Une lycéenne cannoise « oubliée » à l’infirmerie
C’est un peu la version catastrophe de la « Belle au bois dormant ». Mais l’histoire n’a rien d’un conte de fée, malgré son happy end. Endormie lundi après-midi, une lycéenne cannoise a été oubliée et enfermée dans son établissement, jusqu’à son réveil en soirée !
Lorsque la mère d’E., 18 ans, s’est aperçue que sa fille n’était pas rentrée à leur domicile de Pégomas lundi en fin d’après-midi, elle fut aussitôt prise des plus vives inquiétudes. Après sa journée scolaire au CFA Nérée de la Bocca [En raison du 8 mai, nous n’avons pu contacter l’établissement mardi], la jeune fille âgée de 18 ans était censée rallier son village en bus, comme à son habitude.
Alertée, la gendarmerie de Mandelieu déclenchait aussitôt un plan de recherche tous azimuts. Les limiers essayaient d’abord de localiser le téléphone portable de la disparue, mais l’appareil restait muet. Tous les hôpitaux et commissariats du bassin cannois étaient également sollicités, en vain. Même la vidéosurveillance, y compris les caméras embarquées dans le bus, ne donnait pas plus de résultat.
Mais, alors que la tension était à son comble, la mère de l’intéressée mettait un terme rassurant à ce déploiement de forces. E., expliquait-elle, venait de l’appeler, saine et sauve.
Elle se serait réveillée vers 21 heures, sur le lit de l’infirmerie où elle s’était assoupie dans l’après-midi. Certes décontenancée, parce qu’enfermée et oubliée dans l’établissement professionnel !
Souffrant de maux au ventre, cette élève-apprentie avait absorbé dans l’après-midi des médicaments qui ont soulagé sa douleur mais qui l’ont également plongée dans la torpeur.
À la fin des cours, le personnel médical, scolaire et de surveillance aurait fermé les portes du CFA, en oubliant la belle endormie. Par bonheur, cette dernière a retrouvé ses parents dans la soirée. En espérant que cette mésaventure ne soit pas source de cauchemars…
Leur presse (NiceMatin.com, 9 mai 2012)