[Clermont (Oise)] Un squat qui dérange les riverains

 

Délabrée et inoccupée depuis deux ans, la maison située au 2, rue des Sables est devenue un squat depuis deux mois. Le voisinage s’inquiète.

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Au 2, rue des Sables : une maison aux fenêtres cassées, dans un état avancé de délabrement et squatté depuis deux mois. Herbes folles et détritus dans la cour, barrières, portails et portillon arrachés : voila ce qu’il reste de cette habitation modeste, au carrefour de la rue Gambetta et de la rue des Sables.

Depuis quelque temps, cinq à six jeunes, de 18 à 20 ans, « avec des crêtes sur la tête », et « qui fument des joints », d’après les riverains, se retrouvent et vivent là. Parmi eux, des filles, dont « une très jeune », d’après Jany Cambresy. Ce voisin déplore la présence d’une jeune fille dans le jardin de sa mère la semaine dernière. « Elle m’a dit qu’elle cherchait où était le squat, puis a pris la fuite », déclare le jeune retraité, qui passe occasionnellement pour vérifier l’état de la maison. « Au début je pensais qu’il s’agissait d’une famille nombreuse, explique une riveraine. Je m’interrogeais sur leur présence. »

« On ne peut rien faire de plus »

« Mais bon tant qu’ils n’abîment pas nos affaires qu’est ce que vous voulez faire, ajoute une seconde voisine. Nous avons tous informé les gendarmes et la mairie. On nous répond qu’ils ne peuvent rien faire tant que le propriétaire ne dépose pas plainte. » Et le propriétaire de cette maison délabrée, c’est « tout simplement l’État », explique Emmanuel Bellanger, directeur général des services de la ville : « L’État n’a pas les moyens de barricader cette maison, explique ce dernier. La ville compte l’acheter, mais nous ne savons pas quand l’État voudra bien nous la vendre. Nous ne faisons pas partie de ses priorités. »

« Ce qui me dérange c’est qu’on a l’impression que personne ne peut rien faire », conclut Jany Cambresy, préoccupé. Un sentiment que partage le voisinage : « de toute façon, on ne peut rien faire de plus ».

Les riverains, embarrassés par cette présence qu’ils jugent peu rassurante, doivent désormais attendre que l’État veuille vendre cette maison à la ville.

Leur presse (Sophie Ughetto, Le Courrier Picard.fr), 27 août 2011.

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2 réponses à [Clermont (Oise)] Un squat qui dérange les riverains

  1. cyn dit :

    quant aux pétards… hmmm quels délices

  2. cyn dit :

    fuck off bonnes gens brassens vous déchantaient déjà à son époque, ça a pas changé aujourd’hui, croquant-es nous sommes légion, nous squattons, et nos crêtes on les entretient, un peu comme vous avec votre mépris

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