[La liberté est le crime qui contient tous les crimes] « Il n’est actuellement pas possible d’extraire des informations contenues dans iPhone 4S ou 5 »

L’iPhone est un casse-tête pour la police

Les dernières versions du téléphone d’Apple sont tellement sécurisées que la police n’est souvent pas en mesure d’extraire des informations qui pourraient permettre de confondre un suspect.

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Même démonté, un iPhone récent (ici la version 4S) ne livre pas facilement ses secrets.

Liste de contacts, journal des appels, messages, boîtes e-mail, géolocalisation ou encore accès aux réseaux sociaux : le smartphone est une mine d’informations personnelles. À l’instar des ordinateurs, il est devenu un élément précieux pour les enquêtes de police. Seulement voilà : les dernières versions de l’iPhone résistent aux experts en forensique numérique qui ne parviennent pas à le « faire parler ». « Il n’est actuellement pas possible d’extraire des informations contenues dans iPhone 4S ou 5 », confirme Stefan Kunfermann, responsable de la communication de la police fédérale à Berne.

En cause : les barrières techniques mises en place par Apple pour protéger les utilisateurs du piratage. Les fichiers sont cryptés grâce à l’algorithme AES, recommandé par l’agence américaine de sécurité NSA et réputé inviolable. Chaque iPhone dispose d’une clé de chiffrement unique, enfouie dans une puce spécialement dédié à la cryptographie.

Le cas de l’iPhone pose une question plus large : faut-il sécuriser à l’extrême les appareils électroniques, quitte parfois à faciliter la vie des criminels ?

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeMatin.ch, 1er décembre 2012)

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