[Flics, porcs, assassins] « Wissam a été étranglé de dos alors qu’il était allongé à plat ventre sur la banquette arrière dans la voiture avec sa propre ceinture »

Où est la ceinture ?

Regardez bien cette vidéo :

http://juralib.noblogs.org/files/2013/01/051.jpgComme vous pouvez le voir Wissam portait une ceinture en cuir noire qui ne nous a jamais été communiquée…

Arrivé au commissariat son pantalon était au niveau des genoux, il n’y avait plus de ceinture, on lui a donc enlevé sa ceinture après son interpellation avant sa mort. Mais où est donc passée cette ceinture et à quoi a-t-elle servi ? Pourquoi n’a-t-elle pas été présentée au médecin légiste alors que sa veste, ses baskets, son pantalon, son pull, ses chaussettes, l’ont été ?

La raison semble évidente : les traces de strangulation sur son cou sont compatibles avec la largeur de sa ceinture et le médecin légiste aurait forcément fait le rapprochement. L’assassin sachant qu’une autopsie aurait lieu, il a dissimulé l’arme du crime.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/01/061.jpgWissam a été étranglé de dos alors qu’il était allongé à plat ventre sur la banquette arrière dans la voiture avec sa propre ceinture.

IL NE S’AGIT PAS D’UN ACCIDENT MAIS D’UN ASSASSINAT !!!!!

La mort par compression des artères carotides est reconnue, elle est compatible avec une forme de pendaison.

Selon Wikipedia : « pendaison sans chute (ou de faible hauteur) : le mécanisme de la pendaison est la strangulation, la compression du cou entraînant selon le niveau de pression exercé : la compression des artères carotides entraîne une ischémie cérébrale qui se traduit par une perte de connaissance rapide. Un cas particulier est la compression sur ces artères de capteurs de pression (les « glomi ») qui entraîne un ralentissement extrême et immédiat du cœur jusqu’à la syncope et l’arrêt cardiaque. »

Nous vous demandons de venir le 9 janvier avec une ceinture autour du cou parce qu’on est tous Wissam.

QUE JUSTICE SOIT FAITE !!!

Comité Justice et Vérité pour Wissam, 2 janvier 2013

 

Clermont-Ferrand : un an après le décès de Wissam El-Yamni, l’enquête piétine

Un an après le décès d’un jeune habitant de Clermont-Ferrand, Wissam El-Yamni, suite à son interpellation dans des circonstances controversées la nuit de la Saint-Sylvestre, l’enquête piétine, dénonce la famille, dans un climat de défiance à l’égard de la police [sic – NdJL].

« Ils l’ont frappé et tué, ils ne veulent pas le reconnaître », accuse son frère Farid El-Yamni, alors que son frère est mort neuf jours après être tombé dans le coma dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2012.

Il a créé un « comité Justice et Vérité pour Wissam » (www.cjvpourwissam.over-blog.com) et organise des rassemblements fréquents pour la mémoire de son frère, dont aucun n’est pour l’heure prévu le 31 décembre.

Fin janvier, le parquet avait annoncé que l’autopsie préliminaire de ce chauffeur routier de 30 ans excluait une mort traumatique due à des coups des policiers. Le procureur avait néanmoins envisagé la piste d’une mort consécutive à une « compression des artères carotides internes » lors du transport en voiture de police, les policiers utilisant la technique du « pliage ».

L’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui avait pris en main l’affaire dès le lendemain, a mis en cause cette technique irrégulière de « pliage », utilisée dans le cas de Wissam, selon une source judiciaire.

« Le rapport de l’IGPN pointe bien l’emploi de cette technique, et rappelle qu’elle ne fait pas partie des « gestes techniques professionnels en intervention » enseignés dans les écoles de police ».

Saisie après l’interpellation de M. El-Yamni le soir de la Saint-Sylvestre, la police des polices n’a pas jugé irrégulières les conditions de l’arrestation, mais s’est penchée sur le transport du jeune homme jusqu’au commissariat.

Méthode du pliage

Dans la voiture, il a été maintenu tête penchée contre les genoux, selon la méthode du « pliage ». Il a perdu connaissance au commissariat, avant de décéder le 9 janvier sans être sorti du coma.

L’affaire avait provoqué plusieurs nuits de tension dans les rues de Clermont-Ferrand et une forte colère contre la police.

Une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte. Deux policiers, qui ont repris leur poste après des « congés », sont visés dans l’affaire et la famille El-Yamni demande qu’ils soient mis en examen.

« Plus que jamais on demande à ce qu’ils soient mis en examen », souligne Me Jean-François Canis, avocat du frère et de la soeur de Wissam El-Yamni.

« Leur mise en examen serait la moindre des choses », renchérit Me Jean-Louis Borie, avocat de la femme de Wissam. « L’enquête piétine, c’est le moins que l’on puisse dire », ajoute-t-il.

Farid El-Yamni accuse les policiers de dissimulation de preuves, assurant avoir vu des photos anti-datées du corps de son frère, prises aux alentours du 9 janvier et présentées comme prises le 1er janvier afin de permettre aux ecchymoses de s’estomper.

Me Borie est quant à lui plus prudent et dit « comme Saint Thomas attendre des preuves ». Ni le parquet ni les avocats des policiers n’ont souhaité s’exprimer.

Du fait du temps pris pour l’autopsie et la contre-autopsie, le corps de Wissam El-Yamni n’avait été rendu à sa famille que six mois après les faits. Il a été inhumé à Casablanca au Maroc à la mi-juin.

Trois séries de photos ont été prises : outre celles de la police, il existe des clichés pris par la famille et le CHU où avait été conduit Wissam après son malaise.

Publié par des larbins et complices de la maison Poulaga (LeProgres.fr, 21 décembre 2012)

 

Rétro 2012 : il y a un an, le début de l’affaire Wissam à Clermont

Retour sur les évènements marquants de 2012 sur France Bleu Pays d’Auvergne. Il y a un an jour pour jour, commençait l’affaire Wissam El Yamni, ce Clermontois de 30 ans, mort après son interpellation dans la nuit du Nouvel An. Le point sur l’enquête un an après.

C’est un évènement tragique qui aura marqué l’année 2012. Un drame sur fond de soirée arrosée et de provocation [sic – NdJL]. Durant la nuit de la Saint Sylvestre, il y a un an jour pour jour, Wissam El Yamni, 30 ans, est interpellé de manière plutôt musclée dans le quartier de La Gauthière à Clermont-Ferrand. Il tombe dans le coma après son transport au commissariat et meurt 10 jours plus tard à l’hôpital.

Les quartiers sensibles de Clermont vont alors s’embraser, la police des polices sera sollicitée. Un comité va alors se créer, réclamant « justice et vérité pour Wissam ». Pointée du doigt, l’institution policière restera très marquée et meurtrie par le traitement médiatique de l’affaire [sic – NdJL].

Un an après, il est toujours impossible de trancher entre bavure policière ou accident dramatique [sic – NdJL].

Maitre Jean-François Canis, l’un des avocats de la famille El Yamni dénonce la lenteur de la procédure judiciaire.

Quant à la famille El Yamni, elle réclame toujours la vérité sur ce qui s’est passé cette nuit de Saint Sylvestre. Farid, l’un des frères de Wissam, explique qu’il s’est résigné à ne pas marquer ce triste anniversaire de peur [sic – NdJL] que le nom de Wissam soit associé à de nouvelles échauffourées.

Publié par des larbins et complices de la maison Poulaga (France Bleu Pays d’Auvergne, 31 décembre 2012)

Ce contenu a été publié dans La police travaille, Violences policières et idéologie sécuritaire, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.