Lundi 17 juin, des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans tout le Brésil réclamant — entre autres — la gratuité des transports et critiquant les dépenses faites pour la Coupe du Monde de 2014. La révolte se répand dans l’ensemble du pays depuis plusieurs jours tandis que la Coupe des Confédérations vient tout juste de commencer.
À Belo Horizonte, affrontements entre la police et les manifestants qui tentent d’approcher du stade Mineirao, où se tient le match Tahiti-Nigéria, dans le cadre de la Coupe des Confédérations.
Rio de Janeiro. Des noix de coco et cocktails molotov ont été lancés contre la police.
Rio de Janeiro. Un groupe de manifestants a investi et vandalisé l’assemblée locale. L’entrée du bâtiment a été incendiée.
Rio de Janeiro
La veille, dimanche 16 juin, à Rio, des affrontements ont eu lieu aux abords du stade Maracana où se tenait le deuxième match de la Coupe des Confédérations.
À Sao Paulo ainsi qu’à Curitiba, les manifestants ont tentés d’occuper le siège du gouvernement mais ont été repoussés par la police. À Brasilia, les manifestants ont percé le barrage policier et investi le toit du parlement national.
Curitiba
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Photos et informations tirées de leur presse (A Folha de S.Paulo, LeMonde.fr, Estado de Minas) par un correspondant du JL