[Toulouse] Nouvelle expulsion : Goudouli, les familles restent à la rue

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Nouvelle expulsion : Goudouli, les familles restent à la rue

Ce matin, jeudi 1er mars, il est 6h00 et les forces de l’ordre interviennent à grand renfort de véhicules et d’une trentaine de policiers pour expulser les sans-abri et les militant.e.s domicilié.e.s au 5 Rue GOUDOULI, occupé depuis le 18 janvier.

Pour la seconde fois à Goudouli, la police expulse sans expulser !

Elle agit de son propre chef et ce, sans respect des preuves ou des procédures. Aucun mandat d’arrêt n’a été déposé par le Préfet, aucune procédure n’est lancée et c’est donc à coup de prétextes fallacieux et farfelus que la Police intervient pour une « installation en réunion ».

La police embarque les 21 personnes présentes, direction Commissariat central sous les huées du voisinage outré.

Refusant de jouer le jeu policier de la division et des menaces, 19 d’entre-elles refusent tout fichage.

L’État et son bras armé la police réprime toujours un peu plus les précaires pour mieux faire taire et camoufler la précarité mais nous ne plierons pas !

Le mouvement de réquisition et d’occupation continue !

Plus de gosses, plus d’adultes, plus personne à la rue ! Mettons fin à la misère, la Force est avec nous !

N’essayons pas, faisons ! Tout le Pouvoir au Peuple !

ZÉRO ENFANT À LA RUE.
Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et L’Autogestion (CREA)
70, Allée des Demoiselles – Toulouse


Le 5 rue Goudouli évacué, 20 arrestations

Tôt ce matin, les forces de l’ordre ont procédé à l’expulsion du 5 rue Goudouli, habité depuis la fin janvier par des militants du CREA. La police a procédé à l’arrestation des vingt personnes résidant sur les lieux.

« C’est complètement illégal. Nous avons un justificatif qui prouve que nous sommes sur place depuis plus de 48 heures. C’est purement et simplement une violation de domicile de la part de la police. Nous allons donc porter plainte » ont indiqué des membres du collectif de réquisition.

Leur presse (Carré d’info, 1er mars 2012)


Le squat de la rue Goudouli expulsé hier matin

L’officialisation de leur retour au 5 rue Goudouli n’aura pas duré 48 heures. Hier matin, aux alentours de sept heures, les forces de l’ordre sont intervenues dans le bâtiment de la rue Goudouli qu’occupaient une vingtaine de squatteurs, militants pour le droit au logement. Sous le vocable de Crea (collectif de réquisition d’entraide et d’autogestion), les vingt-cinq personnes qui étaient alors dans le bâtiment ont été placées en garde à vue, avant d’être relâchées dans la journée.

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En octobre dernier, les militants avaient déjà été expulsés du même lieu par les forces de police. « Depuis, nous avons déposé une plainte pour violation de domicile car nous pouvons prouver que nous étions sur les lieux depuis plus de 48 heures. Comme au mois d’octobre, nous avons été expulsés sans aucune procédure administrative. Nous réfléchissons à déposer une seconde plainte », explique Flora, l’une des membres du Crea. Reste que le bâtiment appartient à un propriétaire privé, domicilié au Sénégal. « Le propriétaire a porté plainte et une action d’expulsion a été menée comme le prévoit la loi. Des dégradations ont été constatées et les occupants squattaient le lieu depuis moins de 48 heures », répond Françoise Souliman, secrétaire générale de la préfecture de Haute-Garonne. Dans ce bâtiment, les militants assuraient vouloir héberger cinq nouvelles familles. Ils en hébergent plus d’une vingtaine dans les quatre autres locaux qu’ils ont réquisitionnés.

Leur presse (Thomas Belet, LaDepeche.fr, 2 mars 2012)

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3 réponses à [Toulouse] Nouvelle expulsion : Goudouli, les familles restent à la rue

  1. non non non dit :

    Apparemment c’était au « 5 rue Goudouli », pas allée des demoiselles (ni 16 ni 70, donc).

  2. chub dit :

    70 allées des Demoiselles, ou 16 ?

  3. Vallerey dit :

    tous ont été libérés et se retrouvent à 16h au CREA.

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