[Le peuple veut une nouvelle révolution] Des nouvelles du bassin minier de Gafsa (21 décembre 2012)

Gafsa – Sidi Ich : Sit-in permanent devant le siège de la délégation et tensions palpables

Les habitants de Sidi Ich (gouvernorat de Gafsa) ont entamé ce vendredi 21 décembre un sit-in ouvert devant le siège de la délégation en guise de protestation contre la négligence du gouvernement à leurs doléances, nous a rapporté le correspondant de Tunisie Numérique.

Dans un entretien téléphonique avec Tunisie Numérique, l’un des manifestants s’est insurgé contre l’ignorance et l’exclusion dont est victime la région, « le président n’a effectué qu’une seule visite à Sidi Ich, elle n’a duré que sept minutes. Et le gouverneur refuse de dialoguer et de coopérer » déplore-t-il.

Les sit-inneurs réclament leur part du lion dans le phosphate de Gafsa dont ils se disent héritiers.

Les manifestants ont prévenu, s’ils n’obtiennent pas une réponse à leurs revendications, la grève ira crescendo.

Presse contre-révolutionnaire (Tunisie Numérique, 21 décembre 2012)


Belkhir (Gafsa) : Incendie d’un poste de la garde nationale

Des manifestants ont eu des échauffourées avec les forces de l’ordre dans la localité de Belkhir qui ont abouti à l’incendie d’un poste de la garde nationale de la ville. Cette attaque vient en réaction à l’usage par les forces de l’ordre, jeudi soir 20 décembre, de bombes lacrymogènes pour disperser des protestataires qui avaient bloqué la route nationale N15 (en direction de Gabès et Gafsa).

Ces sit-inneurs entendaient protester contre le transfert d’un projet de construction d’une unité de production photovoltaïque de Belkhir vers une autre localité. Information par ailleurs démentie par les autorités régionales.

Presse contre-révolutionnaire (TAP via Tunisie Numérique, 21 décembre 2012)


Tunisie : colère à Belkhir

La délégation de Belkhir, dans le gouvernorat de Gafsa est en ébullition. Des habitants sur place ont, dans différentes communications téléphoniques, fait état de provocations et de répressions qualifiées d’aveugles de la part des forces de police.

Des coups de feu ont même été tirés sur la population. La détérioration de la situation a atteint son extrême lorsque les agents de l’ordre ont fait des incursions dans les domiciles des habitants de la localité.

Ces réactions musclées des policiers font suite à une marche de protestation pacifique des jeunes de la délégation réclamant leur droit au travail et à une vie digne. En réponse à l’agressivité et à la violence dont ils ont été victimes, plusieurs citoyens ont proféré des menaces, se disant prêts à toute éventualité.

Presse contre-révolutionnaire (Investir-en-Tunisie.net, 21 décembre 2012)


#Gafsa : Les habitants de Mdhilla bloquent la route principale entre Gafsa et Gabès

Plusieurs habitants dans la région de Mdhilla (gouvernorat de Gafsa) ont bloqué, ce mercredi 19 décembre 2012, la route principale reliant Gafsa à Gabès, en signe de protestation contre la condamnation de plusieurs jeunes impliqués dans des violences entre deux régions.

Presse contre-révolutionnaire (page Facebook Tunisie Le Fil d’actualité, 21 décembre 2012)


Redeyef veut sa part des indemnisations pour les martyrs et des blessés

Une marche pacifique a été organisée, jeudi 20 décembre 2012, dans la ville de Redeyef (Gouvernorat de Gafsa), pour « revendiquer les droits des martyrs et des blessés de la révolte du bassin minier en 2008 » et pour « protester contre le fait de ne pas inclure les victimes de ce soulèvement dans le projet de loi amendant et complétant le décret-loi relatif aux compensations pour les victimes de la révolution du 14 janvier 2011 », selon des sources concordantes à la correspondante de l’agence TAP à Gafsa.

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Au cours de cette marche pacifique qui a parcouru l’avenue principale de la ville de Redeyef, les participants ont hissé des banderoles exprimant la fidélité des habitants de la ville « au sang des martyrs » et leur « attachement aux droits et aux revendications pour lesquels sont tombés ces martyrs et ces blessés ». Ils ont scandé des slogans dénonçant « l’exception des victimes du soulèvement de 2008 » du projet de loi amendant et complétant le décret-loi n° 97 qui concerne les dédommagements au profit des martyrs et blessés de la révolution du 14 janvier 2011 adopté mercredi par l’Assemblée nationale constituante.

Rappelons que la région du bassin minier avait connu, durant tout le premier semestre de 2008 des mouvements de protestation populaires à large échelle contre la propagation du chômage, la marginalisation et l’absence des fondements du développement. Les autorités avaient, à l’époque, utilisé la force pour réprimer ces mouvements, notamment le 6 juin 2008, à Redeyef où deux martyrs sont tombés et plusieurs autres manifestants avaient été blessés par les forces de sécurité.

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Presse contre-révolutionnaire (TAP via Business News, 21 décembre 2012)


Les familles des martyres et les blessés du bassin minier entament une grève ouverte pour réclamer leurs droits. (#Redeyef, 20 décembre 2012)

Grève le 3 janvier à #Redeyef (#Gafsa), annonce une dépêche AFP. (21 décembre 2012)

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Une réponse à [Le peuple veut une nouvelle révolution] Des nouvelles du bassin minier de Gafsa (21 décembre 2012)

  1. Raouf Nasser dit :

    Auteur Raouf Nasser
    Lundi 8 janvier 2013

    La vérité sur la grève de Belkhir et l’incendie de son poste de la garde nationale le 20 décembre 2012

    La grève qui avait éclaté le 20 décembre 2012 dans la délégation de Belkhir appartenant au Gouvernorat de Gafsa en Tunisie était conduite sous l’influence d’anciens Ex-Rcdistes.

    Cette grève survenue à Belkhir a entraîné l’intervention des forces de l’ordre qui ont été dépêchés à Belkhir jeudi soir du 20 décembre 2012 pour disperser les manifestants qui avaient bloqué la route nationale N° 15. Ces forces de l’ordre ont utilisé les bombes lacrymogènes au cours de leur intervention. A la suite de cette intervention des forces de l’ordre, les manifestants ont incendié le poste de la garde nationale de Belkhir.

    Les déclarations des grévistes affirmant que leur grève n’était pas dirigée par des partis politiques sont mensongères. Il est vrai que la délégation de Belkhir manque sensiblement de projet d’infrastructures économiques et affiche un taux élevé de chômage et un manque d’eau potable …Mais, il est fort probable que les troubles connus récemment à Belkhir sont téléguidés par des anciens Ex-Rcdistes passés dans les partis d’opposition au gouvernement actuel de Tunisie comme le parti de l » Appel de Tunisie », ou les partis politiques de gauche…

    Également, l’incendie du poste de la garde nationale de Belkhir a été l’oeuvre des manifestants et aussi de la garde nationale qui sont passés en action durant la nuit, manifestants qui ont bénéficié de la complicité des agents locaux de la garde nationale de Belkhir et des postes de la garde nationale avoisinant comme Menzel Habib, ou autres… Ces agents locaux de la garde nationale de Belkhir dont quelques uns sont originaires d’Ettalah appartiennent à la mouvance partisane de l’ancien régime de Ben Ali…

    Déjà, la revendication des manifestants de Belkhir concernant le retard de l’exécution du projet de production de l’électricité à partir de l’énergie solaire est une fausse revendication de la part des manifestants car ce sont les habitants de la petite ville de Belkhir qui retardent l’exécution de ce projet. En effet, c’est un investisseur étranger qui a décidé d’installer ce projet de production d’électricité à partir de l’énergie solaire dans la région d’Ettalah, du côté Est d’Ettalah, près de Bouhedma et de Haddège, loin des habitants. Mais les habitants de la petite ville de Belkhir ont revendiqué que ce projet de production d’électricité soit installé près de la petite ville de Belkhir et non dans la région d’Ettalah. Cette demande des habitants de la petite ville de BelKhir a reçu l’opposition de l’investisseur étranger qui est décidé d’installer son projet loin des habitants, dans la région Est d’Ettalah. Le retard dans l’exécution de ce projet ne relève pas des autorités gouvernementales mais plutôt de l’opposition des manifestants de Belkhir qui sont téléguidés par des anciens Ex-Rcdistes et des partis politiques d’opposition comme l’ « Appel de Tunisie » de Béji Caïd Essebsi ou de certains partis extrémistes de gauche. De toute façon, ce projet de production de l’électricité à partir de l’énergie solaire devrait avoir l’acceptation prochaine des élus de la Constituante, pour pouvoir se concrétiser sur le terrain…

    Du temps du régime de Ben Ali, la délégation de Belkhir, appartenant au Gouvernorat de Gafsa, était très alliée au régime du dictateur Ben Ali.

    La petite ville de Belkhir se trouve à 63 kilomètres à l’Est de Gafsa, sur la route nationale N° 15, reliant Gafsa et Gabès.

    Le Délégué de la petite ville de Belkhir a son siège et ses bureaux au sein de la petite ville de Belkhir, située sur la route Nationale N° 15, entre Gafsa et Gabès, à 63 Kilomètres de Gafsa.

    La petite ville de Belkhir comprend géographiquement :

    1- la région des « Ouled Mansour » qui se trouve à proximité de la petite ville de Belkhir, du côté Est de cette ville,

    2- la région des « Ayeycha » qui se trouve également à proximité de la petite ville de Belkhir, du côté Ouest de cette ville,

    3- la région d’ Ettalah, qui se trouve à 15 kilomètres de la petite ville de Belkhir, en direction du Nord.

    A son tour, la région d’Ettalah comprend :

    1- les « Ouled Zayed » situés à l’Est, près de la montagne Haddège,

    2- les « Ayaychas » habitant Ettalh. Les « Ayaycha » dont une partie habite près de la ville Belkhir, et les autres habitent la région d’ Ettalah, faisant qu’on trouve des « Ayaycha » de Belkhir et des « Ayaychas » d’ Ettalah. Ces derniers habitent Ettalah, juste à l’entrée d’Ettalah, vers l’Ouest, à proximité de la montagne « Tafounest », près du Baten « Zemmour »,

    3- les « Ouled Boussaâd », habitant le centre d’Ettalah aux alentours du marché central d’Ettalah, appelé Souk « Haouel El.Oued », le nord et l’Ouest d’Ettalah, en direction de la montagne de Boublel, à « Bir Saâd, et à « Bir Boccou »,

    4- les « Rouached », qui habitent le nord d’Ettalah, dans la corne dite « Dakhla Errouached ».

    L’ensemble de ces régions des « Ouled Mansour » et des « Ayeycha de Belkhir » qui se trouvent tout près de la petite ville de Belkhir, ainsi que les habitants d’Ettalah comprenant « les « Ouled Boussaâd », les « Ayeycha-Ettalah »; les « Errouached et les « Ouled Zayed » composent la délégation de Belkhir. Chacune de ces régions se nomme en arabe « Imada » et chacune de ces régions est supervisée par un sous-délégué, placé sous le contrôle hiérarchique du Délégué de la petite ville de Belkhir, à l’exception des Ouled Boussaâd d’Ettalah et les gens des « Errouched » qui sont supervisés par un seul seul sous-délégué. Le sous-délégué se nomme en arabe « OMDA ».

    Comme il a été souligné, du temps du régime de Ben Ali, la délégation de « Belkhir » a fortement soutenu le dictateur déchu Ben Ali.

    De1988 jusqu’à l’année 2001, le Secrétaire du parti de Ben Ali, le « R.C.D. » , responsable politique du R.C.D auprès de la délégation de Belkhir, s’appelait Salem Jallouli. Il est originaire d’Ettalah, faisant partie des « Ouled Boussaâd ». Le parti politique de Ben Ali était le R.C.D. c’est-à-dire le « Rassemblement Constitutionnel Démocratique ».

    Salem Jallouli était secondé au sein du R.C.D à Belkhir :

    – par les frères « Ghannouchi » qui sont des commerçants grossistes installés initialement à Belkhir et à Ettalah, spécialisés dans la vente en gros de denrées alimentaires,

    – aussi par,la famille « Bennour » dont un des frères était directeur du lycée à Belkhir,

    – et aussi par des responsables d’Ettalah comme « Abdelmalek Maula », et de certains instituteurs des écoles primaires d’Ettalah.

    – et par d’autres ex-rcédistes de Belkhir sont judsqu’à ce jour en action efficace dans la région de Belkhir…

    Ces responsables du R.C.D ont été professionnellement promus à l’époque de Ben Ali.

    Ainsi Salem Jallouli a été muté en promotion professionnelle en 2001 pour s’installer à Gafsa-Ksar comme Directeur du Centre de formation professionnelle agricole de la délégation du Ksar-Gafsa, à 3 kilomètres de Gafsa, en direction de Gabès.Le frère de Salem Jallouli exploite une voiture de transport des voyageurs faisant quotidiennement le trajet Gafsa à Ettalah (Souk Haouel El.oued).

    Il en est de même, de certains instituteurs de la région d’Ettalah qui étaient des Ex-Rcdistes ont connu à l’époque de Ben Ali de la promotion professionnelle comme c’est le cas d’un certain instituteur ex-rcédiste enseignant à l’époque de Ben Ali dans une école primaire d’Ettalah et qui a été promu du temps de Ben Ali comme Surveillant général d’un Lycée secondaire ( actuellement en 2012-2013 à Gafsa) . De même, Abdelmalek Maula qui était un ex-Rcédiste a été muté à Gafsa en 2003 du temps de Ben Ali en signe de promotion pour travailler dans un Lycée secondaire…

    Quant aux frères « Ghannouchi » ces commerçants spécialisés dans la vente en gros des denrées alimentaires à Belkhir. Les frères « Ghannouchi » étaient du temps de Ben des Rcdistes notoires. Et dès la moitié des années 90, ces frères Ghannouchi ont vu leur commerce prospérer à l’époque de Ben Ali pour ouvrir à gafsa et ses régions avoisinantes d’autres boutiques spécialisées dans la vente en gros de denrées alimentaires …

    Des familles Ex-rcédistes d’Ettalah ont vu leurs fils qui étaient des agents de la garde nationale, promu en tant que chef de poste de la garde nationale travaillant à Belkhir ou à proximité de Belkhir, comme c’est le cas du poste de la garde nationale de Menzel Habib, près de la ville de Belkhir…

    A l’époque du régime de Ben Ali, la région de la délégation de Belkhir était très contrôlée par le R.C.D et les opposants ont été harcelés.

    A l’époque du régime de Ben Ali, Salem Jallouli, qui était un Ex-Rcdiste très engagé, travaillait de 1988 à 2001 à Belkhir, à la direction locale de l’Agriculture de Belkhir. Du temps de Ben Ali, Salem Jallouli a encadré les habitants de la délégation, particulièrement ceux d’Ettalah, en plaçant une cellule du parti du « R.C.D » dans chaque groupement de quelques maisons habitées, pour mieux les espionner…

    De même, il a recruté par l’intermédiaire du Ministère de l’intérieur de l’époque de Ben Ali, des agents de la garde nationale et des policiers à Ettalah, parmi les maisons les plus suspectes pour mieux les contrôler, opposant ainsi les membres de la famille les uns contre les autres, le frère contre le frère, la soeur contre le frère,etc…

    Actuellement, un certain nombre de ces policiers et d’Agents de la Garde Nationale recrutés du temps de Ben Ali sont originaires de la région de Belkhir et d’Ettalah travaillent jusqu’à ce jour à Belkhir ou à proximité de Belkhir, comme c’est le cas du poste du petit village de « Menzel Habib » et d’autres postes de la région, etc…Ce poste de la garde nationale de « Menzel Habib » qui bien qu’il dépend du gouvernorat de Gabès, se trouve placé à 15 kilomètres de la petite ville de Belkhir.

    Malgré que le parti politique de Ben Ali, le « R.C.D » a été dissous, les structures du R.C.D. sont toujours en action sur le terrain, incluant à la fois, les chefs des cellules du R.C.D dissous ainsi que les agents de la garde nationale d’appartenance ex-Rcdistes, travaillant jusqu’à ce jour dans la délégation de Belkhir, et de surcroît originaires de Belkhir et d’Ettalah.

    Le responsable » Omda », le sous-délégué de la région d’Ettalah des « Ouled Boussaâd » et des « Errouached » s’appelait « Azayez ». Sous le régime de Ben Ali, cet Omda « Azayez » travaillait en coopération avec le Secrétéaitre du R.C.D à Belkhir le nommé « Salem Jallouli ». Cet Omda « Azayes » faisait sa dictature sur les habitants des « Ouled Boussaâd » et des « Erouached », en harcelant les habitants d’Ettalah, qui sont soupçonnés d’être des opposants au R.C.D. et en refusant de leur délivrer les attestations de naissance et de décès et tout autre acte administratif…. A l’époque de Ben Ali, cet Omda « Azeyez » n’attribuait les aides relevant du fonds social appelé 26-26 qu’aux habitants d’Ettalah qui sont sont Ex-Rcdistes, et qui acceptent de travailler avec lui, lui apportant des faux renseignements et de faux mouchardages sur les habitants d’Ettalah… Durant les évènements de la révolution tunisienne du 14 janvier 2011, cet Omda nommé « Azeyez » a pris la fuite pour se refugier dans la délégation d’El-Guettar à 20 kilomètres de Gafsa….

    En général, dans la délégation de Belkhir, un climat de délation et de harcèlement de la population était très persistant à l’époque de Ben Ali. Ce climat de délation et de harcèlement continue à sévir aujourd’hui malgré la révolution tunisienne du 14 janvier 2011 qui a dissout le R.C.D.

    La grève qui avait éclaté le 20 décembre 2012 était conduite sous l’influence d’anciens Ex-Rcdistes.

    La grève qui avait eu lieu le 20 décembre 2012 à Belkhir a entraîné l’intervention des forces de l’ordre qui ont été dépêchés à Belkhir jeudi soir du 20 décembre 2012 pour disperser les manifestants qui avaient bloqué la route nationale N° 15. Ces forces de l’ordre ont utilisé les bombes lacrymogènes au cours de leur intervention. A la suite de cette intervention des forces de l’ordre, les manifestants ont incendié le poste de la garde nationale de Belkhir.

    Les déclarations des grévistes affirmant que leur grève n’était pas dirigée par des partis politiques sont mensongères. Il est vrai que la délégation de Belkhir manque sensiblement de projet d’infrastructures économiques et affiche un taux élevé de chômage et manque d’eau potable …Mais, il est fort probable que les troubles connus récemment à Belkhir sont téléguidés par des anciens Ex-Rcdistes passés dans les partis d’opposition au gouvernement actuel de Tunisie comme le parti de l » Appel de Tunisie », ou les partis politiques de gauche…

    Déjà, la revendication des manifestants de Belkhir concernant le retard de l’exécution du projet de production de l’électricité à partir de l’énergie solaire est une fausse revendication car ce sont les habitants de la petite ville de Belkhir qui retarde l’exécution de ce projet. En effet, c’est un investisseur étranger qui a décidé d’installer ce projet de production d’électricité à partir de l’énergie solaire dans la région d’Ettalah, loin des habitants. Mais les habitants de la petite ville de Belkhir ont revendiqué que ce projet de production d’électricité soit installé près de la petite ville de Belkhir et non dans la région d’Ettalah. Cette demande des habitants de la petite ville de BelKhir a reçu l’opposition de l’investisseur étranger qui est décidé d’installer son projet loin des habitants, dans la région Est d’Ettalah. Le retard dans l’exécution de ce projet ne rekève pas des autorités gouvernementales mais plutôt de l’opposition des manifestants de Belkhir, téléguidé par des anciens Ex-Rcdistes et des partis politiques d’opposition au gouvernement actuel de Hamadi Jebali.

    Fait par Raouf Nasser
    Le 08 janvier 2013

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