Connaître
Mes yeux ruissellent de l’innocence, de ne pas connaître la profondeur de ton cri.
Tes angoisses montent en ma gorge et se nouent au creux de mon souffle…
Je voudrais charrier les torrents de boue,
Qui ferment l’éclat de ton regard,
Comme un fleuve dans sa « magnificence », puis les porter se fondre dans le delta des objets perdus…
Prendre ta main et la sceller dans la mienne et se lancer du haut d’une tour d’ivoire sur le vent d’un soir, sur le vent d’amour.
Prendre le temps de regarder l’étoile sifflante qui sort de ta bouche, l’attraper, puis la glisser telle une gouttelette cristalline au creux de mon oreille,
Écouter tes larmes, regarder tes rires,
Ne plus se retenir et lâcher les chevaux fous au galop de nos cœurs
Sentir la moiteur d’un soir de lune, au plus profond de l’été
Et se laisser prendre par la chaleur de nos corps,
Encore et toujours unis dans l’infini
Unis dans la splendeur d’une vie.
JLR