Communiqué du CTEA : Bamako et ses alliés de la mouvance terroriste
Les Maliens, relayés par certaines presses, s’égosillent de la « défaite » du MNLA face à une coalition de tous les groupes terroristes (AQMI, MUJAO, BOKO HARAM, ANCAR EDDINE) sous la conduite du tristement célèbre Moktar Belmoktar.
Par cela même, ils se trahissent.
L’extase étalée sans vergogne dans les rues et la presse, les congratulations à l’adresse des terroristes que le monde entier condamne sans réserve, prouvent si besoin, que le pouvoir de Bamako et ceux dont il se sert pour insulter jour et nuit l’Azawad, son peuple et le MNLA, sont restés fidèles à la ligne de conduite de Monsieur Amadou Toumani Touré (ATT).
Car il faut rappeler à tout ce beau monde que le Mali doit à Monsieur ATT d’avoir infesté notre territoire de l’Azawad de Salafistes (AQMI), de trafiquants de drogue (Mujao, Boko Haram) et Ançar Eddine, dernier né, qui n’a vu le jour en pleine guerre de l’Azawad, que parce qu’il est l’anti MNLA, opposé à l’indépendance de l’Azawad.
Actuellement tous ses supports font tout le forcing pour l’amener à la table de négociations, alors qu’il n’a jamais déclaré la guerre au Mali.
Nous avons observé, depuis un bon moment que le pouvoir de Bamako a manipulé certaines personnes influentes à Gao et à Tombouctou, en étroite collaboration avec les terroristes.
Le fruit de ces démêlées a été l’attaque surprise du siège du Conseil Transitoire de l’État de l’Azawad, des morts et blessés, la destruction et le pillage des édifices publics.
Bien sûr le MNLA, s’est montré naïf,
Parce qu’il ne pensait pas que des États dits démocratiques pouvaient pactiser avec le Diable et le Satan,
Parce qu’il devait donner à la communauté internationale des gages de bonne foi, allégeant son dispositif militaire afin de laisser à Bamako les bras libres pour ramener le calme et la quiétude au Mali,
Parce qu’il a fait preuve de sagesse en s’interdisant d’investir les villes conquises par ses troupes et son arsenal militaire,
Parce qu’il se refuse de prendre les populations civiles comme bouclier humain.
Le pouvoir de Bamako et ses supporteurs ne tirent aucune leçon de la situation dramatique dans laquelle ATT et ses copains ont mis le pays.
Hier, la même classe politique qui a détruit les institutions, généralisé la corruption, mis le pays en faillite, pactise avec le terrorisme en applaudissant Mr ATT dans toutes ses turpitudes, renoue aujourd’hui avec le passé.
Chassez le naturel, il revient au galop.
Mais voilà, le MNLA tient ses positions autour de Gao et Tombouctou et s’abstient d’ouvrir le feu sur un ennemi embusqué au milieu des populations civiles.
Pendant ce temps les alliés du Mali ont déjà commencé à montrer le bout de leur nez !
Hier, tous à Bamako réclamaient une coalition mondiale contre le MNLA, aujourd’hui, ils la réclament vivement contre leurs propres alliés, la mouvance terroriste qu’ils ont vite fait de congratuler.
Décidément à Bamako, les augures ont perdu la tête.
Fait à Gao, le 2 juillet 2012
Moussa Ag Assarid
Membre du Conseil Transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA)
Chargé de l’information et de la communication
Mali : Aqmi a miné les abords de Gao, la population est « otage » selon la rébellion touareg
Les islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et leurs alliés ont « miné les alentours de Gao » et « empêchent » la population de quitter cette ville du Nord-Mali, a affirmé lundi à l’AFP un porte-parole de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
« Aqmi et Mujao (groupe dissident d’Aqmi), qui contrôlent Gao, ont miné les alentours de la ville. Beaucoup de gens cherchent à fuir, à prendre des bus pour gagner Bamako, mais les islamistes les empêchent de quitter la ville », a déclaré Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA basé à Paris.
Une source sécuritaire ouest-africaine a confirmé à l’AFP la pose de mines. « Pour prévenir une éventuelle attaque des forces de la Cédéao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) et de bandes armées rivales, le Mujao a posé des mines par endroits autour de Gao », a indiqué cette source.
Pour le porte-parole du MNLA, « la population de Gao est dans une détresse humanitaire grave ».
« Après les destructions criminelles de mausolées de saints musulmans, ils (les islamistes) utilisent maintenant la population comme otage, comme bouclier humain, pour se protéger d’une contre-offensive du MNLA », a ajouté le porte-parole de la rébellion touareg.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a infligé le 27 juin une lourde défaite à la rébellion touareg dans le nord du Mali, en chassant le MNLA de son quartier général de Gao après de violents combats qui ont fait au moins une vingtaine de morts.
Après une offensive fulgurante fin mars, dans la foulée d’un coup d’État militaire à Bamako, le MNLA et les islamistes locaux d’Ansar Dine, avec un renfort de combattants d’Aqmi, avaient pris le contrôle de plusieurs grandes villes du Nord-Mali. Les islamistes avaient rapidement pris le dessus sur les indépendantistes touareg, plantant le drapeau noir salafiste au cœur des grandes cités comme Tombouctou ou Kidal.
Réunis en fin de semaine en Côte d’Ivoire, les États d’Afrique de l’Ouest ont à nouveau exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution permettant l’envoi d’une force régionale au Mali.
Publié par des ennemis de l’Azawad (Agence Faut Payer, 2 juillet 2012)
Les nouvelles du front excellentes, l’Azawad sera la dernière demeure des terroristes
Depuis la série de trahisons dont a été victime le MNLA à Gao, l’état-major militaire du mouvement révolutionnaire a entrepris des changements rapides. C’est avec un cœur rempli de fierté que nous avons eu plusieurs communications téléphoniques avec différents fronts qui s’apprêtent à faire comprendre à l’internationale terroriste que l’Azawad ne lui appartiendra jamais.
Rejeté par le monde libre, critiqué par la quasi-totalité de la presse internationale, confronté à l’internationale terroriste supportée par aux moins l’Algérie et le Qatar, l’Azawad est debout et continue inexorablement sa marche vers la gestion de ses affaires. Après avoir fin à la colonisation génocidaire du Mali, et proclamer son indépendance, l’Azawad ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Et ce n’est surtout pas les terroristes d’AQMI qui l’empêcherait d’avancer.
Le Mercredi 27 Juillet 2012, certains Maures ont montrés qu’ils ont la trahison dans leurs ADN lorsqu’ils se sont coordonnés avec le MUJAO et AQMI pour tirer directement sur les combattants du MNLA. Le choc que fut la profanation des corps des combattants à la bravoure comme inégalée comme le Colonel Bouna Ag Attayoub a choqué la quasi-totalité des Touareg. Ces actes seront lourds en conséquence pour tous les coupables.
La mort de Belmokhtar, numéro 1 d’AQMI au Sahel, n’est qu’un avant-gout du sort qui sera réservé aux terroristes. Après les 3 premiers jours de deuil, l’état-major commence à préparer le premier des grands assauts qui mettra fin à tout terrorisme dans l’Azawad. À cause des instructions de l’état-major militaire du MNLA a demandé une plus grande retenue dans le partage des informations tactiques et de mouvements de troupes, nous pouvons juste dire que le MNLA attend un certain nombre d’évènements avant de lancer l’assaut contre les terroristes.
Pour la première fois depuis la libération complète de l’Azawad de toute colonisation génocidaire du Mali, la totalité des combattants du MNLA sont uni autour d’un seul objectif : libérer l’Azawad de la présence terroriste.
Malgré les moyens quasi-inexistant dont dispose le MNLA, il fera face aux terroristes seul ou avec le monde libre. Après ces assauts, si des terroristes sont toujours vivant, c’est qu’ils sont soit emprisonnés ou qu’ils sont retournés dans leur pays d’origines.
Prenant la menace au sérieux, Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) par l’intermédiaire d’Iyad Ag Ghaly tente de désamorcer la crise en essayant de négocier sa sortie hors de Gao. Mais pour le moment, ces tentatives ont rencontrées des oreilles sourdes du côté du MNLA. La seule chose qui intéresse le MNLA est la libération de l’Azawad de toute présence terroriste avec ou sans la force.
Un Colonel du MNLA, que nous ne pouvons identifier à cause des nouvelles règles de sécurité, nous a assuré que les terroristes comprendront que personne à part les Touareg n’est maître du Sahara central.
À nos lecteurs nous demandons de rester sereins. Absolument aucun doute ne se trouve chez les combattants du MNLA. L’Azawad a franchi un palier historique avec la débandade du Mali et de son armée, nul ne compte s’arrêter en si bons chemins. La presse internationale continuera à faire ce qu’elle a toujours : torpiller médiatiquement. Mais l’Azawad avancera vers des jours meilleurs.
Par Ikhlou Ag Azzezen – Toumast Press, 1er juillet 2012