Un poste de police incendié à Teboulbou à Gabès
Pusieurs jeunes protestataires de la région de Teboulbou (Gouvernorat de Gabés) ont incendié dans la nuit du mercredi à jeudi le poste de police de la localité après des affrontements avec les forces de sûreté.
Ces incidents surviennent à la suite de l’évacuation d’un jeune de la localité vers l’hôpital de Sfax après avoir été blessé dans les affrontements de mardi, a rapporté Shems Fm.
Plusieurs arrestations ont par ailleurs été enregistrées dans les rangs des manifestants.
Selon cette source la tension est revenue à son comble notamment dans la délégation de Gabès Sud avec le blocage et la reprise des affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre dans tous les quartiers.
Publié par des ennemis de la révolution (Tunisie Numérique, 25 octobre 2012)
Gabès : Le calme après la tempête
Le calme est revenu mercredi matin à Gabès et la vie a repris son rythme normal au centre ville et dans les établissements scolaires a constaté le correspondant de la TAP dans la région.
La nuit dernière, le couvre feu n’a pas été, encore une fois, respecté et des groupes de jeunes sont sortis dans la rue. Ils ont incendié des pneus et bloqué les entrées des artères et places principales de la ville.
Les forces de l’ordre et l’armée nationale ont dispersé les jeunes en utilisant le gaz lacrymogène, après des affrontements qui se sont poursuivis jusqu’à une heure tardive de la nuit.
Il convient de rappeler, que les activités de la zone industrielle de Gabès ont été suspendues pour la 7e journée consécutive en raison des sit-in observés par les protestataires à la suite de la proclamation des résultats du concours de recrutement du groupe chimique tunisien (GCT).
Publié par des ennemis de la révolution (WMC/TAP, 24 octobre 2012)
Nuit de violences à Gabès, sauvée par la pluie !
Les affrontements entre jeunes mécontents de certaines délégations de Gabès et les forces de l’ordre ont repris de plus belle dans la nuit du mardi au mercredi 24 octobre. Malgré l’utilisation de gaz lacrymogène, seules les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ont eu raison de ces violences.
L’information est rapportée par le correspondant sur place de radio Shems fm, qui a précisé également, que dans l’après-midi du mardi, plusieurs composantes de la société civile et plusieurs présidents d’associations se sont réunis avec un bon nombre de ces jeunes pour les écouter, essayer de trouver des solutions à leurs doléances et mettre fin aux troubles que connaît la région. Rien n’y fait, les jeunes continuent de sortir tous les soirs, bravant le couvre feu.
Commentaire choisi :
Est-ce une nouvelle montée populaire ?
Citoyen de Tunisie |24-10-2012 16:05
Les revendications commencent à s’amplifier dans plusieurs délégations, est-ce un 2e 17/12/2010 qui se prépare ?
Publié par des ennemis de la révolution (Business News, 24 octobre 2012)