Éditorial : Aurons-nous des successeurs ?
Il fallait bien terminer (peut-être provisoirement), cette aventure de Que fait la police ? Après la création de l’Observatoire des libertés publiques, le 6 avril 1994, un an jour pour jour après le véritable assassinat du jeune Makomé M’Bovolé (17 ans) au commissariat des Grandes Carrières, dans le 18ème arrondissement de Paris, bien connu pour sa tendresse immodérée envers la population issue de l’immigration colorée. Nous étions bien seuls avec mon camarade Jean-Michel Mension (Alexis Violet), pour montrer la police de la République pour ce qu’elle est réellement, et non pas une troupe de gardiens de la paix destinée à apaiser les conflits au sein de la population.
Les difficultés envisageables ne devaient pas nous empêcher de publier 122 numéros imprimés du bulletin Que fait la police ?, puis après le décès de Jean-Michel, en juin 2006, la poursuite de cette action de salubrité publique avec 88 numéros, parus sur Internet. Une certitude : ce bulletin intéressait vivement nos premiers lecteurs qui, avec 300 abonnés payants entretenaient des liens très forts avec l’Observatoire des libertés publiques, rassemblant des milliers de signataires dans nos pétitions contre la violence policière ou pour la dissolution des BAC. Par la suite, lors du passage, gratuit, sur Internet, notre audience – j’étais seul désormais – devait se décupler, jusqu’à atteindre près de mille visites par jour sur notre site, mais il n’était plus possible de connaître ceux qui s’intéressaient à notre activité. Toujours est-il que les méthodes et les mauvaises manières policières n’ont guère évolué durant les vingt années qui viennent de s’écouler, depuis qu’en 1994, un ministre de l’Intérieur comme Charles Pasqua – dans la droite ligne d’un Raymond Marcellin – s’appliquait à créer le désordre au nom d’un ordre nullement menacé. Cela ne pouvait qu’étonner mais il faut bien constater que, vingt ans plus tard, le socialiste proclamé Manuel Valls, ne se conduit pas tellement différemment de ce mafieux gaulliste, et la provocation est restée l’arme habituelle d’une police qui n’est trop souvent républicaine que de nom. Ce qui s’est passé à Nantes, le 22 février 2014 ne fait que le démontrer. C’est donc sur ce dernier exploit de notre police que va se clore le bulletin Que fait la police ? qui, au cours des deux décennies écoulées, a relaté quelque 6.000 « faits divers » policiers. Nous ne nous sommes jamais aventurés dans l’éternel débat sur l’utilité de la police mais toujours est-il que lorsque les forces de l’ordre sont absentes, les situations ne dégénèrent jamais aussi violemment que lors de leur présence active. Par ailleurs, si les « racailles » ne sont pas plus nombreuses qu’il y a un siècle, il faut bien constater que les victimes de l’ordre se trouvent face à des fonctionnaires d’autorité assermentés, armés comme s’ils partaient en guerre. Ce qui paraît bien naturel car, comme de toute éternité, il faut bien mater la « canaille ». C’est pourquoi nos sociétés modernes se sont donné les moyens nécessaires pour y parvenir au prix de nombreuses vies humaines. Sans que soit évoquée, bien évidemment, l’abolition de la peine de mort, en octobre 1981.
Rien n’a changé, ou presque, durant les années écoulées. Ceux qui, depuis la place Beauvau, dirigent une armée policière plus répressive que préventive, tendent à se ressembler. La pseudo-défense des institutions leur procure cette nuque raide qui sied aux grands républicains pour qui l’existence d’une police d’ordre présente plus d’intérêt que la défense des libertés fondamentales. C’était le leit-motiv de Jean-Pierre Chevènement, lorsque cet homme, soit disant de gauche, était ministre de l’Intérieur. Si notre actuel Premier flic de France ne cesse de proclamer qu’il est inflexible dans le combat contre le racisme et l’antisémitisme (pourquoi séparer ces deux aspects de la sinistre stupidité populacière ?), il a malgré tout tenu le cap du rejet des Roms, initié par Nicolas Sarkozy, lors de son calamiteux discours de Grenoble, le 30 juillet 2010, annonçant l’ouverture de la chasse, avec l’honnête Brice Hortefeux en porte-flingue.
Inutile de trop s’attarder sur la politique de l’ordre (musclé) régnant au pays des Droits de l’homme – on nous croirait de parti-pris. Si les hommes (et les femmes) qui nous gouvernent ont peut-être, parfois, des états d’âme, il en va très différemment de ceux (et celles) qui manient la matraque et prétendent assurer aussi bien l’ordre moral que l’ordre public. Tant que les contrôles d’identité au faciès resteront la pratique habituelle de nombre de nos anges-gardiens, il sera possible d’affirmer que les mœurs policières n’ont pas changé depuis la période de l’occupation nazie, lorsque les policiers harcelaient ceux dont le profil ne leur paraissait pas très catholique. Tout comme ceux qui, de nos jours, n’hésitent jamais à détruire les campements précaires des familles Roms, veulent oublier que leurs anciens défonçaient les portes des logements de ceux qu’ils étaient chargés de rafler, de l’été 1941 à l’été 1944, lorsque leurs victimes désignés tardaient à répondre à l’injonction : « Ouvrez, police ! »
Restons-en là de ces comparaisons qui pourraient paraître outrageantes, en espérant qu’un jour lointain, la police pourrait devenir un véritable service public, en lieu et place d’une force répressive dont il est quasiment interdit de critiquer les pratiques.
Il paraît qu’il ne peut être question de comparer la gestion policière de nos prétendus socialistes à la main de fer de la droite, lorsque celle-ci est au pouvoir. En fait, les uns et les autres font en sorte qu’il est difficile de les différencier, en matière répressive. C’est là un constat désespérant mais la nature humaine est ainsi faite que les possibles victimes de l’ordre ne cessent d’apprécier ceux qui affirment hautement qu’ils sont les régulateurs de la société.
Du Larzac à Nantes…
Qui aurait pu imaginer que les socialistes, de retour au pouvoir, auraient eux aussi cette profonde épine dans le pied que représentait le Larzac, au temps où Michel Poniatowski régnait sans partage sur les services de la place Beauvau. Il était alors nécessaire de chasser de ce plateau, où venaient s’alimenter les brebis, les incorrigibles écologistes qui s’opposaient à l’installation d’un camp militaire. Il y avait eu un mort et de nombreux blessés, mais contrairement à la morale dite républicaine, force n’était pas restée à la loi. Devant le détermination des militants venus de la France entière, et même de l’étranger, nos CRS et gendarmes mobiles n’avaient pas eu d’autre alternative que de se retirer de ces terres ingrates où il n’est possible que de brouter…
Près de quarante ans plus tard, c’est un scénario presque identique qui nous est proposé, à Notre-Dame-des-Landes. À la volonté forcenée de construire un aéroport sur les terres humides de Loire-Atlantique, répond, depuis une trentaine d’années, le refus des agriculteurs, soutenus par les écologistes. Le projet, pharaonique, conçu pour accueillir le Concorde n’est pas de saison mais l’ancien maire de Nantes, devenu Premier ministre, s’accroche à ce possible chantier, pour la plus grande satisfaction du groupe privé de travaux publics Vinci. Tout comme pour le Larzac, de nombreuses forces de l’ordre sont régulièrement sur le terrain pour remettre à la raison ces rêveurs, présentés comme de dangereux opposants au progrès. Il n’y a pas encore eu de morts mais cela pourrait bien arriver si les policiers de Manuel Valls continuent à être mis sur le terrain.
Ce qui s’est passé, le samedi 22 février, dans les rues de Nantes, à l’occasion d’une grande manifestation, qui se voulait pacifique, ne fait que démontrer l’acharnement du pouvoir, socialiste cette fois, à réaliser cet aéroport dont bien des experts estiment qu’il est coûteux et inutile. Qu’importe, une fois de plus, force doit rester à la loi et les manifestants n’ont pu que constater la difficulté de s’opposer aux certitudes d’un pouvoir démocratique n’ayant nullement l’intention de discuter ses décisions irrévocables. D’où la nuque raide du ministre de l’Intérieur et l’attitude rugueuse des forces de l’ordre.
Comme nos CRS et gendarmes mobiles sont toujours disponibles pour réprimer, cela fait donc bien des années qu’ils répondent à l’appel du préfet de Loire-Atlantique et du ministre de l’Intérieur de l’époque en utilisant les grands moyens contre les militants écologistes et les petits paysans de la région qui défendent farouchement leurs terres. À ce stade, tout comme lors de l’affaire du Larzac, il ne peut être question d’erreur de jugement mais bien de la volonté d’en découdre avec des manifestants qui ont le grand tort de faire face à la volonté du pouvoir.
Il n’en reste pas moins qu’après la lamentable démonstration de force du 22 février 2014, la volonté gouvernementale était avant tout de démontrer que la manifestation violente était surtout l’œuvre de bandes vandales organisées, avec l’évocation de ces fameux « Blacks-Bloc » n’ayant pour objet que de semer le désordre. Certes comme dans toutes les manifestations de ce genre, on trouve toujours quelques dizaines, voire quelques centaines de « casseurs », comme on dit. Pour autant, les services de Manuel Valls, qui ont surtout mis l’accent sur les policiers blessés, et les dégâts en centre ville, oublient que tout avait été mis en œuvre pour assurer l’échec d’une manifestation qui aurait pu être pacifique.
Le quotidien Libération, daté du 25 février, rappelait fort opportunément que le cortège – de 20.000 à 50.000 manifestants – s’était heurté, dès le début du parcours, à des grilles hérissées, comme à des canons à eau qui n’étaient pas là uniquement pour faire de la figuration. Par ailleurs, des artères prévues pour le passage des manifestants avaient été bloquées, alors que 1.500 policiers attendaient, sans doute impatiemment, le moment de passer à l’action. Selon un témoin l’interdiction d’emprunter le parcours traditionnel des manifestations à Nantes, ne pouvait que provoquer une « saturation du défilé réduit à une marche sur un petit kilomètre ». Ce qui ne pouvait manquer de « cristalliser les premiers affrontements ».
Une enseignante raconte : « Les lacrymogènes sont commencé à partir sans que rien ne se soit passé… Tout le monde s’est alors dispersé les familles avec les gamins les anciens… » Il est intéressant de noter que quelque 500 tracteurs de la Confédération paysanne, en majorité, avaient tenté de s’interposer entre les grilles des forces de l’ordre et les milliers de manifestants, afin « d’éviter la casse », expliquait un manifestant, mais les tracteurs devaient s’éloigner, repoussés par les « jets de gaz et de grenades assourdissantes ». Tout était donc prêt pour une violente intervention des CRS. Toujours dans Libération du 25 février 2014, l’une des victimes des charges policières, Quentin, explique que, comme ses camarades il n’était pas équipe comme l’était une minorité de casseurs. « Je ne suis pas armé, je ne porte pas de masque à gaz et de lunettes de protection. Je suis là pour répondre à u assemblement familial et festif…On rentrait pour se replier, les CRS avançaient vers nous avec les camions, et moi je reculais avec des gens en les regardant pour ne pas être pris à revers et pour vois les projectiles qui arrivaient. »
Ce manifestant paisible n’avait pourtant pas imaginé ce qui allait lui arriver : « J’ai senti un choc, comme une explosion dans mon visage, et une douleur extrêmement vive. » En fait, cet homme, âgé de 29 ans qui avait cru recevoir en pleine face une grenade assourdissante, devait apprendre en arrivant au service ophtalmologique du CHU de Nantes qu’il s’agissait plutôt d’un projectile tiré par un flash-ball ou de sa version améliorée : le LBD 40. Vous savez, cette arme non-létale dont on interdit aux policiers et aux gendarmes de les utiliser en visant la tête, et moins encore pratiquement à bout portant. La mère de Quentin affirme que son fils a été victime d’un tir tendu. Elle confiait à Libération : « Le scanner a montré des fractures multiples tout autour de son orbite gauche, qui est vide. Son globe oculaire est irrémédiablement perdu. » De son côté, Quentin rappelle qu’avant de tomber sous cette balle, qui aurait pu être meurtrière, il a vu : « Les CRS gazer n’importe qui. On les voyait viser des gens au flash-ball, ils les suivaient pour les shooter… »
Après l’hospitalisation de Quentin, le préfet de Loire-Atlantique ne manquait pas de promettre : « Il y aura une enquête pour déterminer dans quelles circonstances s’est produite cette blessure, bien entendu regrettable. » Ce même préfet cité par l’hebdomadaire L’Anticapitaliste, daté du 6 mars 2014, n’avait pas manqué d’affirmer tranquillement, au soir des affrontements : « …L’opposition institutionnelle à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est la vitrine légale d’un mouvement armé ! »
En fait, les armes étaient du côté des forces de l’ordre. Les policiers auraient été attaqués, alors que la provocation des forces de l’ordre était flagrante. Curieusement, la préfecture de Loire-Atlantique ne manquait pas d’expliquer, au cours d’une conférence de presse : « … On l’avait pressenti : on savait même que des gens de l’ultragauche, dont les méthodes s’apparentent à celles des Blacks Blocs, allaient venir affronter la police, et casser ! » D’où l’indispensable questionnement : pourquoi ne pas les avoir arrêtés, interrogent les témoins, et la réponse toute empreinte de jésuitisme policier : « Au nom de la liberté de circulation… »
Les bavures et les multiples dérives imputables aux forces de l’ordre ont toujours eu leur justification, au nom de l’ordre menacé qu’il est indispensable de défendre. Jusqu’à commettre l’irréparable dont la responsabilité sera attribuée aux organisateurs de manifestations hostiles au pouvoir en place. D’où cette réaction de Françoise Verchère, conseillère générale de Loire-Atlantique, membre du Parti de Gauche qui, dans une lettre ouverte adressée à Manuel Valls, se demandait si : « Le désordre n’a pas été entretenu à dessein pour discréditer notre combat ». Courrier resté sans réponse, bien entendu.
Ce qui est certain, et il est important d’y revenir, c’est que lors des affrontements des manifestants anti-mariage pour tous, avec les forces de l’ordre, les 26 janvier et 2 février 2014, les réactions policières avaient été nettement moins vigoureuses. Pourtant, la violence déchaînée par des éléments ouvertement fascistes, comme ceux du mouvement catholique intégriste, Civitas, les groupes nostalgiques de l’Action française, les gros bras du Comité anti-islam, et les néo-nazis de l’Œuvre française, n’ont pas connu la réaction brutale, répétons-le, mise en œuvre à Nantes, le 22 février 2014.
La police serait-elle moins sensible aux gesticulations des nervis de l’extrême droite, censés agir au nom de la morale que face à un mouvement populaire ? Cette interrogation est récurrente et la réponse est évidente. Les manifestations relevant de problèmes sociaux propulsent dans nos villes des hordes « d’individus » incontrôlables, alors que les démonstrations relevant de la défense de l’ordre seraient bien plus conformes aux préoccupations de nos supposés gardiens de la paix.
État des lieux
Nos hygiénistes feraient bien de se pencher sur les lamentables conditions sanitaires vécues par les défenseurs de l’ordre public. Il serait nécessaire, indispensable même, d’envisager l’assainissement de ces lieux où les policiers, tous comme leurs congénères, éprouvent le besoin se soulager vessies et intestins. Comme nous ne voulons pas en rester à une note nostalgique, au moment où nous cessons provisoirement notre activité de veilleur, l’histoire policière qui va suivre ne peut que faire sourire. Elle a pour victime des policiers soumis à de très mauvaises odeurs sur leur lieu de travail quotidien, là même où ils peuvent prendre quelques moments de repos en sirotant une petite « Kro ».
La triste histoire qui nous intéresse ici se passe au commissariat de police de Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais. Le quotidien Libération, daté du 3 mars 2014, nous informait que ce commissariat avait dû être évacué en urgence, quelques jours plus tôt, en raison des odeurs déplaisantes qui incommodaient fortement nos fonctionnaires chargés de maintenir l’ordre public. « Odeurs pestilentielles » précisait un policier. Aucun détail ne nous était épargné sur le vécu des victimes d’une mauvaise gestion des lieux destinés à des fonctions bien naturelles : gorge qui gratte, yeux qui piquent, nez qui coule ; et comme tout doit être connu des déboires sanitaires des protecteurs de nos libertés, il faut y ajouter les maux de ventre et les vomissements. Pauvres agents de la force publique que l’administration faisait vivre dans un cloaque où se concentraient tous les remugles des gardes à vue, mélangées à ceux résultant du passage dans les mêmes lieux de fonctionnaires n’ayant pas d’autre choix que ce partage non souhaité. L’histoire ne nous dit pas s’il se trouvait des « virgules » sur le mur, faute de papier.
Il y a peu de temps, un délégué du syndicat de policiers UNSA de ce commissariat, se confiait à un journaliste de l’AFP : « On est tous intoxiqués. Il y a des gens qui restent un quart d’heure, et qui font des malaises ». Même les pompiers, alertés étaient dans l’incapacité à identifier l’origine des effluves déplaisantes. Une société privée, qui effectuait des analyses commençait à parler d’odeurs prononcées d’ammoniaque. Suite aux visites médicales de leurs collègues, nos syndicalistes policiers ne manquaient pas de consulter à leur tour, et faire des prises de sang, pour apprendre que l’inhalation d’ammoniaque peut provoquer les malaises évoqués plus haut, et même des œdèmes pulmonaires. De là à évoquer une maladie professionnelle, plutôt coûteuse pour la Sécurité sociale, il y a un pas qui n’a pas été franchi. Toujours est-il que, fort heureusement, des bâtiments préfabriqués vont bientôt abriter nos policiers malmenés par des odeurs malvenues menaçant leur intégrité physique. Cela sans que la source des mauvaises odeurs destructrices a pu être trouvée. Dur métier que celui de policier, risquant d’être affronté aux mêmes difficultés respiratoires que les égoutiers, dont il paraît que la durée de vie est réduite en raison de l’activité qu’ils exercent. Pour leur édification, comment ne pas conseiller à nos braves gardiens de la paix la lecture du petit chef d’œuvre de mon cher Roger-Henri Guerrand, aujourd’hui disparu, Les Lieux, aimablement sous-titré « Histoire des commodités » (La Découverte 1997). Il faut bien rire un peu, avant de nous quitter.
Ce n’est peut-être qu’un au-revoir
Que fait la police ? prend momentanément congé de ses lecteurs, avec ce constat : sous la gauche, comme sous la droite, le comportement policier ne s’est guère amélioré. Il n’en reste pas moins qu’avec le retour probable de la droite au pouvoir nos policiers se sentiront bientôt de plus en plus légitimes pour représenter la colonne vertébrale d’un État fort. Au service de ceux qui ne songent qu’à remettre au pas ceux qui ont eu l’audace de les marginaliser.
QUE FAIT LA POLICE ? – Chronique anti-autoritaire de Maurice Rajsfus – 1er avril 2014
Ce matin, j’ai reçu l’intégralité du flux RSS de l’Observatoire des Libertés Publiques de Maurice Rajsfus.
Le tout premier billet publié date du 06/04/1994, soit il y a 20 ans tout juste.
Une archive des billets (fichier mbs à ouvrir avec un client de messagerie, genre outlook, thunderbird…) ici