[Révolution tunisienne] Sit-in à Radès

Tunisie : Nuit de violence et meurtre à Radès

La nuit n’a pas été calme à Radès, après l’intervention des brigades d’intervention qui ont dispersé les manifestants à coup de bombes de gaz lacrymogènes.

Les résultats du concours de recrutement à la Société Tunisienne d’Acconage et de Manutention STAM, n’ont pas été équitables, selon les manifestants, qui ont déclenché des émeutes avec barricades sur la voie publique dans la région d’El Mallaha à Radès, les brigades d’intervention ont dispersé les manifestants au gaz lacrymogène.

Les manifestants ont alors décidé de se prendre au district de la sûreté nationale à Mégrine.

Les forces de l’ordre ont procédé à plusieurs arrestations surtout que plusieurs voitures ont été endommagées.

Le fait marquant de la soirée du samedi 14 avril 2012, est qu’un homme qui rentrait chez lui à 19h00, a été poignardé à mort à la même heure et au même endroit de ces incidents, sans qu’aucun lien avec les émeutes n’a été établi jusque là [sic].

Publié par des ennemis de la révolution (Chawki Rouissi, Tunisie Numérique, 15 avril 2012)


Tunisie – Témoignages sur la descente musclée des policiers à Radès

Les forces de l’ordre ont fait, samedi 14 avril 2012, une descente musclée, dans la cité El Mallaha, à proximité du port maritime de Radès, banlieue Sud de Tunis.

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Selon les témoignages des habitants à Radio Kalima, les agents de sécurité ont forcé l’entrée des habitations, insultant les personnes présentes et agressant toutes celles qui entravent leur passage. Les habitants ont montré à notre collègue des portes défoncées, des fenêtres brisées, etc., en plus des blessures et des bleus sur le corps d’hommes âgés ou d’adolescents. Des enfants, dont certains seraient asthmatiques, ont été « arrosés » de gaz lacrymogène, en l’absence des hommes qui travaillaient.

Les forces de l’ordre ont ainsi intensément utilisé le gaz lacrymogène dans les maisons. Des hommes et femmes âgés, pleurant et se lamentant, ont expliqué la violence avec laquelle ils ont été maltraités, leurs biens détériorés et leurs enfants conduits de forces à l’extérieur, pour être arrêtés.

En effet, cette intervention violente a été décidée en réponse à un sit-in de protestation de chômeurs contre les résultats du concours de recrutement publiés par la société tunisienne d’Acconage et de Manutention (lire notre article à ce sujet).

Les habitants, très choqués, ont reproché à Ali Laârayedh cette opération musclée. D’autres ont regretté le temps de Ben Ali [sic] : « Il a volé le pays mais il nous laissait vivre », « On a voté Ennahdha et on le regrette aujourd’hui », ont fustigé certains.

Publié par des ennemis de la révolution (Business News, 15 avril 2012)


Tunisie – Émeutes entre manifestants et forces de l’ordre à Radès

Dans la matinée du samedi 14 avril 2012, un groupe de jeunes manifestants a observé un sit-in dans la cité El Milaha à Radès protestant contre les résultats du concours de recrutement publiés par la société tunisienne d’Acconage et de Manutention.

L’intervention des forces de l’ordre a engendré des émeutes et des affrontements avec les manifestants, réprimés par l’usage de gaz lacrymogènes.

Dans une déclaration de Khaled Tarrouch, porte-parole du ministère de l’Intérieur, à Mosaïque Fm, des pourparlers auraient été engagés avec les manifestants depuis hier, sans résultat, ce qui a justifié le recours à la force aujourd’hui. De plus que les manifestants auraient paralysé la circulation dans la région et saisis de nombreux véhicules et camions sur place.

Le sit-in a été actuellement levé et la circulation a repris dans la cité El Milaha.

Publié par des ennemis de la révolution (Business News, 14 avril 2012)


Tunisie : Accrochages entre les forces de l’ordre et des sit-inneurs à Rades

Des accrochages ont lieu entre de jeunes manifestants et les forces de l’ordre dans la cité Al Milaha à Rades vendredi soir samedi matin. Les sit-inneurs qui ont fermé la route menant au port.

Selon la TAP, les manifestants ont lancé des cocktails Molotov et des pierres causant la blessure d’un policier qui a été transporté à l’hôpital. Les forces de l’ordre ont fait preuve de prudence face aux jeunes qui possédaient des bouteilles de gaz inflammables acquises lors du braquage d’un transporteur, libéré dans la soirée du vendredi.

D’après le porte parole du ministère de l’intérieur, Khaled Tarrouche, intervenu sur les ondes de MFM, le sit-in, dont la cause n’est autre que les résultats du concours de recrutement publiés  par  la société  tunisienne d’Acconage et de Manutention, a été levé par la force après l’échec des négociations engagées vendredi soir.

Publié par des ennemis de la révolution (GlobalNet, 14 avril 2012)


Tunisie : Des cocktails molotov contre du gaz lacrymogène aux environs du port de Radès

Un groupe de jeunes a perpétré dans la matinée du samedi 14 avril 2012, une attaque contre une brigade de la direction générale des unités d’intervention.

Les protestataires qui ont procédé depuis vendredi, 13 avril 2012, au blocage des voies conduisant au port de Radès au niveau de la cité El Milaha et à la zone pétrolière par des camions, ont menacé d’incendier les véhicules en signe de protestation contre leur non admission dans le concours de recrutement du ministère du Transport, publiés par la société tunisienne d’Acconage et de Manutention.

Les jeunes ont aussi mis le feu dans quelques bonbonnes de gaz et ont jeté des cocktails molotov avant qu’ils ne soient dispersés par les agents des unités d’intervention qui ont fait usage du gaz lacrymogène.

Deux jeunes ont été arrêtés, précise une source sécuritaire et plusieurs cocktails molotov ont été saisis. La situation est actuellement sous contrôle.

Publié par des ennemis de la révolution (Wafa Sdiri, Tunisie Numérique, 14 avril 2012)

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Une réponse à [Révolution tunisienne] Sit-in à Radès

  1. ****** dit :

    « Ils ont regretté le temps de Ben Ali [sic] » – l’une des femmes a dit : « Au moins, on savait que c’était un voleur ; eux [Ennahdha], ils volent tout en disant le nom de Dieu » (je cite de mémoire).

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