[Chronique de Youv derrière les barreaux] « La contestation est en chacun de nous, refuser de plier est un devoir »

http://juralib.noblogs.org/files/2012/09/0513.jpg[11 septembre 2012]
Héros anonyme

Printemps arabe un jeune vendeur ambulant tunisien refuse de se soumettre au péril de sa vie il a préféré s’immoler pour contester la dictature d’un gouvernement oppresseur suite à cet acte de désespoir [ont] fleuri des milliers de Mohamed des milliers d’anonymes relèvent la tête se reconnaissent en ce petit vendeur ambulant tunisien.

La machine est en marche la Tunisie suivie bientôt par l’Égypte et d’autres pays arabes marchent et se battent pour leur liberté. Le printemps arabe est né Mohamed venait d’être le grain de sable qui a enrayé la machine de cette bande de dictateurs qui tuaient, pillaient, leur propre peuple. Ils en étaient les garants, mais ils étaient leurs bourreaux. La contestation est en chacun de nous, refuser de plier est un devoir.

Mohamed héros anonyme qui s’est sacrifié pour son peuple vendeur ambulant des rues tunisiennes devenu exemple de dignité et de courage pour chacun de nous.

Chacun a son combat peu importe l’issue, l’essentiel c’était de se battre pour ce que l’on croit juste. Rester insoumis.

Du fin fond de ma cellule française j’ai vécu ces événements avec joie, la marche vers la liberté de ces peuples m’a fait chaud au cœur, m’a rempli d’espoirs.

Ta vie n’a de sens que si tu lui en donnes ces peuples venaient de donner un sens à la leur. Je me sens solidaire et concerné par ces luttes par mon histoire d’immigré en France.

Une pensée pour tous ces anonymes tous ces héros ordinaires qui se battent chaque jour pour rester dignes.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/012.pnghttp://juralib.noblogs.org/files/2013/06/022.png

[La Chronique de Youv derrière les barreaux est disponible en téléchargement gratuit sur le site des Éditions Antisociales. Elle est à suivre sur le compte Facebook dédié.]

 

ÉGALEMENT AU CATALOGUE DES ÉDITIONS ANTISOCIALES

INCONTRÔLABLES
DE BRUNO DEIANA

« Leur but était de faire entendre la voix Citéenne, celle qui ne demandait qu’une réelle égalité et ce dès le berceau… Le Partage ! Un peu plus pour tous et moins, beau­coup moins, pour certains… Ces goinfres en minorité reconnue, constatée… Mais ils tenaient par-dessus tout à une reconnaissance, notre dû, pour tous les avantages que le peuple avait octroyés aux puissants sous la contrainte démocratique… L’Arnaque ! Reconnaître, admettre, tout le mal qu’elle nous a fait entre les mains de faux républi­cains… Ainsi répétaient sans cesse que la démocratie devait appartenir au peuple et non l’inverse… Elle devait lui revenir, être sa force et non pas celle de quelques-uns l’employant aux dépens du plus grand nombre… Leur souhait, simple à en crever, était de remettre les êtres, les choses, à leurs justes places, pas plus ! Le bien, le mal, discer­naient, avaient su faire la part des choses et c’est pourquoi avaient placé les êtres en priorité… Possédaient leur libre arbitre, leur savoir, leur éducation, et toute leur lucidité – celle de cité… Détenaient une intelligence que je qualifierais d’humaine, humaniste… Ce qui leur permit d’agir comme ils l’avaient fait, et bien fait… Révolution ! La violence engendre la violence… Elle fut leur dernière extrémité, la seule arme dont ils disposaient et dont ils se servirent pour faire du bien… Sévirent au nom de tous les opprimés de ce Marché de dupes. Et ce moyen – cette fin – était celui qu’avait toujours craint l’€lite racailleuse de ce pays de cons… » (p. 144-145)

Ce contenu a été publié dans Beau comme une prison qui brûle, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.