À/ et/ Nous ? Les athéEs…
Alors, c’est bien vrai ? Personne pour se souvenir de cette fière foule, droite et debout, pour dire au Pape de l’époque qu’il n’était pas le bienvenu ?
Après une campagne réussie pour l’apostasie : où nombre de baptiséEs contre leur gré, sont alléEs voir leur évêque, leurs familles, pour leur expliquer : À chier, du Pape, du catholicisme, de votre religion bêtisante et culpabilisatrice.
On était agresséEs à tous les coins des rues de la capitale, et même dans les provinces, par des cantiques cuculs bêlés par des jeunesses déjà repentantes
— qui baisaient coupables dans les ruelles sombres —.
Leurs guitares désaccordées, leurs « propres-sur-elleux » plutôt glauques, prémices de cette morale bien française qu’on a pu revoir, hystériques, contre le mariage pour toutes/tous…
On savait que notre État étatique était amnésique : trente ans voire plus pour se « repentir » des exactions de l’armée française en Algérie ; ben, oui, après tout, les « événements » ne sont devenus : guerre d’Algérie, que quand tout fût consommé…
Sans causer, bien-sûr/e, des saloperies d’après Deuxième Guerre mondiale, des fortunes faites sur le dos des mortEs : pour la France !
AthéEs, Anarchistes … on nous oublie
Mais plus pour longtemps.
Et merci à … Bakounine.
MERDE À LA FRANCE, MERDE À CELLEUX QUI LA GOUVERNENT…
on est là, debout, athéEs…
… car illes se croient debout, illes sont à genoux
PAS NOUS !
A. H. – 12 février 2015