[Nique la BAC] Hourra pour le Petit-Bard (Montpellier) !

Montpellier. Un policier de la BAC roué de coups lors d’un contrôle d’identité

Un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Montpellier a été grièvement blessé lundi soir lors d’un contrôle d’identité dans un quartier sensible de la capitale héraultaise.

Les faits se sont déroulés au pied d’un immeuble du Petit-Bard, une cité sensible des quartiers ouest de Montpellier. « Trois fonctionnaires d’un équipage de la BAC ont voulu procéder à un contrôle d’identité de routine, lorsqu’un groupe de jeunes s’est formé et les a rapidement encerclés », a expliqué l’état-major de la direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) de l’Hérault. « Tout a dégénéré, les trois policiers ont été malmenés, deux ont pu se dégager pour demander des renforts par radio, mais le troisième a été tabassé », a ajouté cette source.

Le policier a été transporté à l’hôpital. Ses jours ne sont pas en danger. Il lui a toutefois été signifié une interruption temporaire de travail (ITT) de 90 jours. « Aucune arme n’a été utilisée », a encore précisé l’état-major de la DDSP, qui n’a pas précisé s’il y avait eu des interpellation dans la cité.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LaDepeche.fr avec agence, 6 novembre 2012)


Montpellier. Flambée de violence : un policier grièvement blessé

Trois fonctionnaires de la BAC de Montpellier ont été pris à partie lors d’un banal contrôle d’identité par un groupe de jeunes, au pied d’un immeuble du Petit-Bard, une cité sensible des quartiers ouest de la ville. L’un d’eux est à l’hôpital.

Un calme relatif mais une tension perceptible, c’est ainsi que le quartier sensible du Petit Bard a vécu cette journée après l’agression, lundi soir, d’un policier de la BAC (Brigade anticriminalité) de Montpellier. Les policiers qui s’apprêtaient à effectuer un contrôle d’identité ont été insultés puis caillassés alors qu’ils se trouvaient encore dans le véhicule. La course-poursuite qui a suivi s’est terminée par la blessure d’un major de 49 ans frappé aux jambes, grièvement touché au genou. Ce chef d’équipage expérimenté a été évacué sous la protection de ses collègues arrivées en renfort pour contrôler la situation.

Ce soir-là, un jeune Marocain de 18 ans, accusé d’avoir jeté une bouteille en verre sur le capot de la voiture de police, a été interpellé puis placé en garde en vue, prolongée hier soir par le parquet de Montpellier. « Nous réclamons depuis des semaines la création d’une zone prioritaire de sécurité pour certains quartiers de la ville. Nous avons besoin d’effectifs supplémentaires afin de pouvoir intervenir sans danger dans certaines zones » a rappelé Bruno Bartocetti, du syndicat UGP Unité Police qui avance le chiffre de sept agressions physiques et autant de blessures pour des fonctionnaires de police depuis juillet. En août, dans le quartier de La Paillade, la tentative d’interpellation de deux jeunes voleurs de scooter mineurs avait tourné à l’embuscade avec des barres de fer, mettant notamment en cause les parents de l’un des deux jeunes prévenus. Un policier avait alors été grièvement blessé.

Hier après-midi, le major touché a été opéré pour une fracture du genou. La première ITT (interruption temporaire du travail) est de dix jours mais elle sera vraisemblablement prolongée au regard de la gravité de la blessure qui laisse à penser que l’agression était particulièrement violente.

Hier soir, les policiers n’avaient toujours pas procédé à l’interpellation de l’agresseur, observant un mutisme total sur la stratégie dans les jours à venir. Ils ont annulé une intervention hier dans ce quartier réputé difficile, sans doute pour calmer les esprits. « Ici, les jeunes sont stigmatisés systématiquement. Quand ils voient des policiers ils s’énervent » s’exclame furtivement un des grands frères de la Cité sans pour autant excuser les actes de lundi soir, « totalement inutiles ».

« Lorsque nous allons dans ces quartiers ce n’est certainement pas pour faire de la provocation. Mais nous sommes systématiquement pris pour cible. C’est un jeu malsain et insupportable. À une époque, les jeunes de ces quartiers étaient plus régulièrement en contact avec du personnel en uniforme. Ce n’est plus le cas aujourd’hui » répond Bruno Bartocetti en porte-parole de la colère des policiers du commissariat de Montpellier qui expriment leur appréhension lorsqu’ils doivent intervenir dans certains secteurs sensibles de la ville.

Aujourd’hui, le jeune caillasseur présumé doit être présenté au parquet, avec la perspective d’un nouveau bras de fer avec les autorités s’il est jugé en comparution immédiate.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Christian Goutorbe, LaDepeche.fr, 7 novembre 2012)


Policiers agressés à Montpellier : un second jeune interpellé

Un jeune homme de 19 ans a été interpellé et placé en garde à vue ce mercredi à Montpellier après l’agression qu’ont subi des policiers de la Brigade Anti-criminalité lundi soir dernier.

Ce jour-là, trois agents de la BAC avaient été violemment pris à partie par un groupe de jeunes lors d’un banal contrôle d’identité dans un quartier sensible. L’un des policiers, frappé aux jambes, souffre d’une fracture au genou et a été opéré avec succès hier.

Déjà connu des services de police et formellement identifié lors de l’agression, le jeune homme interpellé ce mercredi était jusqu’à présent en fuite. Une autre personne avait été arrêtée lundi et placée en garde à vue. Pour l’instant, on ignore si les deux jeunes placés en garde à vue ont participé à l’agression du policier blessé.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LaDepeche.fr avec agence, 7 novembre 2012)


Vigneux-sur-Seine : coup de filet après des violences contre des policiers

Une vaste opération d’interpellation a été déclenchée, ce mercredi 7 novembre à 6 heures dans le quartier de la Croix-Blanche à Vigneux-sur-Seine (Essonne). Une cinquantaine de policiers ont été mobilisés pour interpeller plusieurs jeunes habitants de la cité, soupçonnés d’avoir participé à des violences contre des fonctionnaires, le 21 octobre.

Selon nos informations, quatre suspects ont été arrêtés, ce matin. Les investigations se poursuivent. Le jour des faits, trois policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Draveil en patrouille dans le secteur avaient été pris pour cible par une trentaine de jeunes riverains hostiles. Les trois victimes avaient été légèrement blessées.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Florian Loisy & Stéphane Sellami, LeParisien.fr, 7 novembre 2012)

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