les populations, en détruisant l’économie, la société et la planète.

Ces escrocs ont produit un enchaînement de dettes sans fin pour spéculer sur l’incertitude et rafler des sommes gigantesques, en ruinant un futur en décomposition. Les pompes à fric de la finance engloutissent les liquidités et assèchent une économie qui se rabougrit. Dans les circuits de la finance de l’ombre, les monstrueuses richesses sont devenues invisibles. Aussi, les inégalités n’ont jamais été aussi énormes, infâmes et révoltantes.

Nous ne croyons plus au bourgeoisisme, propagande médiatique des dominants, ni aux divinités économiques qui nous sacrifient. Nous ne respectons plus la hiérarchie, car l’autorité est toujours un abus de pouvoir. Nous ne voulons plus de ce monde de rivalité compétitives, où il n’y a pas d’autre choix qu’entre l’esclavage du travail et la misère du chômage.

Ne nous laissons pas tromper ! De l’argent il y en a beaucoup trop pour ceux qui n’en n’ont pas besoin. Les parasites de la société sont les rentiers, les capitalistes fraudeurs, les prédateurs usurpateurs, les banquiers assistés, les actionnaires profiteurs, la délinquance financière, les spéculateurs escrocs… Les pervers narcissiques du « chacun pour soi » en éliminant les autres, ces fous de la compétition à outrance fragmentent la société en unités guerrières, déstructurant une civilisation déjà agonisante.

Au nom de la vie, refusons ce système barbare ignoble, moribond, destructeur et sans aucun devenir.

Sans emploi, nous ne sommes pas les « en trop » du système, mais ensemble, nous sommes la solidarité réinventée, la cohésion sociale en marche vers son devenir à reconstruire.

« La cérémonie funèbre achève sa représentation. La pub mégalo crie victoire ! C’est alors que l’info s’affaire à liquider la mémoire et que les bouffonneries politiques jouent aux gentils animateurs. La population râle et tire sur son sort ainsi ta réalité entreprise ramasse les dividendes. C’était écrit dans le programme.

La croyance religieuse au spectacle des objets calculables et cumulables s’effrite par endroits à l’envers du décor, et certains s’aperçoivent qu’on voudrait nous faire croire qu’il n’y a plus d’autres choix, que tout ailleurs est bloqué et sans issue.

Mais au cours de leurs dérives, certains hérétiques s’abandonnent à rêver et inventent des incroyances, car quand plus rien n’est vrai, tout devient possible. »

Les chômeurs ne sont pas des exclus du marché, mais bien des êtres humains qui affirment leurs droits de vivre et le prennent pour un bon moment ensemble. Exclus, chômeurs, précaires et tous ceux qui sont privés de moyen d’existence, ne survivons plus comme des esclaves !

Ce qui est en jeu, c’est la libération de notre temps de vie. C’est elle seule qui nous permettra d’avoir plus de plaisir et plus de satisfaction. Ce dont nous avons besoin, c’est plus de temps pour l’amour, l’amitié, le jeu et les enfants, plus de temps pour réfléchir, inventer, s’épanouir ou pour paresser, et plus de temps pour décider ensemble comment s’auto‑organiser et produire ce qu’il nous plait, et aussi de nous occuper ceux que nous aimons.

Réinventons la vie sociale dans la liberté, l’égalité, la solidarité, l’auto-organisation, la démocratie directe.
Nous sommes le nouveau monde qui se réalise dans la révolte.
Debout tous les sans emploi de la vie ! « Désirons tout et n’attendons rien ! »

Le Collectif feignasse appelle tous les sans-emploi, précaires, et tous ceux qui sont privés de moyen d’existence à prendre le droit d’être heureux ensemble, en s’appropriant la fête des chômeurs, en venant à la réunion de co-organisation

MARDI 6 MAI 18 H À LA FABRIQUE
14 rue Édouard Vaillant, St-Étienne
(derrière la FAC de Tréfilerie).

Collectif Feignasse (contact), 1er mai 2014

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[22 mai 2014 : Procès contre le mouvement NoTAV] Défaire l’anti-terrorisme

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[Esclavage made in China] « La diligence et l’économie doivent être partout observées, dans la gestion des usines, des magasins, des entreprises d’État et coopératives, comme dans tout autre travail. C’est le principe de stricte économie, un des principes fondamentaux de l’économie socialiste. La Chine est un grand pays, très pauvre encore cependant, et il lui faudra plusieurs décennies pour devenir prospère. Et même alors, le principe de diligence et d’économie devra toujours être appliqué » (Mao, en 1955) – 2

Une New-Yorkaise retrouve le SOS d’un bagnard chinois dans ses emplettes

Une jeune femme a découvert en achetant des bottes à New York la lettre de Tohnain Emmanuel Njong, un Chinois forcé de travailler 13 heures dans une prison.

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La lettre appelant à l’aide signée Tohnain Emmanuel Njong.

Un appel à l’aide caché dans un sac. Alors qu’elle cherche son reçu dans le sac qui contient les bottes qu’elle vient d’acheter chez Saks, un grand magasin de la prestigieuse 5e Avenue new-yorkaise, Stephanie Wilson découvre une lettre qui ne la laisse pas de marbre. « À l’aide, à l’aide, à l’aide », a écrit Tohnain Emmanuel Njong au stylo bleu. Le message est accompagné de la photo de cet homme en tenue orange qui explique être détenu illégalement dans une prison chinoise.

« Nous sommes maltraités et travaillons comme des esclaves treize heures chaque jour pour fabriquer ces sacs dans l’usine de la prison », assure Tohnain Emmanuel Njong avant de conclure sa lettre par un « Merci, et désolé de vous embêter ».

Après avoir trouvé ce cri du cœur, la jeune femme de 28 ans, qui ne « pouvait pas croire ce qu'(elle) lisai(t) », prévient aussitôt l’ONG basée à Washington qui lutte pour les droits des prisonniers chinois, la Laogai Research Foundation. L’organisation se sert alors de l’adresse e-mail laissée au dos de l’appel à l’aide pour tenter de retrouver le prisonnier chinois. En vain, puisque l’adresse ne fonctionne plus.

Des cas similaires

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Letter from prisoner in China inside a box of Kmart Halloween decorations.

Mais l’ONG, fondée par Harry Wu, un homme qui a passé 19 ans dans l’usine d’une prison chinoise, ne se laisse pas abattre. Elle adresse la lettre de Tohnain Emmanuel Njong au Département américain de la sécurité intérieure, qui a déjà eu connaissance de cas similaires. Notamment celui d’une Américaine qui a trouvé en 2012 dans des décorations achetées pour Halloween une lettre identique, mais anonyme cette fois, détaillant les abus et le travail illégal dans une prison chinoise.

Le magasin Saks, qui vendait le sac dans lequel Stephanie Wilson a trouvé la lettre de Tohnain Emmanuel Njong, a lui aussi mené sa petite enquête sans pour autant parvenir à déterminer l’origine du sac.

Les journalistes se sont également mis sur l’affaire. Grâce à l’adresse e-mail laissée par Tohnain Emmanuel Njong et les réseaux sociaux, des reporters du site internet américain DNAinfo ont retrouvé un homme assurant être l’auteur du message découvert par Stephanie Wilson. Cet ancien prisonnier leur a alors indiqué au cours d’un entretien téléphonique de près de deux heures avoir écrit la lettre lors d’une peine d’emprisonnement de trois ans à Qingdao, une ville de la province de Shandong. Tohnain Emmanuel Njong, aujourd’hui âgé de 34 ans, a précisé qu’il avait rédigé cinq lettres au total derrière les barreaux, dont certaines en français.

Leur presse (6Medias via LePoint.fr, 2 mai 2014)

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[1er mai] Résistance au travail

Rediffusion

Un tract collecté il y a peu, datant d’après ce qu’on en sait du 1er mai 1973, a été rediffusé pendant la manifestation parisienne du 1er mai 2014. Le tract original était ronéotypé à l’encre noire, il a été imprimé pour sa diffusion actuelle en typographie avec un cliché polymère, ce qui a permis sa couleur orange, celle de sa nouvelle vie…

Le tract tel que diffusé le 1er mai 2014, accompagné d’un texte d’aujourd’hui, est téléchargeable en bas de cette page. Bonne lecture !

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Archives Getaway

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[1er mai] Nouveau squat à Caen pour les expulséEs du 115

Salut,
On est quelques anars à participer à l’AG de lutte contre toutes les expulsions de Caen, avec des gens d’autres horizons. On a ouvert le 1er mai un nouveau squat sur Caen. On diffuse l’info dans le mouvement libertaire car on cherche à faire connaître cette initiative en espérant qu’elle donnera des idées à d’autres dans d’autres villes.

Reçu le 2 mai 2014

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Depuis près d’un an, des squats sont ouverts à Caen par l’Assemblée Générale de Lutte Contre Toutes les Expulsions pour accueillir les familles et personnes expulsées des services d’accueil d’urgence, le « 115 », faute de crédits budgétaires.

Depuis octobre 2013, environ 70 personnes, dont 16 enfants et adolescents, squattaient le 103-109 rue de Bayeux. Ce lieu était devenu prochainement expulsable, il a fallu trouver un nouveau lieu.

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L’Assemblée Générale de Lutte Contre Toutes les Expulsions a donc constitué un cortège lors de la traditionnelle manif du 1er mai. À la fin de celle-ci, environ 140 personnes sont rapidement parties en cortège vers un nouveau squat qui avait été secrètement ouvert et occupé depuis plus de 48 heures en plein centre-ville, rendant ainsi publique l’existence de ce lieu, situé au n°5 de la place du 36e Régiment. Il s’agit d’un immeuble complet, en bon état, vide depuis des années, comprenant 12 appartements, pour un total de 32 pièces.

L’ouverture « officielle » du lieu s’est bien passée. Les autorités et la police, visiblement surprises, ne sont pas intervenues pour procéder à une expulsion illégale, sans procès préalable. Les médias locaux ont été informés. Un repas collectif a eu lieu et les premières assemblées se sont tenues pour populariser ce nouveau squat, organiser la vie à l’intérieur et le déménagement de l’ancien.

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Nous joignons à ce message quelques photos de la manif et en PDF le tract recto-verso distribué par l’ Assemblée Générale de Lutte Contre Toutes les Expulsions à la manif du premier mai, tract qui comporte un certain nombre de clarifications politiques et des infos sur la situation concrète à Caen.

Merci de faire circuler cette info et surtout d’envoyer des informations sur d’éventuelles situations et luttes similaires dans vos villes respectives. Nous pensons que ces nombreuses expulsions du « 115 » auxquelles nous sommes confrontées sur Caen se retrouvent un peu partout ailleurs mais nous avons besoin d’infos pour essayer de mieux saisir leur ampleur réelle.

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[Toulouse] Festival des 3 ans de la CREA

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Campagne de Réquisition, d’Entraide et d’Autogestion

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[Guangdong, Chine] « Comment ne pas travailler, quand un homme armé d’un bâton et d’un casque se tient à côté de vous ? »

Triste fin de grève pour 40’000 ouvriers chinois

Une grève massive de près de 40’000 ouvriers chinois d’une usine de chaussures dans le sud de la Chine, lancée mi-avril, s’est terminée après douze jours.

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Manifestation d’ouvriers de l’usine Yue Yuen à Dongguan dans la province du Guangdong le 24 avril 2014.

Pékin a ordonné à la société à capitaux taïwanais Yue Yuen de répondre aux revendications sociales de ses ouvriers mais ces derniers n’ont reçu qu’une modeste prime. Explication.

Quelle est l’origine de cette grève massive ?

Le mouvement social dans l’usine Yue Yuen – la plus grande au monde dans son domaine, située dans la province du Guangdong près de Hong Kong – avait éclaté début avril et pris la forme d’une grève depuis le 14, rassemblant près de 40’000 ouvriers et déclenchant un imposant déploiement des forces de l’ordre.

Les ouvrières – la main-d’œuvre est très majoritairement féminine – se plaignaient de leurs salaires, de contrats d’embauche lacunaires et de carences dans leur couverture sociale.

Société à capitaux taïwanais, Yue Yuen se déclare premier producteur mondial de chaussures de sport, avec 300 millions de paires chaque année. Son immense usine de Dongguan est l’un des plus grosses du secteur, avec 45’000 employés.

Après deux semaines de tension et de discussion avec des délégués des ouvriers (les syndicats libres sont interdits en Chine) et la direction de la société, les autorités ont donné pour instruction à la direction de l’usine, qui produit notamment des chaussures pour Nike et Adidas, de « rectifier selon la loi » les versements à effectuer. Plus de 80 % des employés de l’usine Yue Yuen ont repris le travail depuis le week-end dernier.

Les ouvrières ont-ils eu gain de cause ?

Les grèvistes ont repris le travail sans avoir vu leurs principales demandes satisfaites et dénoncent des manœuvres d’intimidation de la part des autorités. « La police a arrêté une soixantaine d’employés dans les ateliers », a indiqué à l’Agence France-Presse une ouvrière sous couvert d’anonymat, dénonçant « le contrôle de la police ».

L’usine a accepté de verser une prime de 230 yuans (30 €) par mois à chaque employé, et Yue Yuen s’est engagé à « compenser » les retards de versements des indemnités de sécurité sociale, tout en indiquant que « ces contributions ne pouvaient pas être quantifiées pour le moment ».

Sans convaincre : « On ne nous a pas promis le versement de toutes nos prestations sociales en retard. On a seulement obtenu une petite victoire, en obtenant une prime », a soupiré M. Wang, un employé gagnant 330 € par mois. « Les ouvriers n’ont pas obtenu gain de cause, et maintenant le gouvernement nous force à revenir à nos postes », déplore un agent d’entretien de 45 ans, nommé Li.

Le président de la société, Lu Chin-chu, a annoncé dans un communiqué envoyé à la bourse de Hong Kong que cette grève a entraîné des pertes d’environ 20 millions d’euros, et que la décision de Yue Yuen de satisfaire certaines demandes de ses employés « pourrait avoir un effet négatif » sur ses performances financières.

Le conflit est-il réglé ?

Les autorités n’ont fait que temporiser en faisant pression sur les ouvriers. Les mouvements sociaux n’ont cessé de se multiplier ces dernières années, faisant craindre au régime de Pékin des troubles sociaux massifs dans toute la province du sud pouvant rassembler des dizaines de millions d’ouvriers.

Selon l’ONG China Labour, basée à Hong Kong, les conflits du travail ont bondi de 30 % au premier trimestre 2014 par rapport à 2013 en raison des pénuries de main-d’œuvre qui placent les employés en position de force et d’un usage accru des réseaux sociaux pour mobiliser les ouvriers.

Presse cul-bénite (Dorian Malovic, La-Croix.com, 29 avril 2014)

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[La Coupe du monde n’aura pas lieu] Affrontements entre des sans-abri et la police à Sao Paulo

Brésil : affrontements entre des sans-abri et la police à Sao Paulo

Un millier de sans-abri ont affronté mardi 29 avril à Sao Paulo des forces de police avec des jets de pierres et des barricades. Les manifestants protestaient contre le retard dans la discussion du plan d’urbanisme censé réguler l’expansion de la ville. Un millier de manifestants, selon la police, se sont rassemblés devant la mairie, où les conseillers municipaux devaient discuter du plan régissant notamment les zones réservées au logement.

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Quand les conseillers ont décidé que le plan serait examiné plus tard, alors que les débats étaient retransmis à l’extérieur du bâtiment sur de grands écrans, les membres du Mouvement des travailleurs sans abri (MTST) ont commencé à jeter des pierres et à brûler des pneus et des ordures en signe de protestation.

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LE DÉFICIT DE LOGEMENTS LE PLUS ÉLEVÉ DU PAYS

La police est alors intervenue avec du gaz lacrymogène et des bombes assourdissantes pour disperser les manifestants, et empêcher qu’ils n’entrent dans la mairie. Les manifestants ont répliqué en bloquant la circulation dans les rues autour du bâtiment, située dans un quartier très central de Sao Paulo et à un moment de pic du trafic extrêmement chargé de la ville.

Sao Paulo, qui compte 11 millions d’habitants, a le déficit de logements le plus élevé du pays, soit 700’000 unités, selon les chiffres de la mairie. La ville est l’un des 12 sites de la Coupe du monde de football qui commence dans quarante-trois jours, et doit notamment accueillir le match d’ouverture le 12 juin. Les membres du MTST négocient avec le maire Fernando Haddad la construction de logements pour les plus pauvres, et le plan urbanistique actuellement en discussion doit déterminer quelles seront les zones destinées à leur construction.

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Publié par le savoir-faire français (LeMonde.fr avec l’Agence Faut Payer, 30 avril 2014)

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[Afrique du Sud] Comment accommoder le ministre

Colère contre la misère à Johannesbourg

Un ministre sud-africain a été attaqué à coups de pierres par des habitants d’un bidonville à Johannesbourg dimanche lors d’une campagne pour le Congrès national africain (ANC).

L’attaque s’est produite lors que le ministre des Sports et des Loisirs, Fikile Mbalula était en tournée de campagne porte-à-porte, a indiqué la police.

La tournée de M. Fikile a été interrompue lorsque les résidents mécontents dans un bidonville ont jeté des pierres sur lui, a signalé un porte-parole de la police Thulani Ngubane.

M. Fikile, escorté par des gardes du corps, n’a pas été blessé, a noté M. Ngubane.

Cependant, des émeutiers ont brûlé ensuite une salle communautaire, un centre municipal et la maison d’un conseiller de l’ANC, selon le porte-parole.

Les résidents ont attaqué M. Fikile pour manifester leur colère contre le gouvernement dirigé par l’ANC pour son incapacité à fournir des services adéquats dans la région, où une ceinture de platine est durement touchée par une grève paralysante depuis le 23 janvier, selon la police.

Les émeutiers appartiennent à l’Association des mineurs et l’Union de construction (AMCU) qui organise la grève, ont confirmé des sources.

Leur presse (Ici Lomé, 28 avril 2014) via Solidarité ouvrière

 

Violences électorales dans la ceinture du platine

JOHANNESBURG, 27 avril (Reuters) – La police sud-africaine a eu recours dimanche à des canons à eau et à des grenades assourdissantes pour disperser des manifestants dans la « ceinture du platine » près de Johannesburg après une visite mouvementée d’un ministre venu faire campagne en vue des élections du 7 mai.

Deux salles municipales et le domicile d’un élu du Congrès national africain (ANC), au pouvoir, ont été incendiés, a déclaré un porte-parole de la police, Thulani Ngubane, sans identifier les émeutiers.

D’après les médias sud-africains et des responsables syndicaux, le ministre des Sports, Fikile Mbalula, a été agressé par des adhérents de l’AMCU (Association of Mineworkers and Construction Union), le syndicat à l’origine d’une grève de trois mois dans les mines de la région.

Le ministre des Sports a dû être évacué sous escorte policière après avoir été confronté, en compagnie de militants de l’ANC, à une foule hostile dans le bidonville de Freedom Park au nord-ouest de Johannesburg, a déclaré le porte-parole de la police, ajoutant que la manifestation avait ensuite dégénéré en émeute.

Secrétaire régional du Syndicat national des mineurs (NUM), allié stratégique de l’ANC mais grand rival de l’AMCU, Sydwell Dokolwana a déclaré à Reuters qu’il se trouvait avec le ministre au moment de la confrontation et que plusieurs personnes avaient été blessées dans les échauffourées.

« Il y avait un groupe d’une centaine de types avec des chemises de l’AMCU. Pour nous, ça a été sauve qui peut », a-t-il raconté.

« Ils disaient qu’ils ne nous laisseraient faire campagne que si l’ANC les soutenait pour obtenir 12.500 rands », a-t-il ajouté.

L’AMCU exige un doublement du salaire minimum pour les mineurs pour le porter à 12.500 rands (850 euros). Malgré 13 semaines de grève, les discussions la semaine passée avec les dirigeants des groupes Anglo American Platinum, Impala Platinum et Lonmin se sont soldées par un échec.

Leur presse (Reuters, 27 avril 2014)

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[Serait-ce le devenir des comicos partout ?] Moi aussi j’ai mis le feu à un poste de police

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Facebook Moi aussi j’ai mis le feu à un poste de police. ‘La révolution n’est pas un crime’.

Tunisie : “Moi aussi j’ai mis le feu à un poste de police”

TUNIS (Global Voices) – Les Tunisiens lancent une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux soutenant les contestataires de la révolution de 2011.

Les internautes tunisiens ont lancé sur les médias sociaux la campagne “Moi aussi j’ai mis le feu à un poste de police”, en solidarité avec un certain nombre de contestataires poursuivis pour “incendie de postes de police” et autres “actes de vandalisme” lors de la révolution de 2011.

Le blogueur Azyz Amami a tweeté [arabe] le 20 avril :

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« Moi aussi j’ai mis le feu à un poste de police : une campagne de soutien aux activistes et jeunes arrêtés à cause de leur participation à la révolution. »

De fait, plusieurs jeunes gens font l’objet de poursuites judiciaires pour leurs activités contestataires pendant la révolution de 2011 qui a mis fin aux 23 ans de règne de l’autocrate déchu Zine el Abidine Ben Ali.

Parmi eux, Saber Mraihi, emprisonné plus d’un an sans jugement parce qu’il aurait ”agressé un officier de police”. Mraihi a été arrêté un an après l’agression alléguée, sur la base d’une vidéo dans laquelle il aurait dit : “Tant que nous serons là, ces chiens [les policiers] ne passeront pas.” En janvier dernier, un tribunal a finalement acquitté Mraihi après avoir ordonné sa remise en liberté en mai 2013.

Dans l’intervalle, en mars 2013, un tribunal tunisien a condamné 10 contestataires à 10 ans de prison chacun pour avoir incendié un bureau de police d’Adjim, sur l’île de Djerba, en riposte au tir fatal d’un policier sur un habitant de la ville.

D’après une liste compilée par la page Facebook Moi aussi, j’ai mis le feu à un bureau de police, les proches des contestataires tués pendant la révolution sont actuellement aussi dans le collimateur de la justice, ainsi Helmi Cheniti et Issam Amri, dont les frères ont été tués à Thala, dans le centre-ouest de la Tunisie, une des premières villes de l’intérieur à se révolter contre le régime Ben Ali.

Pour leurs défenseurs, beaucoup de ces accusations sont “fabriquées” et l’incendie de postes de police à l’époque était un acte révolutionnaire légitime vu le niveau de répression policière qui a fait des dizaines de morts et de blessés pendant les manifestations de fin 2010 et début 2011.

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‘C’est nous qui avons mis le feu aux postes de police et vous qui avez tué les martyrs.’

Henda Chennaoui a écrit sur le blog collectif Nawaat que la campagne revendique la “légitimité circonstancielle de l’acte révolutionnaire”.

Elle qualifie aussi les procès d’“iniques” :

« la liste des procès contre les jeunes de la révolution est longue. Les accusations sont souvent les mêmes ; formation d’un gang, diffamation, trouble à l’ordre public et violence contre la police. Beaucoup d’entre eux ont été arrêté et incarcéré, pendant des semaines, voire des mois, avant leurs procès. Les plus chanceux ont bénéficié d’une médiatisation. Les autres croupissent dans un semblant d’exil, comme le cas de Jihed Mabrouk, blessé de la révolution. Actuellement au Maroc, il a été condamné à trois mois de prison et une amende pour avoir dénoncé un des symboles du RCD dans sa ville, à Mahdia. »

Sur Twitter, Sarah Saidi se dit prête à brûler de nouveaux postes de police :

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« Nous sommes prêts aux poursuites sous la loi anti-terrorisme. J’ai mis le feu à des postes de police et je veux bien en incendier plus s’ils brûlent nos rêves. »

Traduit de l’anglais (Afef Abrougui, Global Voices), Afriquinfos, 28 avril 2014

 

Procès iniques de la jeunesse : le désenchantement de la révolution tunisienne

En décembre 2010, quand des centaines de jeunes ont investi les rues de la Tunisie, brûlé des fourgons et des postes de police et jeté des pierres, le régime de Ben Ali a choisi la répression comme réponse et il a perdu. La leçon a été retenue et la jeunesse a cru avoir été reconnue et prise en compte, sans doute pour la première fois, dans ce pays. Les images de la révolte ont fait le tour du monde et ce que le président déchu avait qualifié de « terrorisme » ou encore de « trouble de l’ordre public » est devenu processus révolutionnaire et résistance.

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C’est ce même régime qui a fomenté un grand procès contre ces « malfaiteurs » osant manifester contre lui. Est-il possible que le système, même après le départ du dictateur, se perpétue en continuant à punir le peuple tunisien pour le même « crime », qui est celui de se révolter ? Est-il possible que la Tunisie passe de la glorification de la révolution, à la punition collective de la jeunesse ?

La lueur fugace qui a illuminé l’acte révolutionnaire s’est éteinte. Juste après la Kasbah 2, deux mois après le 14 janvier, un raz-de-marée a balayé tous les espoirs, entre procès politiques, violence policière, et chantage, entre sécurité – stabilité et continuation de la révolution. Ce retour en arrière a pour objectif principal, nous a-t-on dit, d’imposer l’ordre et la suprématie de la loi, ou plus simplement de retrouver la normalité avec toutes ses mesures inaptes, sa dimension politique et juridique oppressive. Cette volonté de faire valoir par les moyens classiques de Ben Ali la raison d’État ne s’est visiblement manifestée que dans des cas particuliers, précisément contre la jeunesse de la révolution. Au point qu’on parle aujourd’hui d’un acharnement orchestré dans le but de protéger un système inébranlable.

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VOIR LA VIDÉO

Le dernier procès – vengeance de la jeunesse de la révolution est celui des jeunes de Bouzayen, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, qui comparaissent, bientôt, devant le tribunal, pour avoir participé et organisé un sit-in, au lendemain de l’assassinat de Mohamed Brahmi, en juillet 2013. Des icônes locales, comme Safouane Bouazizi et Bilel Amari sont sur la liste des accusés. Leur seul crime est d’avoir revendiqué justice et dignité avec les mêmes méthodes, qualifié, autrefois, de « révolutionnaires ».

Pour faire face à cette vague de répression, les habitants de Bouzayene, Regueb, Meknassi et Jelma s’organisent, actuellement, dans un large comité de soutien. Quelques jeunes ont lancé sur les réseaux sociaux une campagne sous le nom « #moi_aussi_j’ai_brulé_un poste_de_police ». Cette campagne qui revendique la légitimité circonstancielle de l’acte révolutionnaire, sera suivie de manifestations et rassemblements devant les tribunaux.

Plusieurs jeunes accusés, ont décidé, ce weekend, de se rendre directement à la police et d’entamer une grève de faim pour contester ces procès, d’après eux, iniques. Ces jeunes qui ont mené la marche vers EL Kasbah n’ont pas arrêté les actions de lutte contre la centralisation, la violence d’État, le terrorisme et l’injustice. Ils n’ont pas changé de camp ni de méthodes, mais quand le cadre a changé et la révolution s’est transformée en « réconciliation politique », les donnes ont changé.

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Les jeunes de Menzel Bouzayen ne sont pas les seuls à être trainé devant les tribunaux pour le crime de lèse-majesté. Car la liste des procès contre les jeunes de la révolution est longue. Les accusations sont souvent les mêmes ; formation d’un gang, diffamation, trouble à l’ordre public et violence contre la police. Beaucoup d’entre eux ont été arrêté et incarcéré, pendant des semaines, voire des mois, avant leurs procès. Les plus chanceux ont bénéficié d’une médiatisation. Les autres croupissent dans un semblant d’exil, comme le cas de Jihed Mabrouk, blessé de la révolution. Actuellement au Maroc, il a été condamné à trois mois de prison et une amende pour avoir dénoncé un des symboles du RCD dans sa ville, à Mahdia. Parmi les autres procès, nous citons Mohamed Ben Slama, Sleheddine Kchok, Saber Mraihi, les jeunes d’Ajim (Djerba), les jeunes de Menzel Chaker (11 accusés de diffamation contre un ancien Rcdiste), Tahar Hidri (frère de Chawki Hidri, premier à avoir touché par balle à Menzel Bouzaiene le 24 décembre 2010) et frère de Alaa Hidri (blessé de la révolution – Kasbah), les jeunes du Kram, les jeunes de Tunis (accusés d’avoir été derrière les émeutes de février 2013 marquant l’assassinat de Chokri Belaid) et les sitineurs de Gafsa.

En tardant à venir, la réforme du système judiciaire a laissé place au retour à l’iniquité et aux campagnes punitives, bien en deçà des promesses d’une probable justice transitionnelle, dont les clés sont l’indépendance de la Justice et l’assainissement du ministère de l’Intérieur.

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Henda Chennaoui, Nawaat, 21 avril 2014

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Appel à soutien à Dorsaf et Walid – Lundi 2 juin à Aix-en-Provence

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpgBonjour,

En juin 2013, Dorsaf et Walid, membres du comité Vérité et Justice pour Abdelhakim Ajimi ont été condamnéEs à 4 mois de prison avec sursis et 300 euros chacunE de dommages et intérêts, pour « outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique ». Cette accusation vient de deux policiers qui « assuraient la sécurité » lors du procès des policiers coupables de la mort de Abdelhakim Ajimi qui s’est tenu à Grasse en janvier 2012… Dorsaf et Walid ont reçu des peines presque maximales et comparables à celles des policiers condamnés pour la mort de Abdelhakim Ajimi !

Dorsaf et Walid ont fait appel de cette condamnation et le procès aura lieu lundi 2 juin 2014 à 14h à la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence. Le comité Vérité et Justice pour Abdelhakim Ajimi appelle à un rassemblement devant la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence pour les soutenir lors du procès. Le comité lance également un appel à soutien financier pour les aider à payer les frais d’avocat. Merci d’adresser les chèques à l’ordre de l’UL CGT Grasse, en remplissant le bon ci-dessous pour spécifier que c’est en soutien à Dorsaf et Walid.

En criminalisant des militantEs parmi nous, ils croient qu’ils vont nous faire taire, mais c’est bien le contraire qui s’en suit : la lutte continue !

Le comité Vérité et Justice pour Abdelhakim Ajimi, 28 avril 2014

 

SOUTIEN FINANCIER À DORSAF ET WALID

Oui, je souhaite participer au soutien financier à Dorsaf et Walid, pour les aider à payer les frais de la procédure judiciaire à laquelle ils doivent faire face.

J’adresse le chèque bancaire d’un montant de …… EUR à l’ordre de : « UL CGT GRASSE ET RÉGION ».

Nom et Prénom …………………………

Si vous souhaitez être informéE des suites :

Tél. ………………………………………
Email ………………………………………

Merci de bien vouloir renvoyer ce bulletin (ou les mêmes informations sur papier libre), accompagné de votre chèque à :

UNION LOCALE CGT GRASSE ET RÉGION
11 RUE GAZAN
06130 GRASSE

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[Retour de baton] Vingt milliers d’ouvriers du textile en grève au Cambodge

Des milliers d’ouvriers du textile en grève au Cambodge

La tension est montée d’un cran lundi 28 avril au Cambodge autour des salaires dans le secteur-clé du textile qui emploie 650’000 personnes. Une grève touchait une trentaine d’usines situées dans deux zones économiques spéciales près de la frontière avec le Vietnam, selon Pav Sina, représentant du Syndicat collectif du mouvement des travailleurs, qui estime qu’environ 20’000 ouvriers sont en grève.

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Distribution de tracts appelant à la grève, le 9 avril, dans la banlieue de Phnom Penh.

Le mouvement, qui a commencé la semaine dernière avec quelques milliers de grévistes et a pris de l’ampleur lundi, est motivé par l’exigence d’une prime de 50 dollars « en récompense du fait de n’avoir pas fait grève » lors de manifestations récentes, a précisé Pav Sin. Aucun chiffre n’a pu être obtenu du côté des entreprises ou du gouvernement sur l’impact de cette grève sur la production.

UN SECTEUR EN PLEINE TURBULENCE

L’Association cambodgienne des industriels du textile (GMAC) a démenti sur son site Internet avoir fait la moindre promesse de prime aux ouvriers en échange de leur docilité. L’association est allée jusqu’à demander aux autorités d’empêcher les « activités illégales » des contestataires, assurant que des grévistes avaient jeté des pierres sur les usines et fait pression sur leurs collègues se rendant au travail. « Ces incidents vont se répandre à d’autres zones s’ils ne sont pas empêchés », a plaidé la GMAC.

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District security personnel outside Phnom Penh Municipal Court on Friday carry an activist away from a demonstration in support of the 23 people detained during January’s garment strikes.

Ce nouveau mouvement de grève intervient alors que le secteur du textile est en pleine turbulence, après un mouvement de plusieurs mois qui s’est achevé début 2014 par une intervention de la police qui avait fait au moins quatre morts. Le procès de 23 militants et ouvriers arrêtés alors a commencé vendredi à Phnom Penh, malgré les appels internationaux pour leur libération. Les ouvriers réclamaient un doublement du salaire minimal, à 160 dollars par mois (117 euros).

Les syndicats prévoient de défiler jeudi 1er mai à Phnom Penh pour rappeler leurs exigences. Sur les 650’000 ouvriers du secteur, 400’000 au moins travaillent pour des sous-traitants de grandes marques internationales, secteur vital pour l’économie du Cambodge.

Presse esclavagiste (LeMonde.fr, 28 avril 2014)

 

Cambodge : procès de 23 manifestants du secteur textile

Le procès de 23 militants et ouvriers cambodgiens, arrêtés lors de la répression sanglante d’une grève d’ouvriers du textile en janvier, a commencé vendredi à Phnom Penh, malgré les appels internationaux pour leur libération.

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Les 23 militants et ouvriers du textile cambodgiens arrêtés lors de la répression sanglante d’une grève en janvier sont escortés vers le tribunal de Phnom Penh pour leur procès, le 25 avril 2014.

Cette affaire a encore amplifié les inquiétudes des défenseurs des droits de l’Homme concernant la répression des manifestations visant à défier le Premier ministre, Hun Sen, au pouvoir depuis près de 30 ans.

Selon des groupes de défense des droits de l’Homme, les 23 accusés, dont la plupart sont détenus depuis leur arrestation, risquent cinq ans de prison, notamment pour violences volontaires.

« Les ouvriers n’ont blessé personne », a assuré Kong Athit, de la Confédération cambodgienne du travail, dénonçant des accusations « politiquement motivées ».

Après le témoignage de plusieurs des accusés, qui ont assuré n’avoir commis aucune violence, le procès a été ajourné jusqu’au 6 mai, a indiqué Am Sam Ath, de la Ligue cambodgienne de défense des droits de l’Homme (Licadho), qui suit l’affaire.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le tribunal municipal de Phnom Penh à l’ouverture du procès, aux cris de « Libérez les 23 ! ».

Début janvier, au moins quatre civils avaient été tués lorsque la police avait ouvert le feu sur des ouvriers du textile en grève qui réclamaient un doublement du salaire minimum, à 160 dollars par mois (117 euros).

Un adolescent de 16 ans blessé lors de ces événements est d’autre part toujours porté disparu, selon les militants, qui dénoncent la culture de l’impunité dans le pays.

Le secteur textile, qui produit notamment des vêtements pour des grandes marques internationales comme Gap, Nike ou H&M, est crucial pour l’économie d’un des pays les plus pauvres de la planète.

La Confédération internationale des syndicats a lancé une campagne « Libérez les 23 », appelant à faire pression sur les ambassades cambodgiennes à travers le monde.

« La justice cambodgienne doit mettre fin à ces poursuites sans fondement contre des ouvriers du textile et des défenseurs des droits de l’Homme qui ont été battus et détenus pendant plusieurs mois pour avoir manifesté pacifiquement pour demander un salaire minimum suffisant », a commenté Karim Lahidji, président de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).

Deux autres personnes ont comparu séparément vendredi pour des accusations similaires en lien avec des affrontements entre des ouvriers du textile et la police en novembre, lors desquels une femme avait été tuée.

Au lendemain des morts de janvier, les autorités avaient interdit tout nouveau rassemblement dans la capitale, que ce soit des ouvriers du textile ou de l’opposition, qui réclame de nouvelles élections après celles de juillet, selon elle entachées de fraudes massives.

En février, l’interdiction de manifester avait été officiellement levée, mais le mois dernier, la police anti-émeute avait violemment dispersé des manifestants réclamant une licence pour créer une chaîne de télévision indépendante, indiquant qu’ils n’avaient pas la permission de se rassembler.

Presse esclavagiste (Agence Faut Payer via LExpress.fr, 25 avril 2014)

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São Paulo (Brésil) : Action internationale contre la Coupe du Monde de 2014, le 15 mai prochain

http://juralib.noblogs.org/files/2014/04/0113.jpgSão Paulo (Brésil) : Action internationale contre la Coupe du Monde de 2014, le 15 mai prochain

Le 15 mai, le Comité Populaire de la Coupe organise une action contre la Coupe du monde à 17h, Place du Cycliste à São Paulo.

La Coupe du monde de 2014 sera la coupe des violations et de la répression. Si certains disent #vaitercopa (la coupe aura lieu), nous affirmons #vaiterrepressão (il y aura de la répression).

Voici les dix motifs pour lesquels nous protestons contre la Coupe :

1) 250’000 personnes ont été ou seront expulsées de leurs logements au Brésil en raison des chantiers dédiés à la Coupe du monde et aux Jeux olympiques ;

2) La Coupe laissera des “éléphants blancs”. En effet, des œuvres hors de prix, gigantesques, mais sous-utilisées. Les stades millionnaires de Natal, Brasília, Cuiabá et Manaus devraient être uniquement remplis lors du méga événement qu’est le mondial de foot. Ensuite, vu la moyenne de public des championnats locaux, on devrait voir voler les mouches ;

3) À l’inverse de ce qui a été promis, une grande partie des fonds utilisés pour la construction où la restauration des stades provient des coffres publics : via le financement de la BNDES (banque publique d’investissement) où grâce aux apports financiers des gouvernements d’États (le Brésil étant une république fédérale) ;

4) Pour pouvoir recevoir la Coupe du monde, le Brésil a dû signer une clause qui l’engage à changer toutes les lois nécessaires afin d’être en adéquation avec les exigences de la FIFA. Ainsi, le pays a abandonné sa souveraineté pour servir une entité privée ;

5) De véritables zones d’exclusion seront créées pendant la Coupe du monde : la FIFA sera responsable d’une zone de jusqu’à 2 kilomètres de diamètre autour des stades et autres activités officielles du méga événement, où seuls les personnels autorisés pourront exercer des activités commerciales ;

6) Malgré les promesses qui affirmaient que la Coupe offrirait des opportunités de travail aux Brésilien-ne-s, vendeur-euse-s, marchand-e-s ambulant-e-s, petit-e-s commerçant-e-s et artistes de rue sont interdits de travailler dans les zones de la FIFA et de commercialiser des symboles nationaux reliés à l’événement. Tout ceci sera entre les mains de la FIFA et de ses entreprises partenaires, comme Coca Cola ;

7) La FIFA et ses entreprises partenaires auront une exemption fiscale totale de tous les impôts brésiliens, qu’il s’agisse de la sphère municipale, d’État où fédérale, privant ainsi les coffres publics brésiliens d’un milliard de réals (plus de 300 millions d’euros, selon les propres chiffres du gouvernement brésilien) ;

8) Pour recevoir la Coupe du monde, les gouvernements et clubs de foot ont été obligés de construire et réformer les stades afin qu’ils obéissent aux normes de qualité de la FIFA. Au premier regard, il s’agit de nouvelles positives mais en apparence seulement. En fait, il y a un effet collatéral tragique en action : l’élitisation des Jeux, qui, désormais, doivent être fréquentés à peine par des classes sociales élevées qui peuvent payer des entrées chères et acheter dans les magasins installés dans les stades ;

9) Au nom de la Coupe du monde, l’État brésilien a étendu son appareil répressif : en plus d’avoir dilapidé des milliards de reals en armement et nouveaux groupes policiers, ont été créées de nouvelles spécificités pénales pour encadrer les manifestant-e-s dans le code pénal ;

10) Le Ministère de la Défense a publié un document, intitulé « Garantie de la loi et de l’Ordre », document dans lequel les mouvements et organisations sociales sont classifiés comme des forces d’opposition, comme toute personne oU organisation qui entrave les voies d’accès (même de forme pacifique), provoquant où instiguant des actions radicales et violentes. Contre eux/elles, le gouvernement autorise les Forces Armées à agir.

Lien de l’événement : Facebook

Traduit du portugais (Indymedia-Brésil, 25 avril 2014) par Squat!net

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[Notre-Dame-des-Landes] « Prendre place », invitation à réunion inter-comités

INVITATION À RÉUNION INTER-COMITÉS
« PRENDRE PLACE »

Nous vous écrivons pour vous faire une proposition d’actions collectives qui nous semble importante de réaliser dans les mois à venir afin de continuer et prolonger tout ce que les « no aéroport » ont déjà accomplit. Le 22 février 2014, nous nous sommes retrouvés au cœur de Nantes pour y rester à très nombreux jusqu’à la tombée de la nuit. Malgré l’absurde battage médiatique qui parie sur la division, il ne fait aucun doute que le mouvement tient et se renforce dans la durée.

Sur la zone, on vit à son rythme propre, on crée de nouveaux espaces, des contre-espaces. Avec les réoccupations de terres, les occupations de maisons, le quotidien et la circulation, la Zone à Défendre ne vit pas sur la défensive. Si la ZAD rassemble autant d’énergies, c’est que depuis deux ans, elle a su se déployer sur la zone sans que la zone devienne son propre piège. Elle ne s’est pas essoufflée à l’intérieur de ses frontières.

Combien de personnes se rendent sur place pour discuter, approvisionner ou soutenir une initiative ? Combien vont filer un coup de main pour construire des cabanes ou défendre des barricades ? Combien se sont agitées dans leur ville lors de l’attaque de la Châtaigne ? Voici donc un des aspects les plus enthousiasmants  : d’un côté la zone est forte de ces liens qui se composent sur le territoire, de l’autre elle se diffuse partout où il y a réappropriations d’espaces et de temps. C’est pourquoi nous n’y voyons pas seulement une lutte locale, nous y voyons un mouvement de contestation qui réunit de multiples énergies aux quatre coins de la France. Jusqu’à maintenant les comités ont compté pour la lutte comme force de nombre et de soutien, ils peuvent aujourd’hui la nourrir en devenant source d’initiatives et de propositions. Les récents remues ménages politiciens au sein du PS et des Verts éloignent toujours plus la perspective de voir naître cet aéroport. Chacune de leurs hésitations est une occasion pour nous de prendre l’avantage.

C’est pourquoi nous vous invitons à réfléchir à notre proposition : occuper une place dans le centre d’une ou de plusieurs villes régionales, notamment Nantes.  Cette idée, amener la ZAD en ville, est à développer ensemble dans toutes ses modalités. Pour ce pari, sûrement faut-il nous inspirer de l’occupation de la Châtaigne où de nombreux collectifs avaient préparé de quoi monter, en peu de temps, plusieurs structures en kit. Ou encore du 22 février, où l’occupation de la rue semblait aller de soi et où la manif regorgeait de chars et de constructions en tout genre. Nous sommes restés longtemps à discuter, à débattre et à disputer la rue aux autorités. Mais aussi ce sont les divers mouvements « Occupy » qui résonnent évidemment dans notre proposition. Ce sont de profondes contestations qui soufflent de places en parcs, qu’elles soient européennes, méditerranéennes ou américaines. L’idée de cette occupation naît de l’intuition que les temps qui courent sont propices à l’audace : faire place à un campement inédit là où il nous semblerait opportun de le faire.

En espérant que cette proposition stimulera vos idées pour trouver les chants qui nous porterons, diffuser l’information, faire vos frites, mettre en branle votre comité, réveiller votre école, votre village, votre boîte pour venir sur ces places :

Venez en discuter le SAMEDI 3 MAI, à ROUEN, à 14H au local occupé du comité ZAD (46 rue de Bammeville).
Il est possible d’arriver la veille et de loger sur place, ainsi que de rester pour le dimanche. Un repas sera préparé pour passer le samedi soir ensemble.
Nous vous invitons à ajouter votre signature de comité si cette proposition vous semble pertinente. N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des questions concernant cette invitation.

Pour nous contacter : Écrire sur la mailing-list des comités, ou bien répondre directement à cette adresse

Comité ZAD Maison de la Grève, Rennes (35)
Comité ZAD Bammeville, Rouen (76)

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[14 semaines de grève pour l’industrie du platine en Afrique du Sud] Hideux dans leur apothéose / Les rois de la mine et du rail / Ont-ils jamais fait autre chose / Que dévaliser le travail ?

Afrique du Sud : 14 semaines de grève pour l’industrie du platine

En Afrique du Sud, la grève dans l’industrie du platine est entrée dans sa 14e semaine, du jamais vu. Les discussions entre les producteurs de platine et les syndicaux ont à nouveau échoué alors qu’elles venaient de reprendre. Près de 80’000 mineurs ont arrêté de travailler.

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Mine de platine de Marikana, Afrique du Sud.

C’est la plus longue grève qu’ait jamais connue le secteur minier sud-africain : 14 semaines de grève. Et le mouvement ne semble pas près de s’arrêter. Les négociations, qui avaient repris en début de semaine, ont à nouveau échoué. Pourtant les demandes des uns et des autres semblaient s’être considérablement rapprochées.

Depuis le début, le syndicat Amcu est intraitable et réclame une augmentation du salaire de base à environ 830 euros, le double du salaire actuel. Cette semaine, les producteurs ont proposé une augmentation similaire, primes comprises, mais sur les trois prochaines années. La nouvelle offre a été rejetée par les représentants du syndicat qui ont quitté la table des négociations.

Les trois grands producteurs de platine, d’Anglo American Platinum, Impala Platinum et Lonmin ont fait savoir qu’ils allaient désormais directement soumettre leur offre aux mineurs sans passer par le syndicat. Une situation qui pourrait être explosive puisque les mineurs n’ont pas été payés depuis trois mois et même si certains acceptent de reprendre le travail, des heurts risquent d’éclater entre gréviste et non-grévistes.

À deux semaines des élections générales en Afrique du Sud, la situation est déjà tendue. Jeudi à Marikana, les bureaux du parti au pouvoir, l’ANC, considérés comme proches des producteurs, ont été incendiés.

Presse esclavagiste (RFI.fr, 25 avril 2014)

 

Afrique du Sud – Violences électorales dans la ceinture du platine

JOHANNESBURG, 27 avril (Reuters) – La police sud-africaine a eu recours dimanche à des canons à eau et à des grenades assourdissantes pour disperser des manifestants dans la « ceinture du platine » près de Johannesburg après une visite mouvementée d’un ministre venu faire campagne en vue des élections du 7 mai.

Deux salles municipales et le domicile d’un élu du Congrès national africain (ANC), au pouvoir, ont été incendiés, a déclaré un porte-parole de la police, Thulani Ngubane, sans identifier les émeutiers.

D’après les médias sud-africains et des responsables syndicaux, le ministre des Sports, Fikile Mbalula, a été agressé par des adhérents de l’AMCU (Association of Mineworkers and Construction Union), le syndicat à l’origine d’une grève de trois mois dans les mines de la région.

Le ministre des Sports a dû être évacué sous escorte policière après avoir été confronté, en compagnie de militants de l’ANC, à une foule hostile dans le bidonville de Freedom Park au nord-ouest de Johannesburg, a déclaré le porte-parole de la police, ajoutant que la manifestation avait ensuite dégénéré en émeute.

Secrétaire régional du Syndicat national des mineurs (NUM), allié stratégique de l’ANC mais grand rival de l’AMCU, Sydwell Dokolwana a déclaré à Reuters qu’il se trouvait avec le ministre au moment de la confrontation et que plusieurs personnes avaient été blessées dans les échauffourées.

« Il y avait un groupe d’une centaine de types avec des chemises de l’AMCU. Pour nous, ça a été sauve qui peut », a-t-il raconté.

« Ils disaient qu’ils ne nous laisseraient faire campagne que si l’ANC les soutenait pour obtenir 12.500 rands », a-t-il ajouté.

L’AMCU exige un doublement du salaire minimum pour les mineurs pour le porter à 12.500 rands (850 euros). Malgré 13 semaines de grève, les discussions la semaine passée avec les dirigeants des groupes Anglo American Platinum, Impala Platinum et Lonmin se sont soldées par un échec.

Pressse esclavagiste (Reuters, 27 avril 2014)

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On a faim n°7, mai 2014

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UL CNT Chelles & Marne-la-Vallée

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[Mali] AGG travaille

Affrontements meurtriers à Nougani

Des affrontements meurtriers opposants les orpailleurs du site d’orpaillage de NOUGANI dans la zone de KOBADA (non loin de Siby), région de Koulikoro aux Gendarmes auraient fait plusieurs morts ; dont certains corps seraient encore à la morgue de l’hôpital Gabriel Toure pour les besoins d’enquête. Le 3e adjoint au maire de Nouga et mandateur du Conseil Communal pour la gestion de Kobada décrie une ingérence.

Selon lui : « Depuis le 11 Mai dernier, nous avons décriés la présence des gendarmes dans la commune rurale de Nouga et de Kéniégo. Nous avons envoyés plusieurs lettres pour attirer l’attention des plus hautes autorités du dérapage qui pouvait survenir à tout moment. »

« Le 19 Avril donc, des gendarmes s’en sont pris aux orpailleurs du site de Nouga, soit disant pour récupérer et confisquer leurs détecteurs de métaux ; qui leurs seront ensuite restituer moyennent la somme de 30.000F. »

Les villageois, a poursuivi notre interlocuteur, qui en avaient déjà plus que marre se sont opposés aux gendarmes. Pris dans la tenaille, ces derniers se retirent et reviennent un peu plus tard en grand nombre pour continuer leur opération. Au même moment, les orpailleurs qui avaient compris la manœuvre, se sont organisés pour faire face. Défenestré ; les gendarmes sont pris en chasse jusqu’à leur base qui n’est ailleurs que le siège de la société AGG.

Dans la foulée, un de leur véhicule est endommagé. C’est de là qu’il y’a eu des tirs venant des gendarmes faisant un mort celui du jeune Issa SANOU ; un décès constaté derrière les grillages de la société AGG. Le corps de ce dernier se trouve à la morgue de l’hôpital Gabriel TOURE pour besoin d’enquête. Au paravent, il s’est avéré qu’un haut responsable de la défense, était parti faire un accord informel avec quelques orpailleurs le jeudi 03 Avril 2014, sans informé aucune autorité locale ; ni la Préfecture, ni les autorités communales.

Cet accord informel précise qu’il faut délimiter le site d’exploitation d’où une interdiction aux orpailleurs de franchir cette limite. Et tout cela s’est fait en présence de l’attaché du ministre des Mines. Pour le maire : « Cela constitue les vraies raisons des affrontements entre la gendarmerie et les populations des localités ; qui a occasionné la mort de deux personnes, dont Issa SANOU et celui de Youssouf TOURE, un natif Nayo, région de Mopti. »

« Cela fait 11 mois que la population locale subit des exactions des gendarmes. Nous interpellons le Ministre en charge de l’affaire de prendre ses responsabilités pour débarrasser totalement et définitivement les localités de la société AGG ; qui est le cheval de Troie de toutes les crises dans la zone et dont la cohabitation devient impossible au stade où nous sommes » a laissé entendre le maire.

Boubacar Haidara, Le 26 Mars via MaliActu.net, 26 avril 2014

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[L’armée t’écoute] DGSE Télécom (2)

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Source : @jcfrog sur Twitter.

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[Toulouse] Les violences policières ne sont pas un accident

Rue Louis Plana (Toulouse). Ils dénoncent des « violences policières »

Une quarantaine de personnes se sont rassemblées, hier après-midi, devant le commissariat central pour dénoncer, selon elles, des « violences policières », après l’intervention des forces de l’ordre, lundi, rue Louis-Plana, venues déloger des occupants qui avaient réquisitionné illégalement une habitation.

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Exercice de la police avec flash ball à Francazal.

L’évacuation de ce squat a donné lieu à des incidents entre policiers et proches des occupants des lieux. Les soutiens des squatteurs ont voulu libérer un de leur collègue qui se trouvait dans une voiture de police pour être entendu. Plusieurs dizaines de personnes ont assailli la voiture et s’en sont prises physiquement aux policiers (violence, jets de projectiles). L’un d’eux a été blessé. « Pour se dégager, les policiers ont fait usage d’une grenade de désencerclement puis de deux tirs de LBD40/46 vers un des assaillants », précise un communiqué de la direction départementale de la sécurité publique.

Blessé au visage, Yann, 26 ans, était présent, hier, devant le commissariat. « Le médecin m’a dit que les blessures étaient compatibles avec un tir de flash-ball. Je suis sorti de l’hôpital mardi avec 10 jours d’ITT. » Il souffre de blessures autour de l’œil et sur la joue.

Dans un communiqué, la ligue des droits de l’Homme, s’est émue du dénouement de cette affaire et demande aux autorités judiciaires qu’elles se « saisissent de ce type de violence ».

Le procureur de la République a saisi l’inspection générale des services pour faire la lumière sur ces incidents.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LaDepeche.fr, 27 avril 2014)

 

Manifestation au commissariat de Toulouse pour un blessé par flashball

Une cinquantaine de militants de mouvements d’aide aux migrants et SDF ont manifesté samedi après-midi devant le commissariat de Toulouse « contre les violences policières » après qu’un des leurs eut été sévèrement blessé au visage lundi par un flashball, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le rassemblement silencieux, derrière une banderole indiquant « les violences policières ne sont pas un accident » a duré une heure environ sans incident, avant que le groupe ne se disperse.

Yann Zoldan, 26 ans, étudiant en doctorat de psychologie clinique, a indiqué qu’il avait « porté plainte jeudi matin entre les mains du procureur de la République pour violences volontaires par agent dépositaire de la force publique ».

Le visage tuméfié, il assure souffrir de « cinq fractures du visage, notamment du plancher orbital, nécessitant une intervention chirurgicale la semaine prochaine ».

Le tir effectué par un lanceur de balles de défense (LBD) a eu lieu « à courte distance » selon les militants, après l’expulsion sans incident, d’un squatt que la CREA (campagne de réquisitions d’entraide et d’autogestion) venait de mettre à la disposition de plusieurs familles avec enfants, moins de 48 heures auparavant.

Interrogé par l’AFP, le commissaire de permanence s’est contenté d’indiquer samedi que « les forces de l’ordre avaient dû faire usage de leurs LBD, car après l’expulsion, sans incidents, ils ont été pris à partie par les militants ».

De leur côtés les amis du jeune homme blessé récusent toute idée d’agression de la police et dénoncent les « violences policières ».

« Nous aimerions que le procureur nomme un juge d’instruction, car j’ai été atteint par le tir d’un policier en civil alors que je venais d’obéir à un autre » déclare M. Zoldan. « J’étais réfugié derrière une poubelle, je suis sorti les mains en l’air, l’un des policiers a essayé de me frapper avec une matraque, j’ai reculé, l’autre m’a atteint avec le LBD », affirme-t-il.

La Ligue des droits de l’homme (LDH) a estimé samedi dans un communiqué que « ce nouveau drame démontre une fois de plus que les forces de police font désormais très régulièrement un usage totalement illégal du flashball et n’hésitent pas à blesser grièvement ».

La LDH appelle les responsables de la police nationale « à sanctionner sans faiblir » les agents qui ne se conforment pas aux règles d’emploi de cette arme, et demande aux autorités judiciaires de « se saisir de ce type de violences ».

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer via LeParisien.fr, 26 avril 2014)

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[Appel à la contre-attaque] Inauguration du nouveau siège de la Banque Centrale Européenne (Francfort, automne 2014)

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