Un mort en Guinée lors de protestation contre la pénurie d’électricité
Au moins une personne a été tuée lors d’émeutes à Kamsar, dans le nord-ouest de la Guinée, sur fond de colère provoquée par des coupures de courant, rapportent lundi des témoins.
Les autorités guinéennes n’ont pas commenté dans l’immédiat les événements qui se sont déroulés dans cette ville à 300 km au nord-ouest de la capitale Conakry, où est située une importante mine de bauxite appartenant à CBG. La production de la mine est d’environ 13 millions de tonnes par an.
« Les habitants de Kamsar sont en colère et demandent d’être mieux fournis en électricité. Ils disent vouloir être approvisionnés directement par l’électricité de l’usine de bauxite », a confié Mohamed Camara, habitant de la ville.
Selon une personne présente lors des affrontements, des étudiants ont rejoint la protestation et ont fait dégénérer une situation déjà tendue. « Un jeune homme a été tué et quatre autres ont été blessés », a indiqué un témoin.
« Le commissariat et la gendarmerie ont été mis à sac par les manifestants. Les forces de l’ordre ont ensuite réagi », a confié un autre témoin.
Leur presse (Reuters), 16 janvier 2012.
Émeutes de l’électricité
Guinée : 1 tué et des blessés par balles
En Guinée, des affrontements entre manifestants réclamant de l’électricité et forces de l’ordre ont fait au moins un mort et de nombreux blessés par balles lundi soir. Ces affrontements ont eu lieu à Kamsar localité située à environ 300 km de Conakry sur le littoral.
La cité de Kamsar abrite la plus importante compagnie de Bauxite du pays.
Les manifestants qui exigent de l’électricité s’en sont pris à des édifices publiques comme le siège de la sous-préfecture et la gendarmerie. Ils ont été saccagés et pillés.
Les forces de l’ordre ont fait usage d’armes à feu et de gaz lacrymogène por disperser les manifestants. Trois personnes ont été tuées par balle dont un vieil homme et d’une dizaine de blessés, de sources hospitalières.
Mais les responsables de la sécurité de Kamsar avance le chiffre d’un mort et de cinq blessés.
« Les habitants de Kamsar sont en colère et demandent d’être mieux fournis en électricité. Ils disent vouloir être approvisionnés directement par l’électricité de l’usine de bauxite », a confié Mohamed Camara, habitant de la ville.
Selon une personne présente lors des affrontements, des étudiants ont rejoint la protestation et ont fait dégénérer une situation déjà tendue. « Un jeune homme a été tué et quatre autres ont été blessés », a indiqué un témoin. Mardi, un calme précaire régnait à Kamsar où les forces de sécurité sont déployés.
Les autorités régionales et préfectorales de Boké dont relève Kamsar sont sur les lieux pour appeler la population à la retenue.
Leur presse (AfriScoop.net), 17 janvier 2012.
Aluminium : Émeutes sur le premier site de bauxite de Guinée
La cité minière de Kamsar, dans le nord-ouest de la Guinée, à 300 km de la capitale Conakry, est le théâtre de violence depuis le début de la semaine, a indiqué lundi l’Union des forces républicaines, un parti d’opposition. L’armée est intervenue à la suite d’attaques contre le commissariat de police et les locaux de la sous-préfecture.
À l’origine de ces émeutes, qui ont fait au moins un mort, l’accès à l’électricité. Au moment de l’implantation de l’usine de bauxite, des compteurs avaient été vendus aux habitants afin qu’ils aient également accès à l’électricité. Mais aujourd’hui, les coupures de courant sont fréquentes, malgré la flambée des tarifs, rapporte la presse locale.
Les installations appartiennent à la Compagnie des Bauxites de Guinée, une filiale d’Alcoa, le numéro un mondial de l’aluminium. Au niveau mondial, 8% de la bauxite est produite en Guinée, dont plus de la moitié dans la mine de Kamsar.
Leur presse (ZoneBourse.com), 17 janvier 2012.
Guinée : une manifestation contre les délestages à Kamsar, 1 mort et des blessés
Une personne a été tuée et sept autres blessées, dont quatre dans état grave, lors d’ne manifestation contre les délestages survenue lundi à Kamsar, ville du nord-ouest de la Guinée, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Des témoignages recueillis par Xinhua auprès de certains habitants de Kamsar font cas de l’intervention « musclée » des forces de l’ordre qui voulaient disperser les manifestants. Les manifestants ont saccagé les locaux du commissariat et de la gendarmerie de Kamsar.
Les griefs des populations porteraient sur le fait que la société privée dénommée « SMS kakandé » chargée de fournir du courant à cette zone de Kamsar a rompu ses prestations, après avoir « gonflé » ses facturations.
Kamsar est une cité minière située en Basse Guinée, abritant la Compagnie des bauxites de guinée (CBG). Dans cette localité scindée en deux, la partie industrielle, habitée par les cadres de l’usine serait la mieux cotée, avec tout le confort matériel d’une cité digne de nom, contrairement à l’autre partie dénommée Kamsar « village » où vivent des populations autochtones et autres allogènes attirés par l’Eldorado que constitue généralement les unités industrielles aux yeux des gens en quête d’emploi.
Leur presse (Xinhua), 17 janvier 2012.
Kamsar : Émeutes électriques meurtrières
Ces derniers temps, les autorités guinéennes disent œuvrer en faveur d’une meilleure desserte du courant électrique. Et il est vrai que quelques signes d’amélioration sont perceptibles dans la capitale guinéenne. Cependant, les problèmes avec cette denrée, plutôt de luxe en Guinée, perdurent. En témoignent les émeutes qui ont émaillé la ville de Kamsar, hier lundi 16 janvier 2012. Les jeunes de cette localité avaient décidé de se faire entendre, en raison des défaillances constatées dans la fourniture du courant aux quartiers environnant la cité CBG par la société SNS. Une situation qui les aurait d’autant plus inquiétés que dans moins d’une semaine, c’est le lancement de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), à laquelle le Syli national de Guinée. Mais ils auront la malchance d’avoir en face, à un moment donné du processus de la manifestation, des soldats qui, manquant de sérénité, la gachette facile, ont tiré dans le tas, entrainant une victime…
Jusqu’ici, l’un des plus mémorables événements caractéristiques de la pénurie du courant électrique en Guinée sous le règne du président Alpha Condé, demeurait la prise en otage par la jeunesse du quartier Coronthie, du ministre d’État en charge de l’énergie et le l’environnement.
Désormais, on a l’épisode de la jeunesse de Kamsar. En effet, ce lundi, plus d’une centaine de jeunes de cette sous-préfecture qui abrite le port minéralier de la plus grande société minière du pays, avaient décidé d’exprimer leur ras-le-bol face à une dégradation sensible de la fourniture du courant électrique dans le village. En fait, il faut préciser que dans cette sous-préfecture, on a « la cité » et « le village ». Nuance ! La cité étant le logement des employés de la CBG, et le village regroupant les populations qui n’en font pas parties.
De tout temps, ce village s’est plaint du peu de considération qui lui est accordée. Et cette dernière protestation est à inscrire dans cette logique. Face aux multiples manifestations pour une desserte plus régulière du courant, l’État guinéen et la CBG ont de commun accord décidé de miser sur une société dénommée SNS. Il était question que cette société sur la base d’une subvention versée par l’État fournisse le courant électrique. Seulement, cette promesse n’aurait pas été honorée. Du coup, non seulement la qualité de la fourniture du courant par la SNS en a été affectée, mais les prix aussi galopé. Après tout, il ne fallait que la société fonctionne à perte !
Et de fil en aiguille, les populations ont été exaspérées. C’est cette terrible frustration que la jeunesse a tenu à exprimer. Animés d’une furie dévastatrice, les manifestants se sont attaqués et ravagé commissariat de police et gendarmerie. Et ils menaçaient de s’en prendre à des installations de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), quand les autorités, craignant le pire, ont demandé l’intervention de l’armée basée à Boffa. Une intervention qui aura donc coûté la vie à un des manifestants et fait de nombreux blessés. Malheureusement.
Leur presse (Momo Soumah, GuineeConakry.info), 18 janvier 2012.
Guinée : Au moins un mort dans des violences liées aux coupures de courant
Au moins une personne a été tuée par balle et une trentaine d’autre blessées, lors de la répression d’une manifestation contre les coupures d’électricité à Kamsar, à 300 km au nord-ouest de Conakry, a appris l’AFP mardi auprès de témoins et de la police.
Des bâtiments de la police et de la gendarmerie ont également été saccagés lors de ces troubles qui ont éclaté lundi.
Selon un responsable de la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG), qui a requis l’anonymat des tirs de militaires sur des manifestants ont « fait au moins un mort par balle », un jeune homme décédé des suites de ses blessures.
La CBG, la plus importante société du secteur minier en Guinée, basée à Kamsar, fournit de l’électricité à ses habitants.
Les autorités locales ont fait appel à l’armée pour « mâter les manifestants », a dit Amara Bangoura, un habitant de Kamsar.
« Au moins 33 jeunes et des éléments des forces de l’ordre ont été blessés » pendant ces violences, a déclaré un autre habitant, Seydouba Bangoura.
Des centaines de manifestants, en majorité des élèves, se sont spontanément mobilisés au centre-ville de Kamsar pour crier leur ras-le-bol » en « jetant des cailloux sur les véhicules administratifs et les édifices publics », a dit la même source.
Le commissariat de police et le poste de gendarmerie de la ville ont été saccagés par les manifestants qui ont également brûlé des véhicules en stationnement dans la cour de la gendarmerie, a expliqué un officier de police peu après l’annonce de la mort du jeune homme.
Les coupures d’eau et d’électricité sont récurrentes en Guinée depuis l’indépendance du pays en 1958. [sic]
Leur presse (Agence Faut Payer), 17 janvier 2012.