[Vive la belle à Bruxelles !] « Les agents ne savaient pas qu’il risquait de s’enfuir »

Bruxelles : un repris de justice français s’évade en ridiculisant la police

Le « roi de l’évasion » a encore frappé. Surnommé ainsi après avoir déjà ridiculisé la police en France en s’échappant en 2008 lors d’un transfert, Sabri Bouazza, 42 ans, arrêté vendredi à Bruxelles, s’est évadé pendant son transfert vers une prison de la capitale belge. Une évasion rocambolesque qui a déclenché une polémique sur les conditions de sécurité pour les escortes.

Menotté, il frappe sa « gardienne » et s’enfuit du fourgon

Arrêté vendredi dans une des communes de Bruxelles pour trafic de stupéfiants, l’homme originaire de Charleville-Mézières (nord de la France) s’est évadé en fin de journée pendant son transfert entre le palais de Justice et la prison de Saint Gilles. Selon le récit des policiers, Sabri Bouazza était menotté, mais il est parvenu à assommer la policière qui l’escortait lorsque le fourgon s’est arrêté devant les portes de la prison, et à s’enfuir en courant.

Une enquête interne a été ouverte afin de déterminer si le prévenu était bien menotté durant son transfert, comme le soutiennent les policiers.

Les policiers pas prévenus de sa dangerosité

Le syndicat national des services de police et de sécurité (SNPS) a protesté samedi contre les soupçons portés sur les policiers chargés d’escorter Bouazza. « Les personnes qui le transportaient n’étaient pas au courant qu’il s’agissait d’un individu dangereux. Le système informatique qui est utilisé pour distribuer cette information n’a pas fonctionné », a dénoncé un des représentants du syndicat, Gert Cockx.

« Pour les personnes dangereuses, il existe une qualification, mais celle-ci n’a apparemment pas été utilisée », a-t-il insisté. « Cet homme s’était visiblement déjà évadé en France. Il avait alors faussé compagnie à quatre personnes », a-t-il rappelé. « Mais les agents ne savaient pas qu’il risquait de s’enfuir », a-t-il conclu.

Presse carcérale (LeParisien.fr, 6 octobre 2012)

Ce contenu a été publié dans Beau comme une prison qui brûle, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.