[Le peuple veut une nouvelle révolution/Sidi Bouzid] Troïka dégage !

17 décembre : Sidi Bouzid se prépare à accueillir les trois présidents

Les trois présidents, à savoir, Hamadi Jebali, Mustapha Ben Jaêfer et Moncef Marzouki ont programmé de se rendre à Sidi Bouzid, ce lundi 17 décembre pour commémorer le deuxième anniversaire de la révolution tunisienne.

Ayant retenu la leçon de leur dernière visite à la ville, les trois présidents avaient prévu de ne pas y aller les mains vides, ils se font accompagner par une délégation d’investisseurs et d’hommes d’affaires.

Malgré cela, les préparatifs pour accueillir de la part des habitants de la ville semblent verser dans un tout autre sens.

Lazhar Gharbi, membre de la coordination régionale de Sidi Bouzid du Front Populaire, a indiqué ce samedi 15 décembre qu’à l’issue de sa réunion, la coordination a décidé d’appeler les habitants à boycotter les festivités officielles du 17 décembre.

Pour le front, il s’agit de festivités “novembristes” organisées par les autorités régionales et le gouvernement, qui n’a pas rompu avec la corruption et la soumission aux puissances étrangères.

Le Front Populaire appelle en revanche les habitants de Sidi Bouzid à manifester le lundi 17 décembre 2012, deux ans après le début de la révolution et la mort du premier martyr, Mohamed Bouazizi.

Presse contre-révolutionnaire (Tunisie Numérique, 15 décembre 2012)


(…) Ce déplacement, au-delà de sa symbolique, est d’une importance capitale et reflète l’engagement de l’État tunisien à faire de Sidi Bouzid une région où les investisseurs économiques se bousculeront désormais au portillon.

Presse contre-révolutionnaire (Espace Manager, 15 décembre 2012)


Les jeunes chômeurs de Sidi Bouzid ne veulent pas « cueillir les olives »

Lors d’une réunion entre des diplômés chômeurs de la région, ces derniers s’insurgent contre la proposition du gouvernement qui consiste à encourager les jeunes chômeurs à aller faire la cueillette des olives.

Ils voient en cet appel un signe d’échec, mécontents, ils décident de solliciter les autorités pour revoir les dossiers d’attribution des postes vacants de professeurs dans plusieurs collèges de la région.

Le gouvernement fidèle aux solutions faciles et provisoires, bouche-trous ; n’a pas trouvé mieux pour ces jeunes, voila un plus considérable apporté par le nouveau gouvernement, Ben Ali n’y a pas pensé, voila le génie de la Tunisie post révolutionnaire, en Tunisie, on calme les pauvres et les chômeurs avec des olives.

Presse contre-révolutionnaire (Tunisie-News.com, 21 novembre 2012)

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