[Notre-Dame-des-Landes] Bas les pattes sur les manifestantEs du 22 février !

Nantes. Un jeune Zadiste condamné à quatre mois ferme

Venus soutenir un de leurs camarades condamné à 4 mois ferme cet après-midi, quelque 200 Zadistes se sont heurtées aux forces de police près du palais de justice de Nantes.

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Quelque 200 Zadistes (opposants à l’aéroport, en référence à la « Zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes) se sont affrontés cet après-midi avec les forces de l’ordre autour du palais de justice de Nantes.

En tout début d’après-midi, ils avaient investi le palais de justice. Sur place, de nombreux CRS montaient la garde.

C’est au moment du jugement de l’un de leurs camarades zadistes que la tension est montée d’un cran à l’intérieur du palais : les forces de l’ordre ont formé un cordon serré autour des personnes ayant assisté à l’audience du jeune Zadiste, et, utilisant des jets de fumigène, les ont repoussés dehors.

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4 mois ferme

Ce Zadiste de 24 ans, maintenu en prison, a été condamné à 4 mois ferme, notamment pour « participation à un attroupement avec arme ». Il a néanmoins été relaxé sur les faits de violence qu’on lui reprochait ce 22 février, faits qu’il nie. « On ne sait pas s’il a été condamné pour deux vols qui n’ont rien à voir avec la manifestation, et qu’il a reconnus. Ou si c’est en raison de sa participation, le 22 février dernier, à cette manifestation anti-aéroport à Nantes. Il y a un déni de justice. C’est scandaleux », estime son avocat maître Ferrand pour qui Nantes métropole « exerce une pression très forte pour obtenir réparation sur les dégâts commis le 22 février ». Quant à l’arme dont il est question, un bâton de berger, « elle ne rentre pas dans la catégorie des armes. »

Au nom de « Libérez nos camarades », les Zadistes venus le soutenir sont restés un moment sur le parvis du palais de justice. Ils ont chanté, dansé, et fait les clowns devant les CRS. Ces derniers les ont repoussé un peu plus loin, dans une rue attenante où la même scène s’est reproduite. Les forces de l’ordre ont chargé, repoussant les manifestants plus loin. Acculés, ces derniers ont finalement emprunté la passerelle Victor-Schoelcher qui enjambe la Loire, face au palais de justice et sont partis.

Presse anti-émeute (Ouest-France.fr, 7 juillet 2014)

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