[Expulsion du TTGC à Montpellier] Médias aux ordres, procès à venir, et repas/infos/discussion Samedi 4 février

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1306834526.jpg

Tout d’abord merci pour les divers messages de soutien ; sachez qu’il semble que personne n’a dormi à la rue hier soir, les un-es et les autres ayant été accueillis à droite ou à gauche.

Prévenus dès la veille par la police les médias livrent ce matin divers compte-rendus qui méritent guère qu’on dépense de l’argent. L’information principale que vous n’y trouverez pas consiste en l’interpellation d’une personne qui après une journée de garde à vue a été libérée hier soir avec une convocation au tribunal pour répondre d’outrage.

Quant au « saccage » des locaux de la mission Grand Cœur, c’est faire trop d’honneur à trois tags sur une vitrine, et quatre meubles déménagés sur le trottoir.

Par ailleurs nous aimerions être nombreux samedi 4 février place Salengro pour un repas et une discussion non seulement pour évoquer cette expulsion mais surtout la politique municipale qui vise à plus de « biodiversité » selon leurs propres mots (cf. l’article de La Gazette reproduit sur le site il y a quelques temps).

Mailing – 27 janvier 2012.


Montpellier. Le GIPN évacue seize anarchistes d’un squat

Le dispositif était impressionnant mais l’évacuation a été très rapide. Hier matin, en trois minutes la quinzaine de policiers du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale) a procédé à l’expulsion d’un squat, rue du Père Fabre, à Figuerolles.

L’immeuble était une propriété commune de la société d’équipement de la région montpelliéraine et d’un particulier. Il était occupé depuis cinq mois.

« Nous avons évacué seize marginaux, des anarchistes, que nous avons neutralisé sans violence », explique un policier présent lors de l’intervention. L’expulsion a été décidée par le tribunal de Montpellier, malgré la trêve hivernale. Le recours au GIPN est lié « à la difficulté de l’intervention, selon la Police. Nous avons déjà tenté de les déloger, mais ils posent beaucoup de problèmes en se cachant dans les toits et en envoyant des projectiles pour empêcher notre progression. »

Les personnes évacuées et laissées libres, ont ensuite dégradé les locaux municipaux de la mission Grand Cœur.

Leur presse (20Minutes.fr), 27 janvier 2012.

Ce contenu a été publié dans Luttes du logement, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.