[Mort aux El-Assad et à tous leurs complices !] La révolte armée gagne du terrain

La révolte armée gagne du terrain

Ont-ils décidé de plus communiquer ? Sont-ils davantage organisés ou nombreux ? Les hommes qui ont pris les armes en Syrie, simples civils ou déserteurs, membres de l’une ou l’autre des sections locales de l’armée libre syrienne, font de plus en plus parler d’eux.

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Des hommes armés ont attaqué les locaux de la chaîne de télévision al Ikhbaria, près de Damas, considérée comme un relais du pouvoir syrien par l'opposition, tuant trois journalistes et quatre membres de la sécurité, selon la presse officielle.

Par leurs actions – ils ont attaqué par exemple mercredi matin la chaîne de télévision officielle Al-Ikhbariya à Damas – leurs prises de guerre et l’accroissement du nombre de défections, ils prennent une ampleur de plus en plus importante.

L’attaque de la chaîne Al-Ikhbariya, qui a fait trois morts, est en effet intervenue au lendemain de combats entre armée et rebelles près de la capitale, autour de positions de la Garde républicaine en charge de protéger Damas et ses environs. Or, c’est la première fois que des combats aussi violents sont aussi proches de Damas, selon l’OSDH. Les rebelles mènent des attaques de plus en plus audacieuses contre l’armée qui, elle, continue de bombarder intensément les bastions rebelles, y mène des perquisitions et des arrestations, selon les militants.

Selon l’OSDH, un hélicoptère a été abattu et trois véhicules militaires détruits mardi à Khan al-Soubol à Idleb (nord-ouest) et mercredi, des rebelles ont lancé une attaque près d’un aéroport militaire dans la région d’Alep (nord).

Les vidéos des « héros »

Et les vidéos des actes de guerre des membres de l’Armée syrienne circulent de plus en plus sur Youtube et les réseaux sociaux. De nombreuses personnes ont pu ainsi consulter la vidéo de l’hélicoptère abattu par l’ALS mardi.

(…) Ou même celle de la prise d’une base militaire près d’Alep.

Les défections s’accélèrent

Mais, si ces actes de guerre semblent de plus en plus nombreux, c’est aussi que les défections s’accélèrent. La fuite spectaculaire, à bord de son MiG21, du colonel Hassan Merhi al-Hamadé vers la Jordanie la semaine dernière a ramené l’attention sur les départs d’officiers syriens. Ces derniers, retenus dans les rangs en raison des mesures de représailles très dures mises en place contre les proches des déserteurs, réfléchissent à deux fois avant de fuir. Mais certains parviennent à leurs fins, comme le brigadier général Mostafa Ahmad al-Sheik qui, en janvier dernier, avait réussi à amener avec lui ses proches lors de son exfiltration vers la Turquie. Et depuis deux semaines ces départs sont de plus en plus nombreux.

Une faille dans l’immense muraille que représente l’armée syrienne. Car pour l’instant le gros des troupes reste, lui, dans le rang. Mais cette faille se fait de plus en plus visible.

Publié par des ennemis de la révolution (tempsreel.nouvelobs.com, 28 juin 2012)


Syrie : près d’un tiers des militaires ont fait défection (médias)

Près d’un tiers des militaires syriens se sont ralliés à « l’Armée syrienne libre » partiellement basée en Turquie, rapportent vendredi les médias turcs se référant aux services de renseignement locaux.

D’après les médias, près de 100.000 soldats des troupes gouvernementales, dont le nombre total est estimé à 300.000 hommes, ont rejoint l’Armée syrienne libre. Cette dernière contrôle actuellement 60% du territoire syrien, ajoutent les médias.

600 militaires, dont 20 généraux, ont quitté la Syrie. Plus de 50 officiers syriens ont fui le pays pour la Turquie, indique le journal El Sabah.

Près de 55.000 Syriens sont arrivés en Turquie depuis avril 2011. 34.300 personnes ont trouvé refuge dans des camps de refugiés déployés dans les zones frontalières, a annoncé vendredi le département turc des Situations d’urgence. Le nombre de refugiés pourrait dépasser les 70.000 personnes d’ici la fin de l’année, selon les autorités.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est en proie à une vague de contestation du régime en place. Selon l’Onu, les affrontements ont déjà fait plus de 12.000 victimes. Damas affirme pour sa part que plus de 2.500 policiers et soldats syriens, ainsi que plus de 3.200 civils ont été tués dans des affrontements contre des bandits financés de l’étranger [sic]. (…)

Publié par des ennemis de la révolution (RIA Novosti, 29 juin 2012)

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