[Nos médias] Quelques fausses pistes après Radio Périgueux 103

Périgueux. Une nouvelle radio après Périgueux 103 ?

Un comité de soutien est en cours de formation, des idées sont lancées.

Une nouvelle radio va-t-elle renaître sur les cendres de Périgueux 103 et de Radio Plaizance ? C’est la question qui est posée actuellement. L’Association pour le développement de la communication en Périgord (ADCP) qui les gérait a été mise en liquidation judiciaire lundi. Les radios ont cessé d’émettre et les six salariés se retrouvent au chômage.

À l’assemblée générale de l’ADCP, jeudi 3 mai à Périgueux, des voix s’étaient élevées pour demander la création d’un comité de soutien. On espérait alors que l’association serait mise en redressement et que les radios pourraient continuer leurs activités.

Un comité informel

Malgré l’annonce de la fermeture des ondes, une première réunion s’est tenue mercredi dernier. Elle regroupait une vingtaine de personnes, la présidente Marie-Jacque Monnier, des membres d’associations et des bénévoles, pour la plupart déjà impliqués dans les deux radios. Le comité s’est créé, de façon informelle, pour voir ce qui pourra être fait à l’avenir, « s’il existe des possibilités de rebondir », ajoute Marie-Jacque Monnier. Une nouvelle réunion aura lieu mardi 15 mai à 19h30 au centre de consultation, 59, rue Gabriel-Lacueille à Périgueux.

Lionel Pascal, ancien président qui a démissionné au mois de février, rappelle qu’il avait présenté à ce moment-là « un projet pour améliorer le fonctionnement de la radio », qui n’a pas été adopté [sic]. Il rejette la responsabilité de la situation actuelle sur l’équipe sortante. On se demandait s’il n’allait pas s’engager à nouveau. Mais il a répondu, hier, par la négative : « Je pars en vacances jusqu’au mois de juillet. »

De la publicité

« Ma position, c’est d’aider toute association qui voudrait relancer ces radios », déclare, de son côté, André Added. Président de l’Institut français de l’intelligence économique, directeur des magazines Périgord Entreprendre et Le Journal du Périgord, il animait une émission tous les mercredis sur Radio Périgueux 103. Pour lui, le projet est viable, avec « une gestion rationnelle et en gardant la même ligne éditoriale. » C’est-à-dire en introduisant de la publicité [sic]. « Il faudrait une moyenne de 400 euros par jour. »

Enfin, du côté des radios commerciales, on a appris par ailleurs que NRJ serait également intéressée pour reprendre la fréquence.

Leur presse (Chantal Gibert, SudOuest.fr, 12 mai 2012)

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