L’incarcération d’un passeur à l’origine des incidents de Kerkennah
Suite aux incidents qui ont émaillé la ville de Kerkennah, hier soir [jeudi 13 décembre], huit personnes ont été arrêtées, a annoncé le porte-parole du ministère de l’Intérieur Khaled Tarrouche.
Ces personnes sont soupçonnées d’avoir participé aux actes de vandalisme qui ont visé, deux bureaux du siège de la délégation de Kerkennah, incendiés, mais aussi plusieurs documents et équipements, détruits. Le poste de police de la localité d’Attaya et deux voitures de police à Ramla ont également été incendiés.
D’après la version du ministère de l’Intérieur les actes de violence sont venus en réaction à l’arrestation, il y a deux jours, d’un individu originaire d’Attaya accusé d’être un passeur organisant des traversées clandestines vers l’Italie, et de 7 candidats à l’émigration clandestine. (…)
Presse contre-révolutionnaire (Webdo, 14 décembre 2012)
Kerkennah a été le théâtre, hier soir, de scènes de violence. Une trentaine de personnes ont attaqué la préfecture suite à l’arrestation d’un groupe d’individus par la garde maritime impliqués dans la filière de l’émigration clandestine.
Les manifestants ont mis le feu à trois des véhicules appartenant à la garde maritime de l’île. Ce qui a impliqué l’augmentation du renfort devant la préfecture et plus précisément à « Ataya », afin d’éviter que la situation ne dégénère encore plus.
Plusieurs autres suspects ont été arrêtés après une opération de ratissage effectuée jeudi dans la zone par les forces de la sûreté, déployées dans la région.
Le délégué de Kerkennah a pour sa part mis en garde contre « la prolifération des actes de violence perpétrés contre des établissements publics dans un climat de tension qui règne dans la région en raison du chômage, du phénomène de la pêche anarchique et de l’émigration clandestine ».
Presse contre-révolutionnaire (Espace Manager, 14 décembre 2012)
(…) Des témoins oculaires ont constaté le retrait de la sûreté et de l’armée nationale, outre des tentatives d’agression contre des membres de la sûreté. (…)
Presse contre-révolutionnaire (Business News, 14 décembre 2012)