[Caen, 25 novembre 2013] Au tribunal pour avoir manifesté contre le nucléaire

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpg

Rassemblement en soutien aux inculpé-e-s de Valognes dont certaines seront en procès à Caen :

Lundi 25 novembre 2013 – 13h
Devant la cour d’appel de Caen
Place Gambetta

Soyons nombreux/euses

Le 23 novembre 2011, à l’occasion du passage d’un train transportant des déchets nucléaires hautement radioactifs destinés à être stockés en Allemagne, environ 500 personnes se réunissent près de Valognes, dans la Manche, dans le but d’exiger l’arrêt immédiat du nucléaire, appelant à une mobilisation populaire massive, à l’image de celle à l’œuvre outre-Rhin.

Rassemblements, actions directes de déballastage, marches, clowns, communiqués aux médias, autant de formes d’action différentes menées en parallèle qui ont prouvé que chacun peut trouver sa place dans cette lutte, pour un harcèlement permanent d’Areva, EDF SA et leurs petits copains du gouvernement.

Malgré le fait que le départ du convoi était avancé de 24 heures nous avons réussi tous ensemble à retarder le train de quelques heures et son voyage jusqu’en Allemagne, n’a jamais pris autant de temps !

De dépit, les CRS ont embarqué une vingtaine de personnes et deux d’entre elles sont REconvoquées le 25 novembre à Caen pour vol de canette de soda, et présence sur les voies ferrées.

L’une avait été condamnée le 31 janvier 2012, à 300 € d’amende pour avoir récupéré au sol quelques canettes de soda. Cette condamnation fut assortie d’une autre d’un mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir refusé le prélèvement de son ADN.
Une autre militante prévenue pour intrusion sur la voie ferrée ce même 23 novembre 2011 a été relaxée de cette infraction le 7 février 2012 par le tribunal de Cherbourg. Ce fut la première de 7 relaxes (sur 9 personnes poursuivies) qui font suite à ce temps d’action, une première qui a valu un appel du parquet de Cherbourg la renvoyant de nouveau devant les tribunaux.

Même si une seule des manœuvres du parquet a pour l’instant abouti à une condamnation (500 € pour un photographe qui n’était même pas sur place), les procédures qui se sont enchaînées impliquent des frais de justice qui s’amoncèlent. La solidarité financière est aussi de mise pour pouvoir faire face à la répression : Merci d’envoyer vos dons à l’Association pour la solidarité et l’aide juridique (chèque à l’ordre de APSAJ, mention VSC au dos), 6 cours des Alliés, 35000 RENNES.

Valognes stop Castor, 11 novembre 2013

Publié dans Luttes antinucléaires | Marqué avec , , , , | Un commentaire

[Trêve hivernale en Suisse] Des copains qui vivaient dans une ferme avec caravanes et camions, avec des poules, cochons, chiens se sont fait expulser juste avant l’hiver

La police déloge les squatters de Chavannes-de-Bogis

Vaud — Plus de 70 policiers sont intervenus ce matin dès 6h30 pour déloger des squatters installés dans une vieille ferme à Chavannes-de-Bogis. Dix-huit personnes ont été interpellées et identifiées.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/11/012.jpg

La ferme occupée a été évacuée ce matin.

La Municipalité a demandé à la police de procéder à l’évacuation forcée, au terme de la procédure d’expulsion. Tôt lundi, une septantaine de gendarmes sont intervenus en nombre sur le site du « Ruclon » : ils ont expulsé les squatteurs et vidé les locaux des véhicules, caravanes, animaux, mobilier et autres objets de valeur appartenant aux occupants.

Le bâtiment, qui doit être détruit à terme, est totalement insalubre, ont expliqué dans un communiqué commun la commune et la police cantonale vaudoise. L’électricité y a été coupée il y a plusieurs mois.

Les squatters allument régulièrement des feux dans la bâtisse pour se chauffer, contrevenant à la Loi sur l’aménagement du territoire et aux directives de l’Établissement cantonal d’assurance. Ils mettent leur sécurité en danger et celle des locataires légitimes qui logent dans la maison contiguë au squat, ajoute le communiqué.

Par surprise

Après avoir sécurisé la zone, la police a interpellé et identifié 18 personnes : sept femmes et onze hommes. « Cela s’est passé dans le calme. Nous sommes intervenus tôt le matin, par surprise », a indiqué Philippe Jaton, porte-parole de la police vaudoise.

La Société protectrice des animaux a évacué des chiens, des poules et des cochons. En présence d’un notaire, des déménageurs et un dépanneur ont emmené le mobilier et les véhicules.

Au terme de l’intervention, des maçons et des menuisiers ont commencé à condamner portes et fenêtres afin d’empêcher toute introduction dans la maison.

Leur presse (ATS/LeMatin.ch, 4 novembre 2013)

Publié dans Luttes du logement | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur [Trêve hivernale en Suisse] Des copains qui vivaient dans une ferme avec caravanes et camions, avec des poules, cochons, chiens se sont fait expulser juste avant l’hiver

Plusieurs milliers d’employés du secteur textile ont protesté lundi contre le nouveau salaire minimum décidé au Bangladesh, forçant 140 usines à fermer leurs portes

Bangladesh : nouvelles manifestations de salariés du textile

Dacca – Plusieurs milliers d’employés du secteur textile ont protesté lundi contre le nouveau salaire minimum décidé au Bangladesh, forçant 140 usines à fermer leurs portes, selon la police et les industriels.

Le gouvernement a récemment décidé d’augmenter de 76% le salaire minimum, à 68 dollars, en décembre mais des syndicats relèvent que les employés du textile les plus expérimentés ne profiteront pas de cette mesure et que certains patrons ont réagi en diminuant les indemnités transport et repas.

Des scènes de violence ont éclaté à Ashulia, banlieue de la capitale, Dacca, où sont installées de nombreuses usines textiles travaillant pour de grandes marques occidentales mais également à Gazipur, au nord de Dacca, selon la police.

« Au moins 10.000 employés ont manifesté à Konabari (district de Gazipur, ndlr). Ils ont lancé des pierres sur la police. Nous avons riposté avec des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes », a dit un porte-parole de la police, Shamsur Rahman à l’AFP.

Les manifestants sont essentiellement des salariés expérimentés en colère contre l’absence de revalorisation de leur paye, a-t-il ajouté.

Selon l’association des fabricants et exportateurs de textiles, quelque 140 usines ont dû fermer lundi en raison de ces manifestations.

Malgré la récente augmentation des salaires, les ouvriers du textile au Bangladesh restent parmi les moins bien payés au monde.

L’effondrement en avril, avec un bilan de 1.135 morts, du complexe Rana Plaza, qui abritait plusieurs ateliers de production, avait fait découvrir les piètres conditions de travail et les salaires de misère des ouvriers du secteur.

Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 18 novembre 2013)

Publié dans Radicalisation des luttes ouvrières | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur Plusieurs milliers d’employés du secteur textile ont protesté lundi contre le nouveau salaire minimum décidé au Bangladesh, forçant 140 usines à fermer leurs portes

[Bangladesh] Malgré un relèvement de salaire, les ouvriers ne lâchent rien

Bangladesh : les patrons du textile consentent à relever les salaires

Le patronat du secteur textile au Bangladesh a déclaré jeudi 14 novembre avoir accepté d’augmenter de 77 % le salaire minimum, mais la police a eu recours dans le même temps aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc pour disperser de nouvelles manifestations d’ouvriers réclamant des augmentations plus fortes.

Le Conseil officiel des salaires du Bangladesh a proposé de relever à 68 dollars par mois le salaire minimum, à la suite d’une série d’accidents mortels survenus cette année dans les ateliers textiles, qui ont braqué l’attention de la communauté internationale sur les mauvaises conditions de travail et les très bas salaires dans ce secteur.

Les patrons des entreprises textiles ont accepté la proposition du Conseil mercredi soir, lors d’une rencontre avec la première ministre bangladaise, Cheikh Hasina.

DES OUVRIERS DANS LA RUE

Des ouvriers réclamant un salaire de 100 dollars par mois sont descendus dans les rues manifester jeudi, bloquant de grands axes et s’en prenant à des ateliers de la zone industrielle d’Ashulia, dans les faubourgs de la capitale, Dacca. La police a eu recours aux canons à eau et a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, ont rapporté des témoins. Plus de 50 personnes, dont des policiers, ont été blessées. « Nous continuerons de manifester jusqu’à satisfaction de nos revendications », a dit un protestataire.

Les ateliers d’Ashulia fournissent des marques occidentales comme Walmart, H&M, Gap et Eagle Outfitters. Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de textile, secteur employant environ quatre millions de personnes dans 3200 usines.

Leur presse (LeMonde.fr avec Reuters, 14 novembre 2013)

Publié dans Radicalisation des luttes ouvrières | Marqué avec , , , , , , , | Commentaires fermés sur [Bangladesh] Malgré un relèvement de salaire, les ouvriers ne lâchent rien

[Paris] Des nouvelles des mobilisations lycéennes contre les expulsions de sans-papiers

Depuis mi-octobre, ça bouge pas mal du côté de la capitale.
Résumé :

> Manifs les 17 et 18 octobre

> Roman-photo diffé pendant les manifs des 5 et 7 novembre :

http://juralib.noblogs.org/files/2013/11/03.png

TÉLÉCHARGER LE ROMAN-PHOTO

> Récit à plusieurs voix d’une semaine de mobilisation lycéenne (manifs, blocages et actions directes du 3 au 7 novembre)

> Blocage et arrestation à Colombes (banlieue parisienne) le 5 novembre

> Blocages vénères en banlieue parisienne le 12 novembre

> Prochaines manifs lycéennes à Paris, jeudi 14 (midi à Bastille) et samedi 16 novembre

Sans-titre-diffusion

Publié dans Éducation, Les révoltes des migrants | Marqué avec , | 2 commentaires

[Bagnolet (93)] Des news du Transfo

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1306834526.jpg

Tout d’abord, le Transfo a un an, ça y est.
On n’a pas l’intention que ça s’arrête, mais sachez que les bâtiments B, C et D du Transfo passent en procès la semaine prochaine. Rendez-vous mardi 19 novembre 2013 au Tribunal d’Instance de Pantin, à 9h30, au 41 rue Delizy, Pantin, métro Église de Pantin.

Quoi qu’il en soit, les activités continuent toujours et encore. Le programme de novembre est téléchargeable ici.

Les activités « régulières » poursuivent donc leur bonhomme de chemin : l’assemblée chaque dimanche bien sûr, mais aussi le k-fé disjonc’thé tous les jeudis, l’atelier bricolage, la distribution gratuite de fruits et légumes bio, l’atelier théâtre, le nouvel atelier yoga, etc.).

Et prochainement :

• Samedi 16 novembre : Soirée de lancement de http://paris-luttes.info/

• Samedi 23 novembre : Concert de rap en soutien aux Pieds dans le Plat

• Dimanche 24 novembre : Théâtre-Forum “Hors de ses bras”

• Jeudi 5 décembre : Café-concert avec les Violoneuses

Le Transfo
57, avenue de la République
Bagnolet (Seine-Saint-Denis)

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes du logement | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur [Bagnolet (93)] Des news du Transfo

[Marseille, samedi 16 novembre] La situation des « sans-papiers » de Calais

http://juralib.noblogs.org/files/2013/11/01.jpg

TÉLÉCHARGER LE TRACT

Publié dans Les révoltes des migrants | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur [Marseille, samedi 16 novembre] La situation des « sans-papiers » de Calais

[Flics, porcs, assassins] La délation est un vilain défaut

Il dénonce son fils à la police pour lui donner une leçon, la police le tue

Tyler Comstock, qui avait volé la voiture de son père, a été abattu par la police à Ames (Iowa, États-Unis).

http://juralib.noblogs.org/files/2013/11/01.jpeg

La course-poursuite fatale s’est terminée sur le campus de l’Iowa State University.

« Il est parti avec ma voiture, j’ai appelé la police et ils l’ont tué ». La leçon que James Comstock voulait donner à son fils, s’est terminée tragiquement lundi 4 novembre à Ames (Iowa, Etats-Unis), rapporte le Des Moines Register (en anglais).

Tout commence par une banale dispute familiale autour d’un paquet de cigarettes. « Je ne voulais pas lui en acheter », raconte le père au quotidien local. Furieux, son fils, Tyler, décide de partir avec la voiture de son père, sans autorisation. Le père appelle alors la police pour signaler le vol du véhicule.

« Nous ne comprenons pas »

Cette dernière prend la voiture en chasse. La course-poursuite prend fin sur le campus de l’Iowa State University. Le policier Adam McPherson percute la voiture du jeune homme et lui demande d’arrêter le moteur. Il refuse. Le policier ouvre le feu sur le jeune homme désarmé et tire six balles. Tyler est mortellement touché.

La famille ne comprend pas. « Il n’a pas éteint le moteur, alors on va tirer sur lui ? Nous sommes perdu et nous ne comprenons pas », a réagi son beau grand-père, Gary Shepley. La police locale ne comprend pas non plus le comportement de son agent. Il a été mis au repos en attendant les résultats de l’enquête.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/11/02.jpeg

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Francetvinfo.fr, 10 novembre 2013)

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , , , , , | Commentaires fermés sur [Flics, porcs, assassins] La délation est un vilain défaut

[Arabie Saoudite] Rafles et affrontements avec les flics – 9 novembre 2013

Depuis le début de la semaine dans la ville de Ryad, les flics saoudiens mènent des opérations d’arrestations contre les sans papiers. Cela fait suite à l’annonce par le gouvernement de la fin d’une “période de trève” pendant laquelle les sans papiers qui vivaient sur le territoire devaient soit régulariser leur situation, soit partir, sous peine d’être emprisonnés. Des centaines de milliers de migrants sont partis mais beaucoup d’autres sont restés. Ces opérations ont conduit à plusieurs milliers d’arrestations et à la mort d’une personne (accusé par les flics d’avoir voulu se saisir de l’arme d’un policier).

Mais samedi (9 novembre), tout ne s’est pas passé comme prévu pour la police. Des personnes se sont regroupées pour manifester et s’affronter aux flics à coups de pierres et autres projectiles dans le quartier de Manfouha. Il y aurait 2 morts, 68 blessés et 561 arrestations.

Repris de la presse – Sans papiers ni frontières, 9 novembre 2013

Publié dans Les révoltes des migrants | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur [Arabie Saoudite] Rafles et affrontements avec les flics – 9 novembre 2013

[Rennes] Du bon usage de la manif

http://juralib.noblogs.org/files/2013/11/03.jpg

VOIR L’ARTICLE

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Ouest-France, 9 novembre 2013)

Publié dans Éducation, Les révoltes des migrants | Marqué avec | 2 commentaires

Nouvelles de Montpellier

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1306834526.jpg

Sa Maire La Pute !

Mais quand même… Ce Mardi 5 novembre à Montpellier, au 18 rue Pages, en fin d’après midi, une énième expulsion illégale (absence de procédure judiciaire et ce malgré une présence de plus de 48 heures sur les lieux) a eut lieu, durant la trêve hivernale, de la part de la police nationale, encore un coup de P*** !

Les squatteurs, voyant un groupe d’intervention forcer la porte du bâtiment, se sont réfugiés sur les toits et ont ainsi été assiégés durant plus de 4 heures. La police refuse alors de prendre en compte les preuves de présence des habitants depuis plus d’une semaine et cherchent à évacuer les gens postés sur les toits. Mais devant l’obstination des squatteurs à ne pas quitter les locaux, la police a eu une réaction surprenante : elle a tout simplement confisqué l’échelle ainsi que la béquille d’une des personnes située sur la toiture, les empêchant ainsi de redescendre.  L’humour de la police va plus loin : ils ont trouvé de bon goût d’asperger leurs affaires de produits ménagers (ah ah ah, petite boutade de la brigade ! Pour une fois les squatteurs sentirons bon…) et de couper l’électricité, tout en tenant des propos insultants sur leurs mamans (pourtant pas présentes sur les lieux).

Après ces bonnes blagues, ils décident de partir en laissant les 4 personnes sur le toit et passent le relais à une société privée de gardiennage, qui a bloqué l’accès au bâtiment pendant près de 48 heures alors que des personnes étaient encore présentes à l’intérieur des locaux. Les squatteurs ont eut le plaisir d’avoir le soutien d’une partie du voisinage, curieux de voir un tel dispositif mis en place mais néanmoins coutumier des expulsions répétées dans la ville.

Jeudi 7 novembre, en fin de matinée, alors que le vigile se demande toujours pourquoi il bloque l’entrée du bâtiment, les squatteurs entendent des bruits de pas sur la toiture… Le temps d’apercevoir les ombres des casques de la brigade d’intervention spéciale, postée sur les toits, les  voitures et fourgons de police encerclaient déjà le bâtiment. En tout, une trentaine de képis pour déloger deux squatteurs…

Après avoir longuement hésité à leur passer oui ou non les menottes,  un agent des forces de l’ordre fait malencontreusement exploser une bombe lacrymo dans le quartier, alors que les deux interpellés étaient déjà en route pour le commissariat.

La nullité de l’action, malgré un tel dispositif, pourrait paraître surprenante… Pourquoi dépenser tant de pognon pour deux squatteurs ? La mairie aurait pu, après tout, lancer une simple procédure d’expulsion…

Le bâtiment en question, dont la mairie est, en effet, en partie actionnaire, appartient à la SERM qui a également comme autres actionnaires, la caisse d’épargne, DEXIA, Crédit Local de France, ainsi que le Crédit Mutuel Méditerranéen, le Crédit Lyonnais et MERCADIS…

La SERM qui affirme pourtant que « par son statut mixte public/privé, elle peut se permettre, dans une vision à long terme, des prises de risques en faveur de l’intérêt public, en cohérence avec sa démarche de société responsable »,  n’a pas franchement la fibre sociale… En fait, ce serait plutôt dégage et SERM’ta gueule!

Adepte de spéculations immobilières et d’expropriations, la SERM récidive et vide encore un autre logement du centre ville, poursuivant ainsi son projet de gentrification [La gentrification (mot anglais de gentry, « petite noblesse ») est un phénomène urbain par lequel des arrivants plus aisés s’approprient un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés, transformant ainsi le profil économique et social du quartier au profit exclusif d’une couche sociale supérieure]. Banques et assurances se gavent tranquillement en délogeant les personnes de leur habitation, grâce à l’appui navrant des forces de l’ordre, le tout sous le regard bienveillant de la préfecture qui finance allègrement les interventions d’expulsions.

Et voilà que la police squatte les bâtiments,
tandis que la SERM monopolyse le quartier !

Communiqué le 9 novembre 2013

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes du logement | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Nouvelles de Montpellier

Résistons Ensemble n° 124 – novembre 2013

http://juralib.noblogs.org/files/2013/11/02.jpg

TÉLÉCHARGER LE BULLETIN

Résistons Ensemble

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec | Commentaires fermés sur Résistons Ensemble n° 124 – novembre 2013

[Flics, porcs, assassins] Les schmitts travaillent à La Ferté-Saint-Aubin

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpg

Loiret : un jeune décède après une décharge de pistolet électrique

Un jeune homme de 21 ans est mort dimanche matin lors d’une bagarre à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret), après avoir reçu une décharge de pistolet électrique Taser tirée par un gendarme qui tentait de le maîtriser.

Une dizaine de gendarmes étaient intervenus à La Ferté-Saint-Aubin pour séparer deux cousins qui se battaient dans la rue, après avoir passé la soirée chez des amis.

Un militaire du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) d’Orléans a fait usage de son pistolet électrique pour maîtriser l’un des deux hommes.

Selon le parquet d’Orléans, une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte. « L’enquête doit établir s’il y a un lien de causalité directe entre l’usage du Taser et le décès. Pour l’instant, rien n’est avéré ni écarté », a expliqué Franck Rastoul, procureur de la République d’Orléans.

« Le Taser a été utilisé dans des conditions normales, dans un contexte de violence et d’attroupement », ajoute le procureur. Pour l’heure, le gendarme auteur du tir a été entendu par les militaires de la section de recherches d’Orléans. « Aucune faute n’est, à cette heure, retenue contre lui, reprend Franck Rastoul. Le Taser est en cours d’exploitation, notamment pour connaître précisément le temps d’utilisation. »

Une autopsie de la victime sera pratiquée mardi à l’institut médico-légal de Tours (Indre-et-Loire).

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeParisien.fr avec l’Agence Faut Payer, 4 novembre 2013)

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , , | Un commentaire

[Lyon, 23-24 novembre] Salon des éditions libertaires

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/09.jpg

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/08.jpg

Publié dans General | Marqué avec | Un commentaire

[Mexique] Les hommes morts ne violent pas

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/051.jpgMexique : la police aux trousses de Diana, justicière de femmes violées

Les autorités mexicaines sont à la recherche d’une justicière de femmes violées à Ciudad Juarez, à la frontière avec les États-Unis, ayant revendiqué les assassinats de deux conducteurs d’autocar, a annoncé le ministère public de l’État de Chihuahua.

Les deux conducteurs ont été abattus d’une balle dans la tête la semaine dernière à Ciudad Juarez, ville connue pour avoir été le théâtre d’une vague de crimes sans précédent contre des femmes ces dernières décennies. Dans les deux cas, des témoins ont identifié le tueur comme étant une femme.

Les autorités judiciaires du Chihuahua avaient dans un premier temps suivi la piste d’une vengeance ou d’un crime passionnel, a indiqué à l’AFP son porte-parole Arturo Sandoval.

Mais samedi, plusieurs organes de presse de l’État ont reçu un message anonyme revendiquant ces deux assassinats signé par Diana, chasseuse de chauffeurs. Les conducteurs d’autocar ont souvent été visés par des accusations d’agressions sexuelles, notamment de femmes faisant des horaires de nuit dans les maquiladoras, les manufactures américaines installées le long de la frontière.

Mes camarades et moi avons souffert en silence, mais nous ne pouvons plus nous taire, nous avons été victimes des violences sexuelles de conducteurs qui assuraient les liaisons nocturnes des « maquilas » ici à Juarez, mais même si les gens connaissent notre souffrance, personne ne nous défend ni ne fait rien pour nous protéger, explique cette lettre.

Ils croient que nous sommes faibles parce que nous sommes des femmes (…) Je suis un instrument de vengeance, ajoute le texte, prévenant de nouveaux assassinats à venir.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/06.jpgSelon M. Sandoval, les autorités ont dressé un portrait-robot de cette femme, qui selon des témoins serait une brune d’une cinquantaine d’années, mesurant environ 1,65 m et utilisant une perruque blonde. Des policiers en civil ont également été déployés sur les lignes d’autocar concernées et 12 cas de viols perpétrés par des conducteurs d’autobus sont actuellement étudiés par la police pour tenter d’établir si la suspecte fait partie des victimes.

À Ciudad Juarez, quelque 200.000 ouvrières travaillent jour et nuit, par roulement, dans les usines d’assemblage de produits manufacturés ensuite exportés vers les États-Unis ou le Canada.

Dans les années 1990 et au début des années 2000, cette municipalité voisine d’El Paso (Texas) avait été le théâtre d’une vague sans précédent de meurtres de femmes accompagnés de violences sexuelles. Cette situation, mêlée à la violence liée au trafic de drogue, avait valu à la ville le titre peu envié de capitale mondiale du meurtre.

Depuis peu, dans la foulée du déploiement de l’armée dans la région, Ciudad Juarez a vu son taux d’homicide diminuer après un pic de plus de 3.000 meurtres en 2010.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/07.jpg

« Pas une de plus », dit cette pancarte brandie par les Women in Black qui avaient manifesté contre la violence faite aux femmes à Ciudad Juárez en novembre 2009.

Presse violeuse de consciences (Agence Faut Payer, 4 septembre 2013)

Publié dans Luttes féministes | Marqué avec , , , , , , | 2 commentaires

Attaquons la ville-surveillance

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/015.jpg

Depuis quelques années, la mairie installe des caméras de vidéo-surveillance. Noailles, La Plaine, Belsunce. Tout le centre ville. Des milliers de caméras. Elles arrivent et elles sont mal acompagnées. Précédées par leur lot de chantiers, de flics, de fric, d’expulsions, de hausses des loyers, d’artistes et de touristes. Euromed 1 et 2, 2013 capital de la culture, ANRU…

Aménagement du territoire, rénovation urbaine, tout ça pour ne pas dire : expulser les indésirables, détruire les espaces ingouvernables, étendre le contrôle, engendrer des milliards (Mairie, État et Entreprises privées main dans la main) : ILS CONSTRUISENT LA VILLE SUR NOS VIES.

Face à ces offensives, il est difficile de s’opposer frontalement. Tant ces machines de guerre semblent démesurées et inaccessibles, se projetant sur des dizaines d’années. Mais, en même temps, de part son omniprésence, la restructuration de la ville nous offre une multitude d’angles d’attaques. En certains endroits, la machine prend forme. Elle est là, vulnérable, à portée de mains : mobilier urbain, installations d’artistes, stations de Vélos, agences immobilières, panneaux de pub, caméras…

Libre cours à notre imagination. Autant de cibles que l’on peut attaquer, simplement…

Marseille Infos Autonomes

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, La police travaille, Vidéosurveillance, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec | Commentaires fermés sur Attaquons la ville-surveillance

Vidéosurveillance à Boulogne-sur-Mer et ailleurs

À l’approche des élections municipales, les édiles socialistes locaux se sont appropriés un argument électoral de taille : les caméras de surveillance. Ils finissent d’entériner, à l’échelle de la ville, le discours sécuritaire partagé par l’ensemble des partis bourgeois. Rien de bien surprenant. Mais plutôt que de déplorer la perte de nos libertés individuelles (mises à mal depuis longtemps !) il s’agit de porter la critique de la  vidéosurveillance en tant qu’outil comme un autre du contrôle d’une population poussée à bout depuis les années 70 par la « crise du capital ». Lutter contre la (vidéo)surveillance, c’est lutter contre les rapports sociaux générés par le capitalisme lui-même.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/023.jpg

TÉLÉCHARGER LE DOCUMENT

Ci-joint un « 4 pages » réalisé par la Mouette Enragée sur cette question qui dépasse les rivages boulonnais.

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, La police travaille, Vidéosurveillance, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Vidéosurveillance à Boulogne-sur-Mer et ailleurs

À Bagnolet, en banlieue parisienne, l’équipe du Transfo distribue gratuitement fruits et légumes bio

À Bagnolet, en banlieue parisienne, l’équipe du Transfo distribue gratuitement fruits et légumes bio

Pour les squatteurs, rois de la chasse au gaspi, la récup’, c’est le nerf de la guerre. L’équipe suractive du Transfo, immense squat installé depuis novembre 2012 dans d’anciens locaux abandonnés d’EDF, faisait les fins de marché pour récupérer les invendus, aussi bien pour sa propre consommation que pour des cantines collectives ouvertes à tous. Ils sont passés à la vitesse supérieure en se rendant directement à Rungis, le plus grand marché de France et, à force de diplomatie, ont réussi à convaincre quelques maraîchers bio de les fournir largement ? Un exploit dans un univers drastiquement soumis aux normes  d’hygiène et de traçabilité. Il sont même revenus le fourgon bien trop plein, au point de devoir alpaguer les passants pour leur refourguer le surplus. De là est venue l’idée d’organiser tous les samedis, à partir de midi, un marché gratuit avec, au passage, un moyen imparable de lutter à leur échelle contre un gaspillage alimentaire gigantesque.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/041.jpg

En quelques semaines, le Transfo a été dépassé par son succès, les centaines de kilos de fruits et légumes bio disparaissant en quelques minutes, des gens venant même de l’autre côté de la banlieue en ces périodes où les Restos du Cœur ne sont pas encore ouverts, solidarité et écologie allant de pair. L’équipe du Transfo a d’ailleurs décidé de rapatrier le marché de la rue à la cour fermée du squat afin de mieux canaliser la distribution un peu chaotique et de favoriser le dialogue entre squatteurs et amateurs de légumes bio gratuits.

Tout çà se passe finalement dans une ambiance bon enfant. Avec un autre regard des riverains sur un squat qui suscitait d’abord la méfiance, même si s’y multiplient les initiatives, une kermesse ayant attiré cet été nombre d’habitants. Une assistante sociale, informée par des personnes qu’elle suit, est venue par curiosité. Le site du ministère de l’Agriculture a mentionné le marché, omettant de préciser qu’il était organisé par un squat. Ce qui n’empêche pas la mairie et les collectivités en charge des plus précaires d’ignorer l’initiative, d’autant que le squat est expulsable à tout moment.

Leur presse (Jean-Jacques Rue, Siné Mensuel n° 24, octobre 2013)

 

Le Transfo, c’est 4 bâtiments occupés depuis novembre 2012.

Ce lieu de près d’un hectare qui appartient à EDF est vide depuis plusieurs années. EDF est une sale entreprise qui rackette chaque foyer en vendant de l’énergie nucléaire qui nous empoisonne la vie. Elle spécule aussi sur l’immobilier.

Face à cette logique du fric, nous investissons collectivement ce lieu sur des bases non-marchandes. Nous invitons les collectifs et toutes personnes à découvrir, à participer aux différentes activités déjà vivantes, à venir proposer leurs envies, à faire vivre ces lieux dans la gratuité, le partage des pratiques et des connaissances.

Ces mots ne prennent sens que dans des pratiques ancrées dans une lutte contre l’État, le système capitaliste, le sexisme, le racisme et toutes les formes de domination.

Il y a 1 bâtiment d’habitation autonome (c’est déjà complet !) occupé par un collectif d’habitants.

3 autres bâtiments sont dédiés à des activités collectives inscrites dans la lutte, la gratuité et l’ouverture.

Sont en place ou en projet : une petite salle de concert, une salle de réunion, un espace enfant, un espace peinture et banderoles, une cantine et un ciné tournés vers les habitants du quartier, un labo photo, un infokiosque, une bibliothèque technique, un atelier de métallerie, un magasin gratuit…

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/05.jpg

Ce lieu est grand. Il y a de la place pour les initiatives, projets et envies.

C’est ouvert et plein de potentiel, alors venez !

Pour découvrir les espaces, proposer des initiatives :

ASSEMBLÉE DU TRANSFO’
TOUS LES DIMANCHES À 14H

Le Transfo’
57 avenue de la République –
Bagnolet
Métro : ligne 3 Gallieni ou ligne 9 Robespierre

Le lieu a besoin : de canapés, chaises, tables, radiateurs, étagères, vaisselle et matériel de cuisine…

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes du logement | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur À Bagnolet, en banlieue parisienne, l’équipe du Transfo distribue gratuitement fruits et légumes bio

[Révoltes dans les taules] La tête contre les murs…

les murs basculent…

Révoltes, mutineries, évasions, grèves de la faim, campagnes de mobilisation et appels à soutien se succèdent dans les prisons et les centres de rétention en Europe et ailleurs.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/022.jpg

TÉLÉCHARGER LA BROCHURE

À la lecture de certains communiqués et lettres de prisonniers publiés durant l’été, on comprend que les événements successifs se sont parfois répandus. Des blocages et autres actes de résistances dans des taules ont parfois eu lieu pour soutenir des mouvements dans d’autres taules. Un même discours contre les conditions carcérales et l’enfermement s’est fait entendre de communiqués en revendications, et la presse s’est bien gardée de faire le lien entre ces différents évènements. En bref, il y a eu des tentatives de la part des prisonniers et prisonnières pour s’organiser de l’intérieur et résister de multiples façons.

Dans le contexte économique actuel, où nos conditions de survie se dégradent de plus en plus, les prisons et les centres de rétention sont un rouage de la machine à exploiter et à contrôler par lesquels l’État renforce sa domination. Pour maintenir une pression permanente, les salles des tribunaux tournent à plein régime et les prisons de toutes sortes se remplissent.

Cette brochure est une compilation de lettres et communiqués de prisonniers et prisonnières et d’articles de la  presse  qui témoignent des mouvements qui ont eu lieu cet été dans les  prisons et les centres de rétention en France, en Italie, et ailleurs. La liste des événements est loin d’être exhaustive, mais elle permet de cerner un peu mieux l’ampleur de la contestation, de contribuer de l’extérieur à diffuser l’information et relayer des pratiques de résistance, avec la volonté de briser l’isolement « pour qu’enfin on danse sur les ruines de cette porcherie ».

Marseille Infos Autonomes

Publié dans Beau comme une prison qui brûle | Commentaires fermés sur [Révoltes dans les taules] La tête contre les murs…

[Rio] En soutien inconditionnel aux manifestant-es arrêté-es !

Affirmer que nous sommes entré-es en guerre n’est pas une menace, c’est voir la réalité en face. Le pouvoir ne montre aucune intentions de céder, et nous, aucune d’abandonner. Vu l’ampleur que prennent les contestations, il y aura beaucoup de défaites, mais il faut garder à l’esprit que les échecs ne sont jamais définitifs et qu’ils font partie de l’histoire des victoires.

Le 16 octobre, la ville de Rio de Janeiro a pu voir, de nouveau, de quoi la répression est capable. Les  informations divergent encore selon les sources, mais selon le groupe d’avocats « Habeas Corpus » 195 personnes ont été arrêtées, dont 84 personnes qui sont, au jour d’aujourd’hui, encore emprisonnées. Les accusations sont diverses : formations de groupe (ce chef d’accusation est tout nouveau au Brésil : un groupe de 4 personnes, ou plus, est considéré comme crime et peut donc donner suite à de lourdes peines de prison), atteinte à la sécurité de l’État, incendies, dégradation de patrimoine public, coups et blessures, incitation à l’emeute… La nouvelle loi sur l’organisation criminelle est utilisée pour inculper de nombreux arrêté-es, ce qui donne lieu à des absurdités telles que la recherche de leader ou de bénéfices obtenus par les « vandales ». Durant la manifestation du 15 octobre, la police a utilisé ses armes habituelles : gaz lacrymogène, Flash-ball, Tasers et – pour en finir avec les doutes – des armes à feu (un blessé par balle est toujours hospitalisé à ce jour).

Voici donc le résultat catastrophique que l’État impose à ume manifestation appelée par les professeurs d’écoles régionales et municipales. La grève a commencée en août et a comme objectif d’empêcher que l’éducation soit transformée en marchandise. Le gouvernement reste totalement sourd aux demandes du mouvement et se ferme à tout dialogue. Cette grève, cependant, ne peut être comprise si l’on l’isole d’un cycle de révoltes qui explosent dans la ville et dans le pays depuis juin. Les motifs d’indignation sont nombreux, mais il est clair que l’intransigeance du capital sera de plus en plus critiquée.

Cette même semaine, 17 perquisitions ont été effectuées contre des manifestant-es. Des appareils informatiques ont été requisitionés et, des téléphones semblent être sur écoute depuis juin. Nous ne demanderons pas d’autorisations pour résister, nous résisterons. Aucuns barreaux n’emprisonnera notre lutte pour la dignité.

Il est maintenant urgent de construire un réseau de solidarité aux prisonniers. Nous devons rester attentifs quant à leurs destinations et réaliser une campagne massive pour leurs libérations. Il est probable qu’ils ne sortiront qu’avec le versement d’une caution, et il est donc nécessaire que nous nous organisions pour former une caisse de solidarité. Samedi (19/10) il y aura une veillée à Bangu (prison) : nous comptons sur la présence de tous.

Soutien inconditionnel aux manifestant-es arrêté-es !

Marseille Infos Autonomes, 18 octobre 2013

Publié dans Éducation | Marqué avec , | Commentaires fermés sur [Rio] En soutien inconditionnel aux manifestant-es arrêté-es !

[Brazil] Violences policières : un mort de plus à Manguinhos

Ce mercerdi 16/10, la police spécialisée dans la “pacification” de favelas (UPP), a tabassé à mort un jeune de la favelas de Manguinhos, située dans la zone nord de la ville de Rio de Janeiro.

Le lendemain, 17/10, familles et voisins sortirent dans la rue pour manifester leurs colères. L’UPP a ouvert le feu sur les manifestants pour les disperser, ces derniers se défendant à coups de pierres et de morçeaux de bois. Une adolescente à été blessée par balle et est toujours hospitalisée.

“ La vérité est dure, l’UPP aussi est dictature !”

Notes du Forum Social de Manguinhos – FSM  (17/10/2013) :

“Nous, habitants de Manguinhos, faisons ci-dessous le récit de la situations d’aujourd’hui. Encore  un jour de mort, de deuil et de lutte :

Il y avait de nombreux jeunes et enfants dans les rues, et beaucoup de rage. Jetant des pierres sur la police, cette dernière a répondu avec des bombes sonores, et de vraies balles, laissant plusieurs blesséES – une adolescente a été touchée à la jambe.

Nous avons parlé avec la mère de Paulo Roberto, jeune tué le 16/10, et nous soutenons entièrement sa version selon laquelle la mort de son fils est due aux policiers :

“Mon fils n’était pas seul. Ils ont laissé partir les autres, ont bloqué mon fils dans une impasse, et c’est là qu’ils ont fait le massacre de mon fils.”

Aujourd’hui plusieurs abus de pouvoirs eurent lieu à Manguinhos. Des policiers qui menacent la plus jeune soeur du défunt Paulo Roberto, en pointant leurs armes sur elle;  traitant de “putes”, elle et sa mère. La commission des Droits de l’Homme a denoncé les faits, mais nous savons bien que tout cela est pratique courante. De nombreuses, trés nombreuses personnes, se plaignent d’autres formes de violences policières.

Venrdedi 18/10, à partir de 10h, rassemblement à Manguinhos. Bloquons les rues pour dénoncer toute cette violence disproportionnée, irrationnelle et revoltante.

Toute participation sera plus que bienvenue. Elle est nécessaire !

Le discours selon lequel Paulo Roberto était un drogué, connu des services de police, etc.  est utilisé une fois de plus pour justifier ce genre d’actes. Il est l’heure de faire tomber cette hipocrisie et de nous rendre compte que la pratique de la police ne change pas selon la bonne ou mauvaise conduite des personnes ; elle change selon les territoires et principalement selon la couleur de peau.”

Plus d’informations (en portuguais) sur : Passa Palavra e Rede de Comunidades e Movimentos Contra a Violência

Publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur [Brazil] Violences policières : un mort de plus à Manguinhos

[L’Écluse] Expulsion d’un squat à Reims

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/033.jpg

Banderole déployée dimanche matin 20 octobre, à l’occasion du marathon de Reims qui passait devant la maison.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/042.jpg

TÉLÉCHARGER LE TRACT

L’Écluse – centre social autogéré
4 rue de la Cerisaie à Reims

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes du logement | Marqué avec , , | Un commentaire

[Lyon, jeudi 24 octobre] Rencontre « La révolution syrienne : perspectives anti-autoritaires »

Rencontre avec Leila Shrooms, co-fondatrice de Tahrir-ICN, jeudi 24 octobre à 20h à la Plume Noire

Le discours sur le conflit en Syrie est dominé par des considérations géopolitiques, entre autres des questions sur l’intervention militaire étrangère et sur la montée de l’islamisme. Ces questions sont certes cruciales, mais elles occultent la compréhension de la lutte populaire en cours.

Leila Shrooms est d’origine syrienne et a travaillé plusieurs années comme militante des droits de l’Homme en Syrie. Elle est l’une des co-fondatrices de Tahrir-ICN, un réseau pour établir des liens entre les mouvements anti-autoritaires du Proche-Orient, d’Afrique du Nord et d’Europe.

Elle viendra jeudi soir à la Plume Noire donner un apperçu des acteurs-clé engagés dans la lutte en Syrie, les réactionnaires comme les progessistes, à un niveau local, régional et mondial. Elle montrera les fondements de la résistance et nous donnera des exemples de solidarité internationale.

Rencontre à la Plume Noire, 8 rue Dide­rot, Lyon 1er, jeudi 24 octobre à 20h.

La Plume Noire est une librai­rie auto­gé­rée par les mili­tan­tEs de la Coordination des Groupes Anarchistes de Lyon.

Publié dans La révolution syrienne | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur [Lyon, jeudi 24 octobre] Rencontre « La révolution syrienne : perspectives anti-autoritaires »

[Caen] Lutte pour le relogement des expulséEs du « 115 »

Cet été nous avons relayé à plusieurs reprises des informations concernant la lutte menée à Caen par l’AG de Lutte Contre Toutes les Expulsions qui avait ouvert un squat au 202 de la rue de Bayeux pour accueillir des demandeurs/euses d’asile expulséEs des foyers d’hébergement d’urgence du 115 (plusieurs centaines de personnes à la rue suite à des coupes budgétaires). Depuis la lutte n’a pas cessé. Le « 202 » a été expulsé mais peu après un nouveau squat a été ouvert au 103-109 rue de Bayeux. Les manifestations et actions se sont également poursuivies. Un appel à une rencontre nationale des collectifs et AG impliqués dans des luttes similaires dans d’autres villes a été lancé.

Vous trouverez en pièce jointe le numéro 4 du bulletin d’information de l’AG avec un récapitulatif des actions menées depuis août, des témoignages d’expulséEs et des articles politiques plus généraux. Le procès du « 103-109 » aura lieu le 7 novembre.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/015.jpg

TÉLÉCHARGER LE BULLETIN

Assemblée libertaire – Caen

Publié dans Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes du logement | Marqué avec , | Commentaires fermés sur [Caen] Lutte pour le relogement des expulséEs du « 115 »

Sortie du nouveau numéro de N’Autre école

http://juralib.noblogs.org/files/2013/10/014.jpgLa pédagogie contre le sexisme : nouveau numéro de N’Autre école

Le numéro 36 de la revue N’Autre école vient de sortir sur le thème de la pédagogie contre le sexisme et traite du genre, du sexisme et du féminisme. Si ces thèmes peuvent paraître à la mode, 2013 étant l’année de l’égalité filles/garçons, les débats se limitent souvent à des déclarations d’intention et nous n’observons pas de changements d’importance.

Ce numéro met en avant des pratiques, des expériences qui permettent d’apprendre à penser au-delà des stéréotypes et veut se faire le relais de pensée et d’analyses qui visent à changer l’ordre social et scolaire.

Il est illustré par des dessins de Chantal Montellier, auteure de BD et fondatrice du prix Artémisia qui nous a également accordé une longue interview.

Ce numéro est à découvrir sur le site de la revue (articles en ligne et feuilletage sur écran)

Et à commander en ligne sur le site (4 € version papier, 2 € version Pdf, abonnement 5 numéros 20 €)

Publié dans Activités de la CNT, Éducation, Luttes féministes | Marqué avec | Commentaires fermés sur Sortie du nouveau numéro de N’Autre école