Occupation d’une maison vide à Lausanne

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Communiqué du collectif La Louve

Nous occupons depuis hier la maison aux volets bleus du chemin des Sauges 18 à Lausanne, murée et inhabitée depuis six mois. Nous sommes un collectif d’une dizaine de personnes en quête d’un lieu pour habiter et concrétiser nos aspirations collectives.

Un projet de construction de deux immeubles d’appartements en PPE de relativement haut standing au label Minergie avec grand parking souterrain, balcon-baie vitrée et petite surface verte sur le toit concerne actuellement la parcelle que nous occupons. Qu’à cela ne tienne (ou pas), nous envisageons de faire vivre ces murs et entretenir le grand jardin jusqu’à ce que le chantier débute vraiment.

Passez-nous voir, venez boire un verre, amenez une chaise, une fourchette, des outils, des semis pour le potager, de la vaisselle, du bois pour construire des meubles ou venez sans rien, de toute manière, on se réjouit de vous accueillir !

Collectif la Louve

Le Réveil, 27 avril 2012


Un squat familial dans les hauts de Lausanne

Le bien nommé Collectif La Louve, qui comprend des familles avec enfants, occupe une maison depuis quelques jours.

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Le collectif La Louve squatte le maison du chemin des Sauges 18 depuis le 26 avril.

C’est sans doute une première lausannoise. Depuis fin avril, un nouveau collectif baptisé La Louve occupe une charmante maison aux volets bleu ciel dans les hauts de Lausanne, au chemin des Sauges. C’est officiellement le quatrième squat dans la capitale vaudoise, après celui de la Hache à Saint-Martin, de Turbo-Mongol à Ruchonnet et de la Bosse à la rue du Grillon, mais ce nouveau venu a la particularité d’abriter des familles avec enfants soucieuses de concrétiser leurs « aspirations collectives ».

Est-ce la crise du logement qui a poussé ces familles à squatter au chemin des Sauges ? Sur le pas de la porte, une partie des occupants confirment. « Nous en avons assez de nous entendre dire qu’il n’y a pas de logements vacants, mais qu’en parallèle il y a toutes ces maisons vides, comme celle-ci qui était murée et inhabitée depuis six mois. Ici, nous voulons mettre en commun nos compétences et nos connaissances, et ouvrir la maison aux gens du quartier. » Ils sont encore plus explicites sur Internet et sur l’affichette, placardée à l’entrée de la maison, invitant les riverains à faire connaissance autour d’une tasse de thé.

« Nous envisageons de faire vivre ces murs et entretenir le grand jardin jusqu’à ce qu’un chantier débute vraiment. » Quel chantier ? Un projet de construction de deux immeubles d’appartements en PPE, de relativement haut standing, au label Minergie avec un grand parking souterrain, des balcons aux baies vitrées et petite surface verte sur le toit.

Leur presse (Laurent Antonoff, 24heures.ch, 2 mai 2012)

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