[Le peuple veut une deuxième révolution] Grève générale à Sfax

[10h36] Sfax : Grève générale et tension palpable

La tension est montée d’un cran aujourd’hui 6 décembre à Sfax.

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Quelques dizaines de milliers de personnes  se sont rassemblés ce matin devant le siège de l’UGTT et une marche de protestation est prévue, au départ de ce siège, vers celui du gouvernorat.

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Par ailleurs, au niveau du siège du gouvernorat, un attroupement anti UGTT est en train de se constituer à l’appel de la ligue de protection de la révolution. Ce qui laisse présager un affrontement inéluctable.

La plupart des écoles étaient fermés ce matin, le secteur des transports  et de  l’administration sont  complètement à l’arrêt, seuls les commerces ont gardé leurs portes ouvertes.

L’URT de Sfax compte à travers la  grève générale qui est observée aujourd’hui protester contre l’attaque qui est survenue mardi 4 décembre au siège de l’UGTT de Tunis et la situation n’est pas prête de se calmer.

Presse contre-révolutionnaire (Tunisie Numérique, 6 décembre 2012)


[11h16] Sfax : Des dizaines de milliers de manifestants pro UGTT se dirigent vers le siège du gouvernorat !

Ils sont nombreux, très nombreux. Ils font partie de tous les horizons, syndicalistes, militants de l’opposition, membres de la société civile et simples citoyens. Les premières estimations qui sont en train de nous parvenir font état de dizaines de milliers de manifestants qui se sont regroupés devant le siège de l’URT de Sfax pour dénoncer les agressions dont est la cible la centrale syndicale.

Les manifestants se sont ensuite dirigés dans une marche de protestation vers le siège du gouvernement en scandant des slogans hostiles au gouvernement et demandant le départ du gouverneur.

Par ailleurs, une centaine de membres de la ligue de protection de la révolution, se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat, pour haranguer les manifestants. Ils sont pour le moment protégés par un cordon des agents de l’ordre. (Les policiers savent être préventifs, quand il le faut !)

Presse contre-révolutionnaire (Tunisie Numérique, 6 décembre 2012)


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[12h31] Sfax : La manifestation quitte le siège du gouvernorat et se dirige vers celui de Radio Sfax !

Les manifestants qui s’étaient amassés devant le siège de l’URT de Sfax en début de matinée se sont ensuite déplacés vers le gouvernorat de Sfax, en criant des slogans anti gouvernement et condamnant les agressions anti UGTT, se dirigent en ce moment vers le siège de Radio Sfax.

Les éléments perturbateurs relevant de la ligue de protection de la révolution qui s’étaient regroupés devant le gouvernorat, n’ont pas réussi à attirer l’attention sur eux !

Presse contre-révolutionnaire (Tunisie Numérique, 6 décembre 2012)


Grève générale dans quatre régions instables de Tunisie

La symbolique Sidi-Bouzid fait partie des protestataires. La grève est pour l’instant très suivie.

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Des boutiques Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, affichent portes closes, le 14 août 2012, lors d’une journée de grève générale en opposition au gouvernement.

Quatre régions de Tunisie réputées instables, dont Sidi Bouzid, ont entamé jeudi une grève générale très suivie, à l’appel de la puissante centrale syndicale UGTT, en conflit avec les islamistes au pouvoir, ont constaté des journalistes de l’AFP. Outre Sidi Bouzid (centre-ouest), sa voisine Kasserine observe le débrayage, tout comme Gafsa, une région minière qui est le théâtre de conflits sociaux récurrents, et Sfax, dont la capitale éponyme est la deuxième ville du pays.

L’essentiel des institutions publiques et privées n’ont pas ouvert leurs portes jeudi matin dans ces régions, à l’appel des branches régionales de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). Des manifestations y sont prévues. Seules des petites boutiques et cafés de quartier fonctionnaient dans la matinée.

Ces grèves régionales sont un prélude du débrayage national annoncé par le syndicat pour le 13 décembre pour dénoncer une attaque mardi à Tunis contre son siège orchestrée, selon l’UGTT, par des milices islamistes pro-Ennahda, le parti au pouvoir. Dans son histoire, ce syndicat, qui revendique un demi-million de membres, n’a appelé qu’à deux grèves nationales, l’une en 1978, et une autre, de deux heures, le 12 janvier 2011, deux jours avant la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali.

Les grèves, manifestations violentes et crises politiques se multiplient à l’approche du 2e anniversaire du début de la révolution le 17 décembre, lorsqu’un vendeur ambulant s’est immolé par le feu pour dénoncer des brimades policières et la misère. Les espoirs déçus de la révolution nourrissent l’instabilité, en particulier dans l’intérieur du pays, marginalisé sur le plan économique depuis des décennies.

Presse contre-révolutionnaire (Agence Faut Payer, 6 décembre 2012, 10h56)

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