La filiale d’EDF, RTE, profite lâchement de la garde à vue du propriétaire des champs pour faire mener au Chefresne des travaux pour le terrassement des accès aux éventuels futurs pylônes 224 et 225.
RTE a même mis le paquet rameutant tous les véhicules, pelles mécaniques et autres engins de terrassement à disposition afin de s’assurer de pouvoir terminer les accès à ces pylônes avant la sortie de garde à vue du courageux agriculteur résistant au rouleau compresseur.
Nous sommes guère surpris de l’attitude de RTE qui a le pouvoir de décider des actes des gendarmes dans une société nucléaire, donc policière, quand elle se fait accompagner par grands renforts de maréchaussée là ou elle rencontre la moindre résistance, mais tout de même :
• Sur les trois pylônes déjà érigés au Chefresne, comme le plus proche sur la commune de Montabot, les temps de séchage des fondations n’ont pas été respectés. À quelle vitesse de vent résisteront-ils ?
• Les sociétés ayant eu en charge la mise en place des chemins d’accès et plate-formes l’hiver dernier prenait le temps de bien mettre de côté la terre arable avant de réempierrer les emplacements nécessaires ; Qu’en sera-t-il de l’engagement de la remise en état avec de la terre arable écrasée par les grues énormes qui montent les pylônes ? Qu’en sera-t-il de la sécurité du conducteur de ces mastodontes sur un chemin d’accès et des plate-formes constitués à la va-vite ?
Quand on pense que RTE parle de mise en danger à propos des petites mains qui démontent certains pylônes…
Rappelons que ce coup de force arrive au moment même où la section du contentieux se déclare pas suffisamment compétente pour juger de la légalité de la déclaration d’utilité publique, simple arrêté ministériel dont se targue RTE pour effectuer ses travaux, y compris au mépris de toute loi.
EPR – THT : population bafouée !
Mailing, 31 juillet 2012