[Révolution tunisienne / Om Larayes] À l’heure des résultats du concours de la CPG (4)

Tunisie. Reprise des affrontements entre des jeunes d’Oum Laarayes et les forces de sécurité

Les affrontements ont repris, mardi après-midi, entre des groupes de jeunes de la ville d’Oum Laarayes (Gouvernorat de Gafsa) et les forces de sécurité intérieure, surtout à la cité Ennour, près des locaux de l’unité mobile de la garde des frontières.

Entre 300 et 400 jeunes ont lancé des pierres contre les forces de sécurité qui ont répliqué par un tir nourri de bombes de gaz lacrymogène, afin de disperser les protestataires qu’ils ont poursuivi dans les ruelles voisines du lieu des affrontements en utilsant une voiture blindée, a constaté la correspondante de l’agence TAP dans la région.

Publié par des ennemis de la révolution (Tap, 17 avril 2012)


Tunisie. La tension se poursuit dans la ville minière d’Om Lârayes

Un calme précaire régné, lundi, dans la ville d’Om Lârayes, dans le bassin minier de Gafsa, après deux jours de tension et d’affrontements entre des groupes de jeunes et les forces de sécurité.

Les cours sont toujours interrompus dans les établissements scolaires, écoles primaires, collèges et lycées, selon l’agence Tap, mais les services administratifs et publics ont repris leurs activités normalement.

En outre, la circulation a repris son rythme normal sur les routes reliant Om Lârayes aux villes voisines, après leur blocage, durant les deux derniers jours, par les groupes de jeunes, avec des barrières et des pneus enflammés, au niveau  des entrées de la ville, en direction de Redeyef, Gafsa et Metlaoui.

La ville d’Om Lârayes a vécu deux jours de tension et d’affrontements, après la proclamation des résultats du concours de recrutement de 605 agents d’exécution pour travailler dans les carrières d’extraction du phosphate et dans les laveries de la Compagnie des phosphates de Gafsa (Cpg).

L’agence Tap dans la région a, par ailleurs, appris que les jeunes qui ont violemment contesté les résultats du concours, vont se rendre au ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, à Tunis, pour présenter des recours.

Publié par des ennemis de la révolution (Tap, 16 avril 2012)

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