Communiqué n° 1 du Garage, nouvelle occupation de Rouen

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Les 9 personnes interpellées lors de l’expulsion de l’immeuble occupé du 30 rue du Lieu de Santé ont été libérées après 24 heures de garde à vue pour 6 d’entre eux et 46 pour les 3 autres. Les charges retenues contre certains d’entre eux : dégradation, outrage, rebellion et violence sur agent. Maintenant, on attend la suite de la procédure.

Les survivants, eux, n’ont pas perdu de temps à se lamenter. Ils sont allés faire le nécessaire pour que l’expulsion du 30 rue du Lieu de Santé, immeuble chargé de notre vie et de notre joyeuse rage, devienne leur Vietnam !

Quelques jours plus tôt, on avait démarré une nouvelle occupation au 22 rue Duguay-Trouin, près de la fac de droit. Désormais, c’est dans cet ancien bâtiment industriel vraiment classe que nous allons ouvrir une brèche dans ce monde résolument hostile à tous nos rêves. Tout cela nécessite évidemment des rencontres que l’on va amorcer en y organisant plein de trucs chouettes : projections de films, atelier vélo, concerts, bibliothèque, infokiosque, espace informatique, cours de self-défense, grosses bouffes, etc. Si vous avez des coups de main ou des idées à filer, n’hésitez pas à passer au 22 rue Duguay-Trouin n’importe quand et bien sûr :

RDV Samedi 10 septembre à 18h au 30 rue du Lieu de Santé pour une manif qui se terminera au nouveau squat par un apéro et un repas.

Indymedia Paris, 6 septembre 2011.

 

Rouen : tensions entre squatteurs et policiers

Vendredi 2 septembre, neuf personnes du squat du 30, rue du Lieu-de-Santé, à Rouen, ont été interpellées par la police. Le lieu est désormais vide.

De passage dans la rue du Lieu de Santé, la Brigade anti-criminalité (BAC) a repéré, vendredi 2 septembre dans la soirée, un groupe de jeunes en train de tagger la façade d’un immeuble. Les policiers ont alors tenté de les contrôler, mais les individus ont pris la fuite pour se réfugier au 30, rue du Lieu de Santé, squat bien connu à Rouen. Sur une dizaine de fuyards, la BAC a toutefois réussi à en interpeller six, non sans mal. Mais pendant ce temps-là, réfugiés en haut de l’immeuble, trois autres jeunes leur ont jeté des poubelles, seaux d’eau usagée, gaz lacrymogènes… À l’arrivée de renforts policiers, les trois ont pris la fuite par les toits, avant d’être interpellés peu après dans une rue voisine.

Les neuf squatteurs ont été placés en garde à vue pour dégradations, outrage et rébellion. Ils étaient âgés en moyenne de 22 ans. Le lendemain, une trentaine d’autres jeunes ont manifesté devant le commissariat de police, rue Brisout de Barneville.

Les squatteurs ont d’ores et déjà donné rendez-vous le samedi 10 septembre devant la bâtisse.

Leur presse (Tendance Ouest Rouen), 5 septembre 2011.

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