Nouvelles antiflics

Gennevilliers : des policiers caillassés pendant une intervention

Une quarantaine de personnes ont jeté dimanche soir des pierres sur des agents de la brigade anti-criminalité (Bac) qui venaient d’appréhender dans le quartier du Luth à Gennevilliers (Haut-de-Seine) des jeunes de 16 et 17 ans, inconnus des services de police. Cinq policiers ont été légèrement blessés lors de l’interpellation.

Ils voulaient se débarrasser des caméras de surveillance

Des policiers ont d’abord été pris à partie lors de l’interpellation de deux mineurs qui sciaient deux mas supportant des caméras de vidéo-protection.

Des renfort de police sont intervenus et des forces de l’ordre ont dû effectuer des tirs de flash-ball, selon une source policière.

Il n’a pas été nécessaire de conduire les fonctionnaires de police blessés dans un hôpital, a-t-on précisé de même source. La situation est redevenue calme vers 21 heures.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeParisien.fr, 1er octobre 2012)


Romans-s/-Isère : un policier pris à partie alors qu’il rentrait chez lui

Il est des missions qui sont parfois lourdes à porter. Un policier en a fait la douloureuse expérience jeudi soir. Il est aux environs de 19 heures lorsque ce policier, qui évolue dans les rangs du GID (Groupement d’intervention départemental) au commissariat de Valence, rentre en civil à son domicile de Romans-sur-Isère.

C’est là qu’il est immédiatement reconnu par deux individus, dont la route a croisé par le passé celle du fonctionnaire de police. Ils n’hésitent pas alors à s’en prendre violemment à lui, rapidement rejoints par deux comparses.

Insulté, menacé

Le policier n’a pas pris de coups, mais ces individus l’ont empêché de passer et de rejoindre son domicile. Il s’est copieusement fait insulter, cracher dessus, avant d’éviter de justesse d’être atteint par le jet d’un sac. Les quatre hommes ont ensuite multiplié envers lui des pressions. Allant jusqu’à menacer de s’en prendre à sa famille…

Ces quatre individus ont été placés en garde à vue. Un avait été interpellé le soir même, et les trois autres le vendredi matin. Trois sont des Romanais, le quatrième habite Chatuzange-le-Goubet.

Ils ont été tous formellement identifiés par le policier. Psychologiquement affecté, il a bénéficié d’une ITT de huit jours. Pour l’heure, un de ses agresseurs a été présenté hier au juge des libertés et de la détention au tribunal de Valence.

Ce dernier a décidé son mandat de dépôt avant une probable présentation en comparution immédiate lundi. Pour répondre des faits de violence et d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique, en l’espèce un fonctionnaire de police.

Deux agressions en deux semaines

Affaire qui renvoie à l’agression dont avait été victime le 16 septembre dernier un autre policier romanais et qui lui avait valu 10 jours d’ITT. La justice avait alors condamné son agresseur à une peine de prison de six mois ferme.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Clarisse Abattu, Le Daubé en ligne, 30 septembre 2012)


Contrôle mouvementé à Saint-Denis : un policier hospitalisé

Des policiers ont été caillassés mardi soir alors qu’ils contrôlaient des jeunes dans une voiture. Trois personnes ont été arrêtées.

Un policier a été blessé lors d’une interpellation mouvementée mardi soir à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où des policiers “ont été caillassés” par des jeunes gens, a-t-on appris de source policière mercredi.

Vers 18h00, des policiers ont contrôlé des jeunes gens dans une voiture où ils ont notamment aperçu des couteaux. Selon la source, le conducteur de ce véhicule “s’est rebellé” et une vingtaine de jeunes gens ont alors lancé des projectiles et “caillassé” la police qui a fait appel à des renforts. Le conducteur de la voiture a porté un violent coup de poing à l’un des policiers qui l’arrêtait, a aussi dit la police, et celui-ci a été hospitalisé. Ses jours ne sont pas en danger.

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, “s’est inquiété et a suivi l’état de santé” du policier blessé, a déclaré Franck Carabin, porte-parole de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP). Trois personnes, dont l’homme ayant porté le coup de poing, ont été interpellées et placées en garde à vue, a précisé M. Carabin.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (lci.tf1.fr, 26 septembre 2012)

Le Chat Noir Émeutier, 2 octobre 2012

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