Panneaux publicitaires détruits : acte militant ou vandalisme ?
Le phénomène de destruction des panneaux publicitaires concerne toutes les communes bruxelloises. La société ClearChannel qui possède une part du marché, dénombre 58 panneaux fracturés au cours des trois derniers mois.
Des banderoles rouges et blanches, pour marquer la présence d’un panneau publicitaire vandalisé. Un acte qui se répète à travers Bruxelles et ses différentes communes, et que reconnaissent les deux grandes sociétés propriétaires des structures : ClearChannel et JC Decaux. Le second se refuse à comptabiliser, mais ClearChannel évoque 58 vitres brisées au cours des trois derniers mois.
On pointe du doigt les anti-pubs, qui préfèrent rester anonymes : « Il existe à Bruxelles et dans d’autres grandes villes, une multitude de groupes autonomes, qui choisissent chacun leur moyen d’action, qui va du plus répréhensible, comme la casse, au détournement des publicités. On attaque dans tous les sens, et toute l’année, mais il y a des périodes plus propices, comme Noël ou la Saint Valentin, qui sont récupérées. Ce sont des périodes porteuses de valeurs morales et sociétales, qui n’ont rien avoir avec la publicité. »
Pour la société JC Decaux, c’est un acte de vandalisme, qu’il faut réparer. Les panneaux sont en train d’être remplacés et une plainte a été déposée.
Leur presse (RTBF.be), 16 janvier 2012.