Nouvelles du front belge

Ford Genk : le travail n’a pas repris chez Ford ou chez les fournisseurs

Les travailleurs de Ford Genk exigent plus de garanties sur leur avenir et une réduction de la charge de travail

Le travail n’a pas repris mercredi matin à Genk, ni chez Ford, ni chez les fournisseurs de ce dernier. Les syndicats se sont adressés aux travailleurs mais sans parvenir à les convaincre de reprendre l’activité.

Les travailleurs de Ford Genk, qui ont spontanément arrêté le travail mardi vers 17h30, exigent plus de garanties sur leur avenir et une réduction de la charge de travail.

Sur ce point, il semble que le choix d’un rythme soutenu associé à une prime élevée, voté par une majorité, soit moins évident que prévu pour certains travailleurs.

Presse esclavagiste (DHnet.be, 30 janvier 2013)

 

(…) Les employés de Ford Genk et de ses fournisseurs ne travailleront pas mercredi et jeudi. Une mesure de chômage économique a été prise en raison du mécontentement des effectifs [sic – NdJL], a-t-on appris au cours d’une assemblée du personnel mercredi matin. (…)

Presse esclavagiste (DHnet.be, 30 janvier 2013)

 

Le travail reprend sans incident à ArcelorMittal Liège

Les lignes de production de la phase à froid d’ArcelorMittal ont redémarré mercredi à 6H00, dans le bassin sidérurgique liégeois.

« J’ai demandé à mes délégués de me tenir au courant de la reprise du travail sur les différents sites. Pour le moment tout va bien, cela redémarre doucement », indique Robert Rouzeeuw, président de la délégation FGTB chez ArcelorMittal.

« On sent que la direction luxembourgeoise est embêtée qu’on redémarre. Elle s’attendait à une grève au finish. Elle avait déjà prévenu les clients… » Toutes les lignes n’ont cependant pas repris. « Elles ne tournent pas toutes à 100%. Certaines sont à l’arrêt comme le TLB (train à large bande de Chertal) », signale David Camerini, président de la délégation CSC.

« À ma connaissance, celles qui devaient redémarrer ont en tout cas repris dans les temps. » Par ailleurs, les syndicats rappellent qu’une délégation assistera au débat du Parlement wallon, à 10H30, et qu’une autre est en partance pour le siège de la Confédération générale du travail (CGT), à Montreuil (France), afin d’y rencontrer les responsables syndicaux des sites d’ArcelorMittal français et luxembourgeois. « Nous devons voir quelles actions nous pouvons faire ensemble », précise Robert Rouzeeuw. « Nous devons faire bouger les choses au niveau européen aussi, et à trois pays, c’est plus efficace de faire pression. L’important, c’est de sortir du groupe Mittal. »

Presse esclavagiste (Belga, 30 janvier 2013)

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