[16 novembre 2012]
La crème des crapules s’est mise à écrire
Quinze ans sur trente passés à l’ombre alors fais le calcul je connais plus les murs que l’architecte. Pour toi j’ai perdu mon temps, moi j’te garantis que non sois patient, tu verras que j’suis dans les temps la vie suit son cours et elle me payera comptant. Ma plume est autant inattendue qu’un homosexuel dans ma rue. Rien de tout ce qui se passe aujourd’hui n’était prévu. Pourtant mon ghetto m’a reconnu, a reconnu mon ADN sous mes lignes écrites à la nitroglycérine.
La crème des crapules s’est mise à l’écriture et a misé sur un futur plus sûr j’ai fait le mort dix ans pour rester en vie.
En prison sans fumer tu peux attraper le cancer des poumons tellement l’air est pollué.
Je préfère une vérité qui divise qu’un mensonge qui rassemble.
La rue nous a menti conditionnés pour qu’on finisse empaillés dans des prisons, désaffectés en masse on s’y entasse comme nos aînés l’ont fait avant nous stoppons l’hémorragie avant que l’on s’autodétruise.
SVP la lumière… Fini de vivre à l’ombre.
[La Chronique de Youv derrière les barreaux est disponible en téléchargement gratuit sur le site des Éditions Antisociales. Elle est à suivre sur le compte Facebook dédié.]