[Paris] Vérité et justice pour les victimes de crimes policiers

Des familles se disant victimes de bavures policières manifestent à Paris

Environ 150 personnes ont manifesté samedi à Paris pour dénoncer les « crimes policiers » et réclamer « vérité et justice », à l’appel d’un collectif de familles qui ont perdu un proche après l’intervention des forces de l’ordre.

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La manifestation réunissait de nombreuses familles, comme celle d’Amine Bentounsi, tué d’une balle dans le dos à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) en avril 2012, mort pour laquelle un policier a été mis en examen pour homicide volontaire.

Toutes ces familles dénoncent la lenteur des enquêtes, voire le classement sans suite de leur dossier comme Yamina Mahdi, dont le fils Youssef est mort noyé en juin 2012 à Melun alors qu’il avait sauté dans la Seine pour échapper à un contrôle de police.

« Les policiers n’ont rien fait pour sauver mon fils. Au lieu d’appeler les secours, ils ont appelé la BAC, car il craignaient les jeunes (…). Mon fils est mort bêtement, à cinq minutes de l’hôpital », a-t-elle regretté.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (BFMTV.com avec l’Agence Faut Payer, 23 mars 2013)

 

Millau : la famille de Nabil Mabtoul manifeste à Paris contre les bavures policières

À l’appel d’un collectif de familles qui ont perdu un proche après l’intervention des forces de l’ordre, environ 150 personnes ont manifesté ce samedi à Paris pour dénoncer les « crimes policiers » et réclamer la vérité. La famille de Nabil Mabtoul, tué à Millau en 2012, était parmi eux.

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Abdelmajid Mabtoul, le père de Nabil, tente d’établir la vérité.

Environ 150 personnes ont manifesté samedi à Paris pour dénoncer les « crimes policiers » et réclamer « vérité et justice », à l’appel d’un collectif de familles qui ont perdu un proche après l’intervention des forces de l’ordre. Parmi eux, la famille de Nabil Mabtoul, ce jeune Villefranchois de 26 ans tué par balle lors d’un contrôle de la brigade anticriminalité dans la nuit du 25 au 26 juin 2012 à Millau. Un drame que ne s’explique toujours pas sa famille. « Mon frère avait un casier blanc comme neige, pas même un délit mineur », témoigne ainsi sa sœur.

Les familles dénoncent la lenteur des enquêtes

Comme les proches de Nabil, d’autres familles sont venues manifester dans la capitale pour exprimer leur incompréhension et leur mécontentement. Celle d’Amine Bentounsi notamment, tué d’une balle dans le dos à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) en avril 2012, mort pour laquelle un policier a été mis en examen pour homicide volontaire, ou de Wissam el-Yamni, qui était mort après une interpellation musclée à Clermont-Ferrand, le 31 décembre 2011.

Tous dénoncent la lenteur des enquêtes, voire le classement sans suite de leur dossier, comme Yamina Mahdi, dont le fils Youssef est mort noyé en juin 2012 à Melun alors qu’il avait sauté dans la Seine pour échapper à un contrôle de police. « Les policiers n’ont rien fait pour sauver mon fils. Au lieu d’appeler les secours, ils ont appelé la BAC, car il craignaient les jeunes (…). Mon fils est mort bêtement, à cinq minutes de l’hôpital », a-t-elle regretté.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer via MidiLibre.fr, 23 mars 2013)

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