[Notre-Dame-des-Landes] Un barricadier condamné à 6 mois de prison ferme

Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : six mois de prison ferme contre un opposant

Le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a condamné jeudi 20 décembre en comparution immédiate un opposant à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes à un an de prison, dont six mois fermes, pour violences à l’encontre des forces de l’ordre.

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Devant la mairie de Notre-Dame-des-Landes.

Interpellé mardi soir dans la commune de Notre-Dame-des-Landes, présenté en comparution immédiate à Saint-Nazaire, ce Parisien né en 1991 a également été condamné à une interdiction de séjour de cinq ans en Loire-Atlantique, mais il n’a pas été écroué à l’issue de l’audience.

Il s’agit de la troisième condamnation à de la prison ferme à l’encontre d’un opposant à l’aéroport depuis le déclenchement à la mi-octobre d’une vaste opération d’expulsion des quelque cent cinquante opposants anticapitalistes alors installés sur le site. Un autre opposant a été condamné mercredi à huit mois de prison, dont deux mois fermes, et un autre à dix mois, dont cinq fermes, le 28 novembre. Ces deux personnes avaient aussitôt été écrouées.

Le tribunal correctionnel de Nantes a en revanche prononcé, jeudi également, la relaxe de deux jeunes femmes, interpellées le 22 octobre dans la commune de Vigneux-de-Bretagne (voisine de celle de Notre-Dame-des-Landes). Elles étaient poursuivies pour la dégradation par jets de projectiles d’un véhicule de gendarmerie, mais les preuves n’ont pas été jugées suffisantes par le tribunal. (…)

Presse aéroportée (LeMonde.fr avec l’Agence Faut Payer, 20 décembre 2012)


NDDL. Dégradations sur un véhicule de la gendarmerie : deux relaxes à Nantes

Son amie est au Mexique. Cette étudiante en Master 2 de sciences politiques n’a pas pu se présenter à la barre du tribunal correctionnel de Nantes ce jeudi pour cause de stage à l’étranger. Elle suit des études supérieurs (elle a suspendu son cursus pendant un an).

Toutes deux étaient jugées pour des « dégradations » commises un véhicule de la gendarmerie. Au matin du 22 octobre, à Vigneux-de-Bretagne, elles se « promenaient à travers champs, au mileu d’un epaix brouillard », quand elles ont entendu « des bruits au loin ». Un véhicule de la gendarmerie, mobilisée sur la zone du futur aéroport, venait d’essuyer jets de pierres et de bouteilles.

Elles ont été interpellées et placées en garde à vue. Et les voilà donc devant le tribunal. Sauf que. La procureure avoue ne « pas bien comprendre ce qu’elles font là ». Pour les gendarmes, « le travail d’identification dans ces circonstances est très difficile, c’est sûr, mais nous avons pour obligation de soumettre des éléments concerts. Or, je considère que les éléments sont insuffisants dans ce dossier ».

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Me Stéphane Vallée, qui défend, avec force, la jeune femme présente, ne peut qu’abonder dans ce sens : « face à cette procédure, on ne peut que demander la relaxe, en effet », plaide-t-il. Sa cliente a refusé de se soumettre aux tests ADN et signalétiques ? Peut-être. « Mais là encore, dans les PV d’auditions, rien ne prouve que ce refus a existé. Rien n’est matérialisé ! », tonne l’avocat.

Sa cliente et son amie, absente, ont été relaxées pour les dégradations. Pour avoir refusé de se soumettre aux tests, en revanche, le tribunal l’a condamnée à verser 400 euros d’amende avec sursis.

Presse aéroportée (PresseOcean.fr, 20 décembre 2012)

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