[Radio Sterni] Émission annonçant la rencontre « Fight back for housing » à Varsovie

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1306834526.jpg

Cher Jura Libertaire,

À propos des luttes autour du logement en Pologne, on a fait une émission de radio, téléchargeable sur notre podcast :

Une personne du collectif Syrena nous parle de la situation du logement à Varsovie, des luttes engagées depuis des années contre les expulsions et nous invite à venir à Varsovie du 21 au 23 juin 2013 aux rencontres internationales autour des luttes du logement.

Prost,

Radio Sterni

P.-S. : On a d’autres émissions récentes sur d’autres sujets, par exemple la ZAD et sur des luttes paysannes en Indonésie sur notre podcast.

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Critique des médias, Luttes du logement | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur [Radio Sterni] Émission annonçant la rencontre « Fight back for housing » à Varsovie

[Mutilation au flashball] Procès en appel vendredi 28 juin 2013 à Rennes

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpgLe 28 juin 2013, après presque 6 ans de procédure, aura lieu à Rennes, le procès en appel de Mathieu Léglise, le policier qui avait éborgné Pierre lors d’une manifestation à Nantes en 2007, par un tir de flashball LBD. Le tribunal de Nantes avait relaxé ce policier lors de la première instance en mars 2012.

Nous, membres du collectif de soutien « Ni oubli ni pardon » dénonçons une police qui mutile et tue, une Justice qui ferme les yeux sur ces crimes, une hiérarchie qui dote les policiers d’armes de guerre, comme le flashball/LBD.

Nous appelons à un rassemblement vendredi 28 juin 2013 devant la Cour d’appel de Rennes, au Parlement de Bretagne dès 9 heures, contre le flashball et son monde, et en soutien à Pierre et à tous ceux qui ont été blessés, mutilés, tués par la police.

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur [Mutilation au flashball] Procès en appel vendredi 28 juin 2013 à Rennes

[Issy-les-Moulineaux] Ils se promenaient en bande en ville avec des flingues et des matraques

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpgHauts-de-Seine : 3 policiers jugés

Trois policiers d’Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine vont être jugés mardi prochain devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour violences volontaires sur quatre jeunes, a-t-on appris aujourd’hui auprès de l’avocat des plaignants, confirmant une information de francetv.fr.

Les fonctionnaires de police, deux hommes et une femme, font l’objet d’une citation à comparaître du parquet de Nanterre pour des violences volontaires avec, pour deux d’entre eux, usage d’une arme, selon la citation consultée par l’AFP.

Âgés de 23 à 25 ans, les plaignants accusent les forces de l’ordre de les avoir aspergés de gaz lacrymogène, de leur avoir asséné des coups de poing et de matraque. Après les faits remontant à la nuit du 1er au 2 juin 2012, ils s’étaient vu prescrire des incapacités totales de travail (ITT) allant d’un à 6 jours, selon leur avocat Me Loïc Padonou.

La scène s’était déroulée vers 1h30 dans un parc d’Issy-les-Moulineaux. Les jeunes hommes ont expliqué avoir été témoins d’un accident entre un véhicule et un scooter qui tentait d’échapper à une patrouille de police, selon le rapport de l’Inspection générale des services (IGS, la police des polices), chargée de l’enquête, que l’AFP a pu consulter.

Ils ont raconté s’être approchés du lieu de l’accident et avoir été dans un premier temps repoussés par les forces de l’ordre. L’un des policiers aurait alors donné des coups de matraque à l’un des jeunes, sans qu’il n’y ait eu de geste de provocation de sa part et sa collègue aurait fait usage de gaz lacrymogène à l’encontre de l’ensemble du groupe.

Les policiers ont reconnu l’usage de gaz lacrymogène à deux reprises mais ont nié les coups de poing et de matraque. L’un des fonctionnaires a expliqué avoir été saisi par l’un des jeunes hommes alors qu’il tentait de l’interpeller pour outrage, puis avoir effectué un « balayage des jambes » pour se défaire de son emprise.

Un autre policier aurait déployé un bâton télescopique pour « effectuer les gestes réglementaires » de façon à faire reculer les jeunes, sans leur porter de coup. « Si mes clients étaient si agressifs pour nécessiter un usage de la force ayant pour conséquence ces jours d’ITT, j’aimerais que l’on m’explique pourquoi ils n’ont pas été interpellés pour cette raison. Et pourquoi le seul qui a été appréhendé, l’a été pour des faits d’outrage », s’interroge Me Loïc Padonou.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeFigaro.fr avec l’Agence Faut Payer, 12 juin 2013)

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur [Issy-les-Moulineaux] Ils se promenaient en bande en ville avec des flingues et des matraques

[Toulouse] Programme du week-end au Da Vinci Squat

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0513.jpg

VOIR LE PROGRAMME

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes du logement | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur [Toulouse] Programme du week-end au Da Vinci Squat

[Argenteuil] Niqab la police

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpgAffrontements à Argenteuil après le contrôle d’une femme en niqab

De violents affrontements ont opposé mardi soir plusieurs dizaines de policiers à des habitants d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, après le contrôle d’une femme de 25 ans portant le voile intégral, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Alors que les policiers procédaient au contrôle d’identité de cette femme, dans une rue semi-piétonne du centre-ville d’Argenteuil, un attroupement s’est formé et a dégénéré en affrontement, mardi vers 19 heures. « La jeune femme avait dans un premier temps accepté le contrôle. Mais un passant s’en est mêlé, pour dire que le contrôle était à ses yeux illégitime. Il a commencé à s’en prendre aux policiers », a indiqué une source proche du dossier.

Un rassemblement d’une soixantaine de personnes s’est alors formé autour de la jeune femme et des fonctionnaires, qui ont appelé des renforts. « Les policiers ont été pris à partie. Ils ont été insultés et ont reçu des coups, notamment des coups de poing », a assuré la source proche du dossier, évoquant une scène d' »émeute ».

LACRYMOGÈNES ET TIRS DE FLASH-BALL

Selon un habitant d’Argenteuil qui a assisté à la scène, les policiers ont utilisé des bombes lacrymogènes et des tirs de flash-ball pour disperser la foule. « Ils ont fait un usage de la force disproportionné. Dans la foule, il y avait des enfants dans des poussettes, qui ont reçu du gaz lacrymogène », a affirmé cet homme de 32 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom.

Selon la source proche du dossier, deux hommes dont un cousin de la jeune femme ont été interpellés lors des échauffourées. Âgés de 23 et 37 ans, ils ont été placés en garde à vue pour « provocation à l’attroupement », « violences sur personne dépositaire de l’ordre public », « outrage » et « rébellion ». Une quarantaine de policiers ont été mobilisés pour ramener le calme après les échauffourées, a précisé cette source. « La situation n’est revenue à la normale que vers 20h30 », a-t-elle précisé.

La loi du 11 octobre 2010 interdit de dissimuler son visage dans l’espace public. La violation de cette interdiction est punie d’une amende maximum de 150 euros. Un an après l’entrée en vigueur de cette loi, le 11 avril 2011, environ 300 femmes avaient été verbalisées.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeMonde.fr avec l’Agence Faut Payer, 12 juin 2013)

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , | Commentaires fermés sur [Argenteuil] Niqab la police

« Les préconisations du rapport de M. Urvoas ne plaident pas pour une vigilance accrue sur les agissements des services secrets »

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpgEn France, la DGSE au cœur d’un programme de surveillance d’Internet

La France dispose-t-elle d’un programme de surveillance massif proche de celui mis en place par l’Agence américaine de sécurité nationale (NSA) ? La réponse est oui. La direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services secrets français agissant au-delà de nos frontières, examine, chaque jour, le flux du trafic Internet entre la France et l’étranger en dehors de tout cadre légal.

Ce service, placé institutionnellement sous la coupe du ministère de la défense, est doté de moyens techniques très puissants qui sont, notamment, hébergés dans les sous-sols du siège de la DGSE, boulevard Mortier à Paris. « C’est une pêche au chalut », explique un ancien de la DGSE pour décrire la nature du contrôle. L’immense quantité d’information doit être compressée puis décompressée avant d’être enfin décryptée par les agents de la DGSE.

La justification de ces interceptions est avant tout liée à la lutte antiterroriste sur le sol français. De facto, au regard de l’absence d’encadrement légal strict de ces pratiques, l’espionnage des échanges Internet peut porter sur tous les sujets. Interrogée par Le Monde, la DGSE s’est refusée à tout commentaire sur ces éléments couverts par le secret-défense. De plus, les autorités françaises arguent que les centres d’hébergement des sites sont, pour la plupart, basés à l’étranger, ce qui exonère la DGSE de répondre à la loi française.

LA FRANCE TENTE DE RESSERRER LE CONTRÔLE SUR SES SERVICES

Premier détenteur de ces informations relevant de la vie privée de chaque individu, la DGSE peut transmettre, si elle le souhaite, le fruit de ces recherches à d’autres services de l’État. Étonnamment, le président de la commission des lois de l’Assemblée, Jean-Jacques Urvoas (PS, Finistère), n’évoque à aucun moment l’existence du contrôle de ce flux Internet entre la France et l’étranger dans son rapport, rendu le 14 mai, sur le cadre juridique applicable aux services de renseignement. « Alors qu’il compte parmi les plus anciennes nations démocratiques, notre pays, regrettait-il pourtant, est le dernier à ne pas avoir établi un cadre normatif adapté. »

Depuis 2006, la France a tenté de resserrer le contrôle sur ses services dans certains domaines. La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) peut se procurer, dans le cadre de la lutte antiterroriste, et seulement dans ce cas, les factures détaillées (« fadettes ») de téléphone, mais aussi de connexion Internet.

Le dispositif, provisoire, a été renouvelé jusqu’au 31 décembre 2015. Il est restrictif : le demandeur doit être un membre d’un service antiterroriste, sa requête, dûment justifiée, concerner un seul objectif. Elle est adressée à une personnalité qualifiée nommée par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS, une autorité administrative indépendante). Selon la CNCIS, moins de 30’000 demandes devraient avoir été traitées en 2012.

LA DEMANDE DOIT ÊTRE « SUFFISANTE, PERTINENTE ET SINCÈRE »

Car une autre possibilité est offerte à tous les services de renseignement lorsqu’ils souhaitent
effectuer un travail préparatoire à une écoute téléphonique. Les motifs sont ceux prévus par la loi de 1991 pour les écoutes administratives (les « interceptions de sécurité ») : « sécurité nationale, sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées et de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous ».

La procédure aussi : le service passe par le ministre de tutelle, qui transmet au premier ministre. Ce dernier sollicite l’avis de la CNCIS – la demande doit être « suffisante, pertinente et sincère » –, puis fait exécuter par le groupement interministériel de contrôle (GIC). Entre le 1er août 2011 et le 31 juillet 2012, le GIC a traité près de 197’000 demandes. La sécurité nationale est invoquée dans 70 % des cas.

EN CONTACT PERMANENT AVEC LEURS COLLÈGUES ANGLO-SAXONS

Dernière question, la France a-t-elle pu bénéficier d’informations issues des programmes américains ? Les Britanniques sont soupçonnés au regard de leur proximité avec les services américains. La DGSE et la DCRI sont néanmoins en contact permanent avec leurs collègues anglo-saxons. La coopération entre services de renseignement et l’échange d’informations est, aujourd’hui, l’une des clés de la lutte antiterroriste, quitte à ce qu’elle porte atteinte aux libertés publiques et individuelles.

Les préconisations du rapport de M. Urvoas ne plaident pas pour une vigilance accrue sur les agissements des services secrets. Il assure, en effet, que le contrôle administratif ou parlementaire ne devrait s’effectuer qu’à la seule condition que parmi les pièces examinées ne figure aucun élément provenant d’une agence de renseignement étrangère.

Leur presse (Laurent Borredon et Jacques Follorou, LeMonde.fr, 11 juin 2013)

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur « Les préconisations du rapport de M. Urvoas ne plaident pas pour une vigilance accrue sur les agissements des services secrets »

Résistances libertaires n°2, juin 2013

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0512.jpg

TÉLÉCHARGER LE BULLETIN

CGA

Publié dans General | Marqué avec | Commentaires fermés sur Résistances libertaires n°2, juin 2013

[Limoges] « À Clément tué par la peste brune »

Limoges : les environs de la cathédrale tagués à la mémoire de Clément Méric

Des murs situés à proximité de la cathédrale de Limoges ont été tagués vendredi, à la mémoire du militant d’extrême gauche, Clément Méric, tué mercredi soir à Paris.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0214.jpg

Des tags évoquant Clément Méric, le jeune militant d’extrême gauche décédé à Paris, avec des références anarchistes ont été dessinés dans la nuit de jeudi à vendredi à proximité de la cathédrale de Limoges et sur ses murs. Au niveau du portail d’entrée de la cathédrale a été écrit « droit canonique = sharia », tandis que sur une palissade de chantier à proximité était écrit avec de la peinture dorée « À Clément tué par la peste brune » et signé du sigle anarchiste, le « A » entouré d’un cercle.

Sur ce même endroit visible par les passants était également tagué « zone antifa », mais encore « D. Venner, see you in hell », en référence au théoricien d’extrême droite Dominique Venner, qui s’est suicidé devant l’autel de Notre-Dame de Paris le 21 mai. Ces inscriptions ont été recouvertes de bâches par les services municipaux après les constatations de la police. Celle stipulant « droit canonique = sharia » a été effacée dans la journée.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/034.jpeg

Des tensions locales

Ces tags s’inscrivent dans un contexte sous tension dans la capitale Limousine entre jeunesse d’extrême gauche et d’extrême droite.

Le 19 mai, les portes de la mosquée de Limoges ont été recouvertes d’un liquide rouge s’apparentant à du sang, et avait auparavant été dégradées par des inscriptions à caractère néo-nazi puis des excréments.

Par ailleurs en septembre 2012, le tribunal correctionnel de Limoges avait condamné le secrétaire départemental du Front national et un militant frontiste à quatre mois de prison avec sursis pour des violences, lors d’une soirée en avril dans un bar de la ville fréquenté par des militants d’extrême gauche et des Redskins.

La mouvance des Redskins, fortement implantée en Haute-Vienne, est à l’initiative samedi à 17h30 d’un rassemblement en mémoire de Clément Méric et auquel s’est associé le monde associatif, dont SOS racisme.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (RTL.fr avec l’Agence Faut Payer, 7 juin 2013)

Publié dans Antifascisme, Graffitis divers | Marqué avec , , , , , , , | Commentaires fermés sur [Limoges] « À Clément tué par la peste brune »

[Ni oubli ni pardon] Clément est vivant

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/132.jpg

Naples, 8 juin 2013

Publié dans Antifascisme, Graffitis divers | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur [Ni oubli ni pardon] Clément est vivant

[Flics, porcs, assassins] Vérité et justice pour Youcef Mahdi

Melun : la police visée par une plainte après la noyade d’un jeune homme

Il y a un an, Youcef Mahdi se noyait dans la Seine en tentant d’échapper à un contrôle d’identité. Ce mardi, sa mère a annoncé avoir porté plainte contre la police.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/33.jpg

TÉLÉCHARGER L’AFFICHE

Il s’est noyé sous les yeux de la police. La mère d’un jeune homme de 24 ans, qui s’était noyé dans la Seine à Melun il y a un an en voulant échapper à un contrôle d’identité, a indiqué mardi avoir déposé une plainte avec constitution de partie civile visant la police, après une procédure classée sans suite.

Yamina Mahdi a porté plainte contre X pour « omission de porter secours » à son fils Youcef. Selon elle, les policiers ont tardé à appeler les pompiers, demandant d’abord des renforts, et ils ont empêché ses amis de plonger pour le secourir. Youcef « a sauté parce qu’il avait très peur de retourner en prison » s’il était mis en cause pour sa consommation de cannabis [Comme dab’, la presse et la police rendent coupable la victime et la discréditent devant l’opinion publique… – Liste de discussion du réseau Résistons Ensemble, 12 juin 2013 à 15h43], a-t-elle raconté.

Recherché pour violences conjugales

« Les policiers se sont moqués de lui » lorsqu’il était dans l’eau au lieu de lui porter secours, et ses amis ont dû pousser l’un des agents dans l’eau pour qu’il tente de le secourir, a-t-elle ajouté.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0611.jpg

Melun (Seine-et-Marne), le 6 juin 2012. Des amis de Youcef étaient venus lui rendre hommage le lendemain du drame.

Une enquête confiée à l’époque à la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles, pour vérifier notamment « si les conditions du contrôle (d’identité) et de l’intervention du service de police (…) étaient régulières » a démontré « que la victime s’était jetée volontairement dans la Seine », a expliqué de son côté le procureur de la République de Melun, Bruno Dalles.

Le jeune homme était recherché [Faux et mensonge… – Liste de discussion du réseau Résistons Ensemble, 12 juin 2013 à 15h43] dans une procédure de violences conjugales, et pouvait craindre que les policiers « ne fassent le rapprochement » s’il était emmené au commissariat, selon lui.

Délai d’intervention des pompiers

Selon l’enquête, le policier qui a tenté de sauver Youcef dans la Seine s’y est « jeté volontairement », mais les conditions dans l’eau et le courant le mettaient « lui-même en danger », a poursuivi M. Dalles, ajoutant que le délai d’intervention des pompiers avait aussi été « vérifié ».

Plusieurs témoins, dont un jeune faisant partie du groupe contrôlé, ont déclaré que c’était le frère de Youcef, qui n’a pas été inquiété à l’époque, qui avait « incité » Youcef à fuir à la nage alors qu’il aurait encore pu regagner la berge, a relevé le magistrat.

Aujourd’hui, ce frère « doit se sentir lui-même responsable en partie de ce qui est arrivé », a ajouté le procureur. À l’époque des faits, ce frère avait refusé de répondre à la police, faisant « obstruction à l’enquête », selon le procureur. De son côté, Mme Mahdi explique que le frère de Youcef, très choqué, n’était alors pas en état de témoigner, et elle juge l’enquête insuffisante.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LExpress.fr, 11 juin 2013)

 

Rassemblement « Vérité justice pour Youcef Mahdi » mercredi 5 juin 2013 à 17h
Place du 8 Mai 1945, Dammarie-les-Lys (77), RER-D Dammarie-les-Lys

Youcef Mahdi, mort lors d’un contrôle d’identité

La famille de Monsieur Youcef Mahdi mort lors d’un contrôle d’identité 04 juin 2012 à 23h00, le comité Vérité et justice pour Youcef et le Collectif Vies Volées appelent à un rassemblement où aura lieu une conférence de de presse le 5 juin 2013 de 17H à 19h00.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/154.jpg

VOIR L’AFFICHE

La nuit du 4 juin 2012 vers 23h00, Youcef fêtait un anniversaire avec ses amis et son frère sur les bords de la Seine à Melun. avec ces quatre copains et son frère, ils ne faisaient de mal à personne et tranquilles jusqu’à l’arrivée d’une patrouille de police qui voulait apparemment les contrôler. Youcef, qui faisait l’objet depuis un certain temps de harcèlement de la part de certains policiers, a décidé de sauter dans la Seine pour ne pas subir un nouveau contrôle qui aurait pu vite dégénérer.

Voyant Youcef ne pas pouvoir atteindre l’autre rive et commencer a couler, son frère a immédiatement plongé à son tour pour sauver son frère. Mais il n’arrivera pas à temps.

Un an après la mort de Youcef, de nombreuses questions restent sans réponse.

• Pourquoi les agents de police présents n’ont-ils pas également plongé dans le fleuve pour essayer de le sauver ?

• Pourquoi les agents de police présents n’ont pas utilisé le petit bateau à proximité pour tout mettre en œuvre pour tenter de le sauver ?

• Pourquoi la justice refuse-t-elle d’ouvrir une instruction pour faire toute la lumière sur la mort de Youcef ?

Pour la famille et les proches de M. Youcef Mahdi, les officiers présents ce soir-là sont responsables de sa mort. Non pas qu’ils l’aient tué, mais parce qu’ils ont laissé Youcef se noyer sans aucune assistance malgré de nombreuses options à leur disposition, source de responsabilité civile et pénale avec Article 223-6 « non assistance en personne en danger » l’article 121-1 du code pénal prévoyant la responsabilité en cas « d’imprudence, de négligence ».

Mais au delà des personnes, c’est aussi vers le Ministère de l’Intérieur que les regards se tournent : comment se fait-il qu’en France, tant de jeunes préfèrent se mettre en danger que de subir un contrôle d’identité ? Qu’est-ce que cela révèle des pratiques policières dans notre pays ?

La famille, les amiEs et les habitantEs de Dammarie-les-Lys, de Melun ainsi que les soutiens demandent que la lumière et la justice soit faites.

Démosphère

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur [Flics, porcs, assassins] Vérité et justice pour Youcef Mahdi

[Istanbul occupée] Mercredi 12 juin

Turkey protests: Clashes continue despite PM’s warning

Turkish riot police have used tear gas to disperse thousands of anti-government demonstrators who gathered on Taksim Square in Istanbul, after a day of sporadic clashes.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0710.jpg

Many protesters regrouped in nearby Gezi Park, where unrest continued into Wednesday morning.

At dawn, bulldozers moved into Taksim Square to clear away debris, barricades and makeshift shelters.

Protests began 13 days ago over the redevelopment of Gezi Park.

They then widened, with demonstrators accusing Prime Minister Recep Tayyip Erdogan of becoming increasingly authoritarian and trying to impose conservative Islamic values on a secular state.

Mr Erdogan has offered to hold talks with protest organisers on Wednesday but correspondents say it is unclear whether the meeting will still take place in light of the clashes.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/082.jpeg

Makeshift clinics

Thousands converged on the square as night fell on Tuesday and were repelled by water cannon, rubber bullets and tear gas.

Many peaceful demonstrators were also caught in the clashes, and volunteers set up makeshift clinics to treat anyone injured.

Many of the dispersed demonstrators sought shelter in nearby areas, including Gezi park. Police said they did not plan to enter the park.

Throughout the day, riot police had repeatedly clashed with protesters throwing bottles, rocks and firebombs.

Security forces cleared the square, only for the demonstrators to return.

Mr Erdogan defended the police action, saying that an environmental movement had been hijacked by people who wanted to harm Turkey.

In a televised speech, he said: « To those who… are at Taksim and elsewhere taking part in the demonstrations with sincere feelings: I call on you to leave those places and to end these incidents and I send you my love.

« But for those who want to continue with the incidents I say: ‘It’s over.’

« As of now we have no tolerance for them. »

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/01.png

The protests began on 31 May.

The Turkish Human Rights Foundation says four people have been killed, including one policeman.

Some 5,000 protesters have been treated for injuries or the effects of tear gas, while officials say 600 police have also been injured.

Protests have also occurred in the capital, Ankara, with smaller demonstrations in many other cities.

Police in Ankara have used water cannon and tear gas to break up demonstrations almost every night.

Leur presse (Jeremy Bowen, BBC.co.uk, 12 juin 2013 – 5h08 GMT)

Publié dans General | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur [Istanbul occupée] Mercredi 12 juin

[Genève, vendredi 14 juin] Soirée de soutien aux camarades emprisonné-e-s suite au contre-sommet de Gênes 2001

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0413.jpg

Publié dans General | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur [Genève, vendredi 14 juin] Soirée de soutien aux camarades emprisonné-e-s suite au contre-sommet de Gênes 2001

[Nouveau témoignage concernant les conditions de détention à Seysses] « Les surveillantes exercent leur toute puissance sur les détenu-es de manière arbitraire et font preuve de sadisme, et bénéficient de la complicité de la direction qui les couvre »

Bonjour Canal Sud,

je vous écris pour apporter mon témoignage au sujet des mauvais traitements dénoncés à la M.A.F. de Seysses. J’ai été incarcérée pendant quelques mois dans cette prison il y a peu de temps et je ne peux que confirmer ce que disent les détenues dans leurs courriers.

Durant cette période d’enfermement j’ai assisté et/ou vécu plusieurs scènes dont je vous fais une liste, non exhaustive, ci-dessous :

• Régulièrement et pour des raisons injustifiées les parloirs sont annulées alors que les familles sont là et à l’heure.

• Les surveillantes lisent tout les courriers avant de les distribuer et divulguent volontairement leurs contenus à qui veut bien les entendre.

• Une détenue malade a été privée de nourriture parce que les surveillantes exigeaient qu’elle se lève elle-même pour prendre le plateau repas que sa codétenue était prête à lui récupérer pour l’aider.

• Les infirmier-es et médecins ne respectent pas le secret médical et divulguent des informations non nécessaires aux surveillantes.

• Une détenue a attendu près d’un mois avant de pouvoir subir l’intervention dont elle avait besoin, elle a faillit faire une septicémie tellement la prison a mis de temps à l’envoyer à l’hôpital.

• Alors que les femmes blanches et parlant français sont appelées par leur nom, les autres sont bien souvent désignées par leur nationalité ou région d’origine.

• Il n’y a aucun moyen de traduction mis en place par l’A.P, qui ainsi exclut la possibilité aux non francophones d’accéder aux même droits que les autres.

• Après chaque parloir les surveillantes effectuent une fouille totale à nu automatiquement sur chacune des détenues alors que cela n’est pas obligatoire. la fouille se fait dans un recoin mais tout le monde peut voir. C’est une pratique non nécessaire et rabaissante.

• Certaines détenues attendent plus d’un mois pour recevoir les repas adaptés à leur régime alimentaire.

• Les surveillantes, soit parce qu’elles ont la flemme de faire leur travail, soit simplement par vengeance, pratiquent la technique de l’oubli, c’est à dire qu’elle laissent les détenues dans la salle d’attente parfois pendant des heures (où il n’y a rien, ni toilette, ni eau, ni occupation)

… et j’en passe…

Ce peut paraître des détails mais lorsqu’on est privée de liberté les proportions ne sont pas les mêmes. Ce qui est certain c’est que les surveillantes exercent leur toute puissance sur les détenu-es de manière arbitraire et font preuve de sadisme, et qu’elles bénéficient de la complicité de la direction qui les couvre. Je ne suis donc pas surprise que les problèmes à la M.A.F soient niés en bloc par l’A.P, qui en plus en profite lâchement pour pleurnicher sur ses conditions de travail. Si je vous écris aujourd’hui c’est pour soutenir ces détenues et dans l’espoir que les média arrêtent de mettre en doute leurs propos.

Vous comprendrez que je ne signe pas de mon nom.

Transmis par le Comité d’Autodéfense Juridique

Publié dans Beau comme une prison qui brûle | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur [Nouveau témoignage concernant les conditions de détention à Seysses] « Les surveillantes exercent leur toute puissance sur les détenu-es de manière arbitraire et font preuve de sadisme, et bénéficient de la complicité de la direction qui les couvre »

[Notre-Dame-des-Landes / Tours] Pique-nique de solidarité avec F. ce vendredi 14 juin à 12h

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpgEn solidarité avec F., arrêté sur la ZAD le 15 avril, un rassemblement de soutien est prévu le jour de son procès, qui aura lieu le vendredi 14 juin. RDV à 12h devant le palais de justice de Tours, pour partager un pique-nique joyeux et convivial.

F. a été arrêté lors de la reprise du carrefour de la Saulce par les gendarmes le 15 avril, et est accusé de « violences envers des personnes dépositaires de l’autorité publique ». Il est également sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre sur la commune de Notre-Dame-des-Landes et obligation de pointer chaque semaine à la gendarmerie de sa commune de résidence, près de Tours.

Faux témoignages, insultes, coups multiples et crachats au visage : les gendarmes mobiles ont fait ce jour-là preuve de toute l’étendue de leurs délicatesses. Pourtant c’est bien un militant qui se voit accusé de « violences ». Pourtant c’est bien lui et non les gendarmes qui s’est retrouvé avec plusieurs jours d’ITT (Incapacité Totale et Temporaire).

Face à la criminalisation continue des militants, face à la banalisation et la multiplication des arrestations dites musclées, face à l’impunité dans laquelle agissent les soi-disantes forces de l’ordre et en solidarité avec F., un rassemblement de soutien est prévu le jour de son procès, qui aura lieu le vendredi 14 juin. RDV à 12h devant le palais de justice de Tours, pour partager un pique-nique joyeux et convivial. Chansons, instruments de musique et déguisements bienvenus. Parce que la lutte se veut joyeuse, parce que cette justice n’est pas sérieuse.

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes pour la terre | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur [Notre-Dame-des-Landes / Tours] Pique-nique de solidarité avec F. ce vendredi 14 juin à 12h

[Rébellion en Turquie] « Créer et multiplier les espaces d’opposition et de solidarité »

Une déclaration produite par des participants au mouvement et aux luttes sociales en cours en Turquie.

Nos Communs – Qui, pourquoi ?

Ce que nous voyons

Les nuages rassemblement le Nord et le Sud.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/086.jpg

Les espaces publics, les coins des rues, les quartiers pauvres crient à haute voix pour une véritable démocratie. De Tahrir à Sintagma, les foules nous invitent tous à voir : à voir les inégalités d’un système en crise totale, des sales jeux des technocrates et des parlementaires, de l’insécurité des dictateurs et de faux démocrates.

Ils nous veulent sans alternative – tout ce que nous pouvons faire est de jouer selon les règles. Travailler plus. Faire avec moins. Et se contenter de ce qui reste. La conséquence de ces 30 années de mensonges c’est encore plus d’inégalités et plus de servitude.

C’est contre ce mensonge que le présent se révolte. C’est là que nous commençons notre lutte.

Le système capitaliste ne peut plus cacher les conséquences de la crise dans laquelle il s’étrangle et se paralyse. La rapide destruction de l’environnement et la crise économique mondiale signifient la même chose pour tous les pauvres et les opprimés partout dans le monde : un désastre. Année après année, les taux de chômage augmentent contre toute manipulation statistique, certains sont marginalisés en étant déclarés ‟inemployables”, tandis que la grande majorité de ceux qui sont en mesure de trouver un emploi sont condamnés au travail précaire.

Les jeunes et les femmes sont, plus que tout autre, les premiers à vivre dans la pauvreté, même s’ils travaillent dur. Les droits sociaux élémentaires tels que l’éducation, l’accès à la santé et le logement sont attaqués un par un : nous pouvons en profiter aussi longtemps que nous pouvons les payer. Les conséquences de l’inégalité économique mondiale forcent des millions de personnes à migrer, soit directement – par la faim et la déterritorialisation –, soit indirectement, par les conflits et les guerres. Ceux qui font la queue aux portes blindées du monde civilisé, les victimes de discrimination et de racisme permanents, ne peuvent exister que comme force de travail bon marché facilement utilisable, et être entraîner dans des conditions de vie encore plus misérables que les plus pauvres de leur nouvelle patrie.

Et en réponse à cette crise globale, les pouvoirs actuels demandent encore plus. Les entreprises et les gouvernements ont transformé la crise en une opportunité et attaquent tout ce qui a été durement gagné par des centaines d’années de luttes. Ainsi, le capital cherche à mettre la main sur les espaces urbains et sur notre vie quotidienne que nous produisons tous en commun ; sur les zones rurales à qui nous devons notre existence, sur leur approvisionnement en eau, et même sur les semences qui les font vivre ; sur les droits que nous avons arrachés par des décennies de luttes sociales ; sur les idées et les biens que nous produisons en commun, et même sur nos gènes.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/145.jpg

L’époque actuelle ne peut signifier que catastrophe pour nous. Moins de travail, plus d’heures de travail ; institutions familiales sacralisées et espaces domestiques étouffants ; appels à la guerre partout et déclarations sans vergogne parlant de la démocratie ; cours d’eau préemptés, projets sans fins pour des centrales électriques, transformations urbaines aliénantes, quartiers entiers évacués de force ; services d’éducation et de santé marchandisés, établissements scolaires formant la prochaine génération de la force de travail précaire ; établissements d’enseignement supérieur où les forces capitalistes et les jeux de pouvoir s’affichent ouvertement ; lieux publics surveillés par des centaines de caméras et de dispositifs de sécurité, villes déconnectées et quartiers sans âme. En deux mots : la perte de ce qui est commun. La dépossession, l’insécurité, la perte d’intégrité. Et cette attaque a été en constante augmentation, depuis le coup d’État du 12 septembre 1980 jusqu’aux tyrans nationaux de l’époque actuelle. Voici le bienheureux Neverland [Pays imaginaire] qui animent les rêves des puissances mondiales.

Ce que nous entendons

Non pas que nous ayons manqué de contester cette attaque globale, c’est clair. Il a eu hier des oppositions comme il y en a aujourd’hui, et de nouvelles résistances atteignent nos oreilles depuis les quatre coins du pays, même si elles ne s’expriment pas au travers des médias consacrés. Discrètement, silencieusement, les contestations sont en train de fermenter et de lever. Des airs irréguliers et brisés sont sifflés. Mais nous n’avons pas encore franchi le mur.

Maintenant, nous le savons bien : malgré tous les efforts motivés par le cœur, les luttes sur une question, basée sur une localité ne peuvent garantir la continuité. Les foules qui passent à l’action, avec certaines revendications dans une certaine région, face à l’énorme pouvoir dressé en face d’elles, doivent battre en retraite au bout d’un certain temps. L’expérience de ceux qui ont réussi ne peut pas être transféré au niveau suivant ou ailleurs. Avec les attaques globales du capital, nous sommes rappelés à notre impuissance permanente. L’histoire finale du monde néo-libéral signifie pour nous de le démonter et de le désintégrer.

Pour nous, la nécessité urgente de l’heure est de créer et de multiplier les espaces d’opposition et de solidarité pour rompre avec cette impuissance et cette fragmentation. Pour rendre possible une série d’articulations sur plusieurs niveaux, en allant des nécessités pratiques de la vie quotidienne à des analyses politiques plus abstraites. Nous savons que nous devrons être capables de briser les vagues qui nous attaquent, de dissiper les effets de désintégration provoqués sur nous par le néo-libéralisme, dans la mesure où nous serons capables de créer et de multiplier les espaces communs.

Là où nous commençons

Nous ne cherchons pas un nouveau toit – nous sommes à la recherche d’un terrain d’entente. Et nous n’avons pas l’intention de former une revendication unitaire, et donc limitée, ou un discours pour tenir ensemble le réseau que nous formons, et nous ne mettons pas en avant non plus ce qui a été tenté un nombre incalculable de fois sous l’étiquette de ‟nouveauté, totale nouveauté”.

Ce que nous devons faire est de recueillir et exposer les exigences, le fonctionnement, les méthodes et les moyens d’une lutte continue et durable venant d’en bas – pour décrire un espace commun sur lequel nous pouvons entamer la construction de la solidarité. La solidarité d’aujourd’hui et de demain.

En février 2013, nous avons commencé à nous rencontrer – quartiers menacés d’expulsion, mouvements urbains, écologistes, groupes féministes et transgenres, anticapitalistes, réseaux de solidarité des migrants – et avons proposé de créer un terrain d’action commun. Les mécanismes du pouvoir et de l’oppression qui nous entourent sont identiques, notre lutte doit l’être aussi. Le voyage qui a commencé à Gezi a nourri notre force et notre courage avec ténacité, créativité, détermination et confiance en soi. En un clin d’œil, la résistance s’est épanouie du parc Gezi à la place Taksim, de la place Taksim à Istanbul puis d’Istanbul au reste du pays. La lutte pour le parc Gezi est devenue le lieu où exprimer toute notre rage contre tout ce qui nous empêche de décider de notre propre façon de vivre la ville. Après cette démonstration de rage et de solidarité, rien ne sera plus comme avant. Aucun d’entre nous ne sera le même. Parce que maintenant, nous avons vu quelque chose sur nous-mêmes que nous n’avions jamais vu auparavant. Nous ne l’avons pas seulement vu : nous l’avons fait tous ensemble. Dans les villes comme dans les campagnes, dans les quartiers et sur les campus, avec les citoyens et les non-citoyens, nous proposons de tisser ensemble une résistance des hommes et des femmes qui s’opposent au capitalisme, à la destruction écologique, au patriarcat, à l’hétérosexisme. Nous avons commencé là où nous sommes, mais nous n’allons pas nous arrêter là. Nous avançons avec une patiente hâte. Ce n’est que le début, la lutte continue.

En commençant avec nos communs, nous reprenons ce qui nous appartient !

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/134.jpg

Traduit de l’anglais par l’OCL (mustereklerimiz.org, 8 juin 2013)

Publié dans General | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur [Rébellion en Turquie] « Créer et multiplier les espaces d’opposition et de solidarité »

[Sodome pour tous] Catholiques, le « lobby gay » vous encule !

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0213.jpgLe pape reconnait la corruption et l’existence d’un lobby gay dans la Curie

CITÉ DU VATICAN – Le pape a reconnu la difficulté de réformer la Curie romaine, en évoquant un courant de corruption et l’existence d’un lobby gay, selon des religieux latino-américains qui ont rendu compte de leur rencontre récente avec François. (…)

Selon une synthèse de cet échange de près d’une heure, rapportée le 11 juin par le site catholique progressiste Reflexión y Liberación et dévoilé mardi par des médias à Rome, le pape a ajouté : Dans la Curie, il y a des gens saints, vraiment, mais il y a aussi un courant de corruption. On parle de « lobby gay », et c’est vrai, il existe. Il faut voir ce que nous pouvons faire, a-t-il encore affirmé selon ce compte-rendu.

Je ne peux pas mener moi la réforme, poursuivait-il, reconnaissant être très désorganisé. Ce sera le travail du groupe de huit cardinaux qu’il a nommés et qui doit se réunir pour la première fois de façon officielle à Rome au mois d’octobre.

Si ces propos sont authentiques, ce serait la première fois qu’un pape aura parlé aussi directement d’un problème si sensible à des hôtes extérieurs.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0311.jpg

Avant l’élection du pape François, plusieurs journaux italiens avaient évoqué l’existence d’un lobby gay qui serait à la fois groupe de pression et victime de chantage de prélats au Vatican.

L’existence de ce réseau aurait bouleversé Benoît XVI et contribué à sa décision de démissionner. Mais le Saint-Siège avait démenti avec fermeté ces médisances, désinformation et calomnies.

Mais, depuis très longtemps, des informations courent sur l’homosexualité de certains religieux, qui auraient des relations dans la plus grande discrétion à l’extérieur du petit État.

Presse papiste (Agence Faut Prier, 11 juin 2013)

Publié dans Archives de l'athéisme, Nos corps nous appartiennent | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur [Sodome pour tous] Catholiques, le « lobby gay » vous encule !

Communiqué de l’Action Antifasciste Nantes suite aux évènements récents et notamment les dégradations commises au sein de la cathédrale

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0411.jpg

TÉLÉCHARGER LE TEXTE

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/079.jpg

Publié dans Antifascisme | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Communiqué de l’Action Antifasciste Nantes suite aux évènements récents et notamment les dégradations commises au sein de la cathédrale

[Immigration : les lois et les pratiques doivent changer] Manif à Bourg-en-Bresse mercredi 12 juin

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0412.jpg

TÉLÉCHARGER LE TRACT

Publié dans Les révoltes des migrants | Marqué avec , | Commentaires fermés sur [Immigration : les lois et les pratiques doivent changer] Manif à Bourg-en-Bresse mercredi 12 juin

[Istanbul occupée] Mardi 11 juin

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0212.jpg

Les médecins volontaires soignent une grande quantité de presonnes, pendant que les attaques de la police continuent. (17h10)

 

Voici un texte d’appel à la solidarité écrit de l’anglais par le Revolutionary Anarchist Action (DAF) à Istanbul. S.V.P., faites ciculez dans vos réseaux et distribuez-le librement de façon massive.

La semaine dernière, un groupe de protestant.e.s débutent une action visant à protéger les arbres d’un parc après que plusieurs d’entre eux furent coupés illégalement au nom d’un projet de gentrification urbaine. Très tôt le matin lors du deuxième jour de protestation, la police attaque les protestant.e.s violemment avec des gazes lacrymogènes, des jets d’eau à pression et des balles de plastiques blessant grand nombre d’entre eux. L’étincelle, d’abord allumée par cet événement de terrorisme d’État, se propage partout à travers le pays et devient vite une action rapide et organisée de révolte.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/033.jpeg

A protester prepares to fire a slingshot at riot police as they storm Istanbul’s Taksim Square.

Le peuple s’organisent contre les attaques croissantes des forces de l’ordre, le terrorisme d’État et la violence policière, transforment les rues en véritables aires de résistance. Cette révolte populaire est en cours depuis quatre jours et continue de grandir.

Des centaines de milliers de manifestant.e.s ont résisté ensemble dans Taksim, dont le gouvernement bloquait l’entrée et où les violences policières ont atteint un sommet, pour parvenir finalement à reprendre le contrôle et occuper la zone en bloquant les accès au square par des barricades de matériaux de construction et de pavées à plusieurs endroits stratégiques de la ville, étendant ainsi la révolte. À Izmir, une autre grande ville de Turquie, des centaines de manifestant.e.s ont incendié le bâtiment du parti au pouvoir.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0410.jpg

La solidarité sociale et le support mutuel lors des manifestations et des confrontations sont palpables. Dans toutes les villes où les confrontations éclatent, les gens ont ouvert leurs maisons aux protestataires et aux personnes blessées. Plusieurs ont distribué devant leur porte des trousses de premiers soins et de la nourriture pour les manifestant.e.s. Les équipes de volontaires médicaux se sont auto-organisées efficacement dans les zones de protestations aidant le plus rapidement possible les blessé.e.s. Des avocat.e.s volontaires aident également les arrêté.e.s.

Plus les confrontations continuent, plus le nombre de mort.e.s et de blessé.e.s augmente. Les médias de masse continuent d’agir comme si rien n’arrivait. Le nombre de mort.e.s semble s’élever à 10, mais rien n’est certain en raison de l’absence de déclaration officielle. Un protestant à Istanbul s’est fait écraser sous un camion policier en essayant de bloquer une rue. Un autre a eu un accident vasculaire cérébrale causé par les gazes, un autre est passé sous un bulldozer de police. Tous ont perdu la vie. À Ankara, un manifestant s’est fait descendre d’une balle dans la tête par un policier.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/106.jpghttp://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0510.jpg

Plus les actions et la confrontation continuent ici, plus la solidarité globale augmente. Anonymous est entré dans les sites internet du parti au pouvoir, de la police d’Istanbul, de la municipalité d’Ankara et de plusieurs autres agences gouvernementales. Anonymous a déclaré son intention de continuer les cyber attaques contre le terrorisme de l’État turc.

Alors que des millions de personnes sont dans les rues en train de résister aux attaques policières partout à travers le pays, plusieurs partis politiques d’opposition essaient de prendre avantages en manipulant les actions et la politisation présentes. Exactement comme ce fut observé dans différentes régions lors du Printemps Arabe, les partis d’opposition (spécialement les kémalistes) essaient de s’approprier l’origine des actions présentes. En prenant avantage de la politisation sociale, ils essaient d’acquérir des gains et ainsi espèrent accéder au pouvoir. Les révoltes ont laissé les politiciens et l’État dans une mauvaise position. Alors que le gouvernement essai de manipuler le sens de la révolte en la qualifiant de protestation d’un groupe de radicaux, une crise économique commence à montrer ses premiers signes sur le marché boursier.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/068.jpg

Cependant, c’est une des plus grosses actions de l’histoire du pays. Dans la rue, le peuple se soulève contre les politiques d’oppression, de suppression, de terreur et de violences policières que l’État n’a cessé d’augmenter depuis trop longtemps déjà. Le peuple que l’État a essayé de soumettre avec une oppression de plusieurs centaines d’années se révolte désormais directement contre lui.

Nous appelons tou.te.s nos camarades qui luttent partout à travers le monde: Élevez la voix de la révolte depuis tous les lieux et canaux que vous pouvez utiliser contre l’État turc et les médias de masse qui essaient de la réduire au silence. Organisez des actions de solidarité de chez vous pour élever nos voix avec des millions de personnes dans les rues à travers le monde.

Joignez votre voix à la révolte de gens ignorées par l’État, opprimées et exploitées depuis des années. Laissez le feu de la révolte contre l’État turc que nous avons allumé d’une étincelle prendre de l’ampleur et s’étendre.

Partout à Istanbul tout est désormais résistance contre l’État terroriste, la violence policière et l’exploitation capitaliste.

Nous allons continuer de diffuser la suite des émeutes.

Revolutionary Anarchist Action (DAF)

A-infos, 11 juin 2013

 

4 juin : Révolution de Taksim – Nous sommes en train de gagner !
Nous avons vu la plage sous les pavés, nous avons porté le drapeau noir de la révolte !

Dans la rue Istiklal, près du consulat Français, à 200 mètres de la police, un pavé de la plage dans une main et le drapeau de la révolte dans l’autre, vous affrontez la police.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0310.jpg

Votre masque à gaz est un morceau de tissu imbibé de Talcid. La police pulvérise de l’eau sous pression, jette des grenades à gaz l’une après l’autre, vous vous retrouvez au milieu des gaz, en train de reculer, jetant des pierres, vous êtes à bout de souffle, étouffé, essoufflé, à ce moment quelqu’un court près de vous, pulvérise sur votre visage de l’eau antiacide et demande : « Comment ça va, vous allez bien ? »

Vous n’allez pas bien mais tout de suite vous vous sentez mieux. Vous prenez une pierre de la plage dans une main, le drapeau de la révolte dans l’autre. Vous vous appuyez sur la barricade, hors de souffle. Votre respiration se rafraîchit avec la liberté de la rébellion. Parce que la solidarité est partout ; cette révolte est embellie par la solidarité, vous tombez mais on vous relève, on vous demande si ça va bien, vous huez tous ensemble au moment où la bombe assourdissante explose, ensemble vous retenez votre souffle quand une nouvelle grenade de gaz arrive.

Lorsque le barrage disparaît vous chantez ensemble et criez votre rébellion. Interminable eau sous pression, gaz et résistance. Vous êtes fatigué, vous vous asseyez sur le pavé pour reprendre votre souffle, quelqu’un arrive avec de l’eau et vous donne à boire, un autre arrive avec un sandwich.

Vous n’avez pas soif, pas faim parce que partout les gens partagent, il n’y a pas ici de « mien », pas de « nôtre ». Tout le monde est ensemble. Il n’y a pas de relâche, si vous tombez, celui qui est à côté de vous ne tombera pas. Il n’y a pas de découragement, si vous vous découragez votre camarade ne se découragera pas.

Vous vous débarrassez de la peur que le système a créée au fil des ans, et le courage c’est de faire de ce dont vous aviez peur. Et vous vivez cette expérience.

Vous êtes arc-boutés contre la police et vous avancez courbé. La police fait tout son possible pour vous arrêter. Même si parfois vous ralentissez, le bruit des autres affrontements murmure à votre oreille : « Nous allons de l’avant ». Vous commencez à être excité et vous poussez encore et encore.

Au dernier choc vous voyez que la police bat en retraite. Non, vous voyez qu’elle s’enfuit ; peut-être êtes-vous en train de vivre ce que vous attendiez depuis si longtemps.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/078.jpg

Vous rencontrerez d’autres personnes sur la place Taksim, vous êtes heureux de voir ceux que vous aimez. Après de longues accolades, vous commencez à construire des barricades. Sans perdre de temps. Ceux qui sont avec vous commencent à chantonner une chanson des années 1930, la chanson des anarchistes espagnols. Vous joignez votre voix aux leurs. « Pour le pain, la justice, la liberté, tout le monde sur les barricades… »

La chanson devient plus forte avec la construction des barricades ; avec les voitures de police retournées sur le toit, les cars de police, avec les barrières d’un chantier pillé. Qu’ils viennent, qu’ils viennent et voient la communion et la solidarité qui augmente. Tout le monde veut s’éloigner de l’égoïsme, de la concurrence. Les tables sont ouvertes, les tentes érigées. Une place du peuple est en train d’être créée. Il y a quelques hypocrites mais cela vous est égal. Parce que, à chaque instant, partout, se trouve la rébellion : Ankara, Izmir, Antalya, Dersim. D’Athènes, Thessalonique, Paris, Sofia… Les nouvelles de la solidarité arrivent. La solidarité se développe, ceux qui partagent sont en augmentation. La révolte se répand parce que nous sommes en train de gagner.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/085.jpg

Maintenant, une revolte nous parle d’elle-même, une révolte nous raconte ce que nous avions oublié. Elle nous parle de l’importance de la communion, de la solidarité, de l’organisation et plus que tout, de la liberté.

Maintenant, la cendre sans fin dans nos mains rougeoie avec la révolte. Maintenant, au sein de la rébellion nous voyons dans nos yeux miroitants les mots des autres. Nous nous tenons par la main pour transporter les pierres de la plage, nous brandissons le drapeau de la révolte qui a été brûlé par les grenades à gaz. Nous serrons les uns contre les autres ces corps qui ont porté nos cœurs pleins de révolution. Et bien que nous ne le disions pas à haute voix, nous nous disons merci les uns les autres avec le bonheur du partage de cet instant. C’est un remerciement temporaire sans que nous soyons satisfaits. Sans être satisfaits aujourd’hui, côte à côte, nous attendons demain.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/096.jpg

Action Révolutionnaire Anarchiste (DAF) – Traduction Fédération Anarchiste

Publié dans General | Marqué avec , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur [Istanbul occupée] Mardi 11 juin

Luttes de classe au Cambodge (2)

Des ouvriers du textile au Cambodge licenciés après une grève

Près de 300 ouvriers cambodgiens du secteur de la confection salariés d’une entreprise sous-traitante de Nike ont été licenciés pour avoir pris part à un mouvement de grève qui a donné lieu à des heurts avec la police, a-t-on appris de sources syndicales.

Des milliers d’ouvriers de la compagnie Sabrina Garment Manufacturing étaient en grève depuis le 21 mai à l’appui de revendications salariales. D’après un syndicat, 288 ouvriers ont été licenciés les 6 et 7 juin pour avoir participé à la grève.

Selon les lettres de licenciement vues par Reuters, les ouvriers ont été renvoyés pour avoir enfreint le code du travail et le règlement interne de l’usine lors des manifestations des 27 mai et 3 juin, qui ont donné lieu à des affrontements avec la police. L’entreprise n’a pas souhaité faire de commentaire.

Le Cambodge, où le secteur textile emploie 300.000 personnes, est généralement considéré comme un pays modèle dans le domaine de la fabrication de vêtements à bas coût, parce que l’Organisation internationale du travail (OIT) y surveille les conditions de salaires et de travail.

Le nombre de grèves — 134 — a toutefois presque quadruplé l’an dernier, selon la Garment Manufacturers Association of Cambodia (GMAC), l’association du secteur.

Depuis le début de l’année, 48 mouvements de grèves ont été comptabilisés, soit déjà plus que pour toute l’année 2011.

Presse esclavagiste (Reuters, 11 juin 2013)

Publié dans Radicalisation des luttes ouvrières | Marqué avec , , , , , , | Commentaires fermés sur Luttes de classe au Cambodge (2)

La police encercle des anticapitalistes anti-G8 à Londres

La police encercle des anticapitalistes anti-G8 à Londres

Une centaine de policiers ont encerclé un bâtiment du centre de Londres où étaient réunis des militants anticapitalistes du mouvement StopG8 avant une manifestation prévue mardi dans la capitale.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0211.jpg

Des militants d’un mouvement baptisé StopG8 annoncent un « carnaval contre le capitalisme » mardi à Londres pour donner le coup d’envoi d’une série d’actions en prévision de la réunion des huit pays les plus industrialisés les 17 et 18 juin en Irlande du Nord.

Les manifestants avaient annoncé leur intention d’organiser un « carnaval contre le capitalisme » mardi en plein centre de la capitale, à Oxford Circus et Piccadilly, pour donner le coup d’envoi d’une série d’actions en prévision de la réunion des huit pays les plus industrialisés (G8) les 17 et 18 juin en Irlande du Nord.

Des mouvements similaires ces dernières années ont parfois donné lieu à de violentes confrontations avec la police, parfois à des rassemblements avec occupation d’immeubles ou à des actes de vandalisme.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/15.jpeg

Mardi, quelques heures avant le début prévu du rassemblement, la police a fait une descente dans des locaux près de Regent Street, dans le quartier de Soho, où s’étaient réunis les membres de StopG8 avant le début de leur « carnaval ».

Une centaine de policiers en uniforme anti-émeute ont encerclé le bâtiment, acculant les protestataires dans un périmètre étroit autour de Beak Street tandis que des hélicoptères survolaient les lieux et que des renforts attendaient dans des cars garés à proximité.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/16.jpeghttp://juralib.noblogs.org/files/2013/06/17.jpeg

« On exécute un mandat », a expliqué un porte-parole de la police de Londres. « Nos équipes de liaison travaillent activement pour engager le dialogue avec ceux qui souhaitent manifester de façon à ce que nous puissions faciliter un mouvement de protestation pacifique. »

« MALGRÉ LES FLICS »

Le mois dernier, le mouvement StopG8 avait publié une carte de 100 cibles potentielles pour permettre aux citoyens de « manifester leur colère ». Parmi ces cibles figuraient des établissements financiers, des fonds d’investissement, le siège du groupe de défense BAE Systems, le pétrolier BP et le sidérurgiste ArcelorMittal.

« Le Carnaval va se poursuivre malgré les flics à Beak Street. Ne les laissez pas nous intimider ! À midi à Oxford Circus et Piccadilly Circus », a lancé StopG8 sur Twitter.

Le groupe, qui se décrit lui-même comme un réseau ouvertement anticapitaliste « constitué d’individus et de groupes autonomes », avait refusé de coopérer avec la police avant son « carnaval », ce qui fait qu’il est difficile de dire combien de personnes sont attendues dans les rues.

Un banquier dit avoir reçu un courriel de sa direction prévoyant que quelque 500 personnes participeraient à cette action, et que la sécurité serait renforcée à la porte de son établissement.

En 2009, la police avait procédé à une centaine d’arrestations lors du rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes en marge d’un sommet du G20 dans la capitale britannique.

Des accrochages avaient également eu lieu entre manifestants altermondialistes et police antiémeute à Gleneagles, en Écosse en 2005, lors du précédent sommet du G8 accueilli par la Grande-Bretagne.

La réunion du G8 doit avoir lieu dans l’hôtel de Lough Erne, sur un parcours de golf près de la frontière irlandaise.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Reuters, 11 juin 2013)

 

Arrestations en marge d’une manif’ anti-G8

La police britannique a procédé mardi après-midi à six arrestations lors d’une première manifestation à Londres des opposants au sommet du G8 convoqué la semaine prochaine en Irlande du Nord.

Plus de 100 policiers antiémeute sont intervenus dans un commissariat désaffecté de Beak Street, dans le quartier de Soho au cœur de Londres, sur lequel les manifestants avaient déployé une banderole « Et si on écrasait le G8 ? ».

Quelque 150 manifestants se sont réunis dans le centre de la capitale, dans le cadre d’un « Carnaval anticapitalisme » organisé par le groupe « StopG8 ».

Le rassemblement a donné lieu à quelques échauffourées entre manifestants et les policiers antiémeute, a constaté un photographe de l’AFP.

Sommet attendu

Les dirigeants des huit pays les plus industrialisés, dont les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine doivent se rassembler les 17 et 18 juin à Lough Erne en Irlande du Nord.

La sécurité a été renforcée à l’approche de ce sommet en Irlande du Nord, où plus de 3500 policiers ont été envoyés pour l’occasion. Une zone d’exclusion aérienne a été décrétée sur une partie de la province britannique pendant ce sommet et des drones seront utilisés pour surveiller le territoire.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer, 11 juin 2013)

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , , | 2 commentaires

[Sarajevo] « Une seule planète, un seul combat »

Bosnie : la vague de révolte partie d’Istanbul déferle aujourd’hui sur Sarajevo

Depuis jeudi dernier, des rassemblements spontanés s’organisent tous les jours dans les rues de Sarajevo pour défendre les droits des nouveaux-nés de Bosnie, privés depuis cinq mois de documents d’identité. Pour beaucoup de citoyens, après la vague de révolte qui a secoué la Turquie, l’heure est arrivée de descendre dans les rues, pour dénoncer l’incurie des politiciens bosniens. Une grande manifestation est prévue aujourd’hui, à midi.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/116.jpg

Manifestation de parents à Sarajevo le 10 juin

Sarajevo comme Ankara ou Istanbul ? Après une semaine folle, il faudra peut-être commencer croire au parallèle. Des milliers de personnes occupent toujours la place qui fait face au Parlement. Après les grandes manifestations de jeudi dernier, la mobilisation n’est toujours pas retombée.

Il y a quelque chose d’inouï dans l’insurrection populaire de ces derniers jours. Qu’est-ce qui a éveillé si soudainement les consciences des Bosniens ? « Les manifestations récentes montrent que l’inaction des politiciens, qui, cette fois, menace la vie de nos enfants, ne peut plus être tolérée », écrit Mirna Sadiković sur le site Internet de Radio Slobodna Europa, avant de se demander si le « printemps bosnien est enfin arrivé ».

Cet enthousiasme est peut-être excessif. Mais les événements qui secouent la capitale bosnienne depuis jeudi portent clairement la marque de ceux qui se déroulent à Istanbul et à Ankara. Les réactions à la révolte en Turquie ont été nombreuses, beaucoup de citoyens se sont identifiés avec les manifestants turcs, fatigués de l’autoritarisme d’Erdogan et de sa mauvaise gestion du patrimoine.

Avant que le « siège » du Parlement ne débute, jeudi dernier, quelques dizaines de personnes avaient aussi manifesté mercredi dernier à Tuzla et dans la capitale bosnienne pour exprimer leur soutien à « Occupy Gazi Park ». À Sarajevo, beaucoup de citoyens, des Turcs comme des Bosniens s’étaient donnés rendez-vous place « Djece Sarajeva », en scandant des slogans tels que « jedan svijet, jedna borba » (« une seule planète, un seul combat »). Leur cortège était, certes, petit mais 400 mètres plus loin, d’autres personnes commençaient à se réunir devant le Parlement.

En Republika Srpska, le mouvement inquiète déjà les autorités. Rajko Vašić, secrétaire général du Parti des sociaux-démocrates indépendants (SNSD), la formation de Milorad Dodik, a ainsi livré un éditorial au ton belliciste. « Dès que j’ai entendu ce qui se passait à propos du « parc Picin » turc, j’ai compris que la Turquie souffrait de nombreux problèmes », écrit-il, avant de dénoncer l’autoritarisme du gouvernement turc, les relations qu’entretiennent Sarajevo et Ankara et la politique « balkanique » d’Ahmet Davutoğlu, le ministre des Affaires étrangères d’Erdogan. « C’est de la véritable m… propagandiste qui attire les musulmans de Bosnie […] On voit maintenant ce qui se cache derrière la Turquie », conclut l’article. « Le ‘parc Picin turc’ n’est que la pointe émergé de l’iceberg. Le danger est réel, et concerne tous ceux qui acceptent stupidement ces politiques néo-ottomanes ».

Rajko Vašić a également qualifié sur son blog de « bâtards » les étudiants de Banja Luka qui ont commencé à leur tour à manifester. Cette déclaration a profondément choqué, y compris en Republika Srpska, au point que ce très proche de Milorad Dodik a dû présenter sa démission.

Les partis serbes de Bosnie ont aussi cherché à exploiter le blocage du Parlement pour dénoncer, une fois de plus, « le manque de sécurité à Sarajevo ». Pendant les manifestations, une députée du Parti démocratique serbe (SDS), Aleksandra Pandurević, a écrit sur twitter un message qui a indigné les manifestants : « la manifestation en face du Parlement a été organisée par les partis bosniaques, ils veulent nous lyncher ». Les politiciens de Republika Srpska ont cherché à profiter de la situation, à dénigrer les autorités de Sarajevo. D’après Mladen Bošić, le chef du SDS, les prochaines cessions du Parlement bosnien devraient se dérouler à Pale. « Pour nous, Sarajevo est une ville dangereuse », affirme-t-il.

« Taksim nous a sensibilisé »

Mais la « manifestation anti-serbe », dénoncée par les dirigeants de la RS, n’était bien qu’un rassemblement spontané. « Cela fait longtemps que les citoyens de Bosnie-Herzégovine ne descendent plus dans les rues », déclarait mercredi à l’agence de presse turque Anadolu, un citoyen nommé Aldin Arnautović, père d’un enfant de huit ans. Cet homme fut l’un des premiers à manifester. « Nous avons pris cette décision car nous en avons ras-le-bol des promesses et de l’inaction des hommes politiques. Ce qui est en train de se passer en Turquie nous a marqué et nous pousse à croire que les choses peuvent changer. Il faut bien commencer un jour, nous ne pouvons pas attendre que 10.000 personnes décident de protester ensemble. Si nous raisonnons de cette manière, nous ne résoudrons aucun problème. C’est une manière d’initier le changement ».

Même s’il est encore impossible de prévoir les effets qu’auront ces manifestations, il existe certains points communs frappant entre les mobilisations de Sarajevo et celles d’Istanbul, au-delà même du fait que la première est partiellement le produit du retentissement médiatique de la seconde. Toutes deux se sont déclenchées pour défendre quelque chose qui n’était pas en relation avec une idéologie politique précise et qui, par conséquent, permettait de réunir des citoyens ayant des opinions différentes. En Turquie, les gens se battent pour défendre une place et des libertés. En Bosnie-Herzégovine, pour des enfants. Des droits qui concernent en fait tous les citoyens.

Le précédent bosnien du « parc Picin »

« Ces manifestations sont fondamentalement des actes de résistance au capitalisme. C’est cela le véritable pouvoir à abattre », estime Dejan Cocić, un jeune homme de Banja Luka, un des initiateurs des manifestations du parc Picin, dans la capitale de la Republika Srpska. Il y a un an, ces manifestations s’étaient rapidement transformées en une critique ouverte de l’élite politique au pouvoir. À l’époque, ces rassemblements n’avaient pas eu de succès.

« Nous n’avons pas obtenu ce que nous demandions, mais d’énormes progrès ont été réalisés, les gens se sont sentis responsables et se sont engagés dans les rues ». Pour Dejan, pas de doute, « ce qui se passe à Istanbul rappelle notre situation en Bosnie-Herzégovine. Les gens contestent le pouvoir d’Erdogan, dénoncent le manque de liberté des médias… Pendant les manifestations, la télé ne montre que des documentaires ! C’est la même chose à Sarajevo. Certains problèmes sont capables d’éveiller la conscience de la population. En Bosnie, nous avons compris que le véritable pouvoir appartenait aux citoyens, que nous possédions la véritable souveraineté. J’espère que nous serons capable aussi de nous battre pour d’autres problèmes ».

Quelles seront les conséquences de ces journées de mobilisation ? Une fracture dans la passive et tranquille vie politique bosnienne semble s’être ouverte. Mais sera-t-elle assez profonde pour bouleverser les institutions et les rapports entre la classe politique et les citoyens de Bosnie ?

La Bosnie-Herzégovine devra peut-être attendre de « nouvelles personnes », comme l’écrit Nidžara Ahmetašević sur Radio Sarajevo, « des gens qui ne voudrons pas être manipulés, des personnes qui ne sauterons par la fenêtre quand une mère avec son enfant en fauteuil roulant viennent frapper à leur porte, des gens qui sauront s’engager pour construire un État nouveau […], des gens, conclut l’article, qui pourront s’imposer quand les politiciens actuels auront quitté le pouvoir. Quand une bonne partie des hommes politiques seront en prison, les autres disparaîtront des institutions et de la vie publique ».

Leur presse (Rodolfo Toè, correspondant à Sarajevo, Le Courrier des Balkans, 11 juin 2013)

Publié dans General | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur [Sarajevo] « Une seule planète, un seul combat »

Copwatch, police in the viewfinder

Film release : “Copwatch, police in the viewfinder”

On Monday 27 May an hour long ‘copwatch’ documentary was aired on a Canal+, a national French tv channel, linking monitoring of police brutality in Paris, Lille, New York and Calais.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/105.jpg

VOIR LA VIDÉO

The investigation ends with Calais; profiling some of the years of footage No Borders have documented of police harassment and abuse in the streets and squats; arbitrary and repeated raids, ID controls and arrests of undocumented (and documented) people.

It gives insight into the aggression, violence, threats, intimidation, sexual propositions, insults and sadistic behaviour of policing in Calais, which is very much the norm against sans papiers, asylum seekers and refugees – as well as against those who document or intervene. Including examples of cops’ consistent attempt to stop people filming by smashing their cameras.

The film also gives homage to our missed comrade, Marie Noelle, one of the first people in Calais to document, confront and disrupt the police head on.

And also singles out some of the more brutal border cops in Calais.

Here in France it is illegal to publish footage of cops without their consent. It is of course in the interest of the authorities to keep the reality of policing hidden and control information; to keep a hold on the propaganda machine as mouth piece to sensationalist reporting that legitimizes their xenophobic policies.

And by keeping the brutality of border regimes out of sight and out of mind of the public it is easier for them to uphold the myth that they are acting for the ‘security’ and safety of the masses…

But despite their threats and draconian measures to control people and information, people continue to expose, intervene and subvert their regimes. Persecution of people will be met with resistance, and will not be silenced.

Calais Migrant Solidarity, 1er juin 2013

Publié dans La police travaille, Les révoltes des migrants, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur Copwatch, police in the viewfinder

Bas les pattes sur Fouad Harjane !

Un militant condamné à 40’000 euros de dommages pour avoir occupé une voie ferrée en 2006

Pour une action d’occupation des voies ferrées pendant le mouvement étudiant contre le CPE, en 2006, un militant messin a été condamné en mars à 40’000 euros de dommages et intérêts.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0113.jpg

VOIR LA VIDÉO

Il se remet à peine de la stupéfiante nouvelle. Le 23 mars, Fouad Harjane, un jeune militant messin de la CNT était condamné à 40’000 euros de dommages et intérêts à l’endroit de la SNCF pour une action de blocage menée… en 2006.

Les faits remontent au mouvement étudiant contre le « Contrat première embauche » (CPE). Fouad était alors étudiant en développement de projets culturels. Au point le plus chaud du bras de fer, le 30 mars, il est interpellé avec une poignée d’étudiants au cours d’un après-midi d’action. Un groupe d’environ 800 jeunes s’était installé pendant une heure sur les voies de la gare SNCF, puis devant la chambre de commerce et d’industrie pour des blocages temporaires. Il est interpellé alors que le groupe commence à bloquer un axe très circulant du centre-ville de Metz.

« J’ai tout assumé tout de suite, raconte le militant, sept ans après les faits. Je n’ai pas nié et j’ai donné ma vraie identité ».

Il est relâché après 4 heures de garde à vue avec une poursuite pour délit d’entrave à la circulation ferroviaire. Le lendemain, Jacques Chirac, alors président de la République, annonce qu’il enterre la loi à peine votée.

Une peine d’amende en correctionnelle

Il passe en jugement en septembre 2006 avec d’autres jeunes militants interpellés et écope de 150 euros d’amende pour l’action à la gare SNCF. Un an plus tard, en appel, la cour se déclare incompétente et renvoie le procès en janvier 2009. Mais il manque son jugement, faute d’avoir reçu la convocation après un changement d’adresse.

C’est en novembre 2011 qu’il apprend sa condamnation, au hasard d’un contrôle d’identité pendant un collage d’affiches. Après un dernier atermoiement (il fait opposition au jugement, puis se rétracte), il est finalement condamné en janvier 2012 à 300 euros d’amende.

5729 minutes de retard

Une procédure en civil s’ouvre alors pour déterminer les dommages et intérêts et c’est là que tombe la véritable sanction : le tribunal suit la demande de la SNCF qui estime que l’action a entraîné « 5729 minutes » de retard. L’entreprise demande une indemnisation à raison d’« un coût horaire de 414,06 euros ». Fouad est condamné à 39’500 euros de dommages le 23 mars 2013, auxquels s’ajoutent 800 euros de frais de justice.

« Je suis un peu choqué par cette décision, commente Maître Ralph Blindauer, l’avocat de Fouad. Ils étaient plusieurs centaines d’étudiants à occuper les voies. C’est une erreur d’interprétation du droit ».

La peine a été suspendue par un nouvel appel qui devrait être examiné dans un an. D’ici là, Fouad a un double espoir. Politique, d’abord, alors que le débat sur l’amnistie sociale vient de mettre à couteaux tirés le gouvernement et les forces politiques à sa gauche. Fouad tente de mobiliser autour de son cas pour qu’il soit ajouté à la liste des militants syndicaux condamnés après des actions politiques, concernés par le projet de loi d’amnistie du Front de gauche. Cette perspective est plus qu’incertaine, car le texte a été renvoyé aux calendes grecques par la majorité socialiste.

Fouad, aujourd’hui secrétaire confédéral de la CNT aux relations médias espère mettre sur pied une série de mobilisations dans ce sens. « C’est clairement un jugement politique. La justice n’a pas réussi à nous faire passer pour de dangereux terroristes anarchistes, alors elle s’appuie sur le civil pour me sanctionner », estime le militant.

Fouad espère aussi faire plier la SNCF et obtenir son retrait du dossier. Il a un an pour faire pression en ce sens. La SNCF, contactée ce mardi, ne « commente pas les décisions de justice ».

Leur presse (Erwan Manac’h, Politis.fr, 11 juin 2013)

Publié dans Activités de la CNT | Marqué avec , , , , , , | Commentaires fermés sur Bas les pattes sur Fouad Harjane !

[Bagnolet, Seine-Saint-Denis] Transfolies le 15 juin (et quelques infos récentes sur le Transfo)

Dernièrement, face aux menaces d’expulsion qui planent plus ou moins sur le Transfo, ce texte a été écrit :

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/0511.jpg

VOIR LE TRACT

Quoi qu’il en soit, les activités continuent, avec notamment samedi prochain, de 13h à 19h, les « Transfolies », avec des jeux, des ateliers, des pestacles, à manger, etc.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/069.jpg

Ensuite, on pourra aller sur la place de la Fraternité (à Montreuil-Bagnolet, à cinq minutes à pied). Une bouffe et une projection-vidéo en plein air y seront organisées par le collectif « Prenons la ville » :

Sur la place de la Fraternité à Bagnolet (ou au Rémouleur s’il pleut)
Repas à prix libre à 20h et projections à la nuit tombée en solidarité avec les Bara, collectif de migrants récemment arrivés en France dormant en ce moment autour du foyer Bara.
• Les Barbapapas, 0h15 (dessins animés, épisodes sur la ville et les problèmes de logement)
• Miracle à Milan, 1h30, de Vittorio de Sica et Cesare Zavattini, 1951, VF (c’est sur un terrain vague dans la banlieue de Milan que des personnes vivent et reconstruisent ensemble leurs habitations. Jusqu’au jour où le propriétaire veut les chasser du terrain…)

Le Transfo
57 av. de la République – 93170 Bagnolet
(Métro Gallieni ou Robespierre)

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes du logement | Marqué avec , , , , , , | Commentaires fermés sur [Bagnolet, Seine-Saint-Denis] Transfolies le 15 juin (et quelques infos récentes sur le Transfo)