[9 juillet 2012]
Génération dans l’illicite
Ne te perds pas dans les sables mouvants de l’illicite, empêtré dans la poudre le rêve vire toujours en cauchemar la neige crois-moi n’est pas éternelle, tu brasses des liasses de poisse que tu écoules aussi vite que des billets de Monopoly en Thaïlande où tu te laisseras charmer par des lady boys, tu perds tes plumes et ton temps tes raccourcis sont des détours pourtant tu roules le compteur à 300 km/h au volant d’un avion de chasse financé par dix overdoses.
On peut pas se plaindre d’être des poissards quand on la sème et [l’a] semée toute notre vie.
Les armes, l’illicite je les connais par cœur j’ai fait plusieurs fois le tour. Au sommet quand ton bizness porte ses fruits des amis des associés tu en as à plus savoir les compter, mais dure sera ta chute qui n’est qu’une question de temps, une fois au sol bredouille plus un chat à l’horizon tu peux crier appeler tu entendras que ton écho en retour.
Cinq ans déjà [se sont] écoulés après ta chute libre mais toujours personne au bout du fil, tu continues ta vie à rêver des ruines de ton passé, tu pensais avancer mais tu faisais du sur-place le temps lui n’a pas le temps.
J’écris ce texte menotté au mirador ne le prends pas comme une morale de moraliste mais comme le conseil d’un grand frère qui te veut du bien qui connaît tes problèmes qui les a vécus et survécus.
Ma barque a chaviré et échoué en promenade dur a été mon naufrage plus aucun survivant à mes côtés pourtant on se disait insubmersibles mais la tempête a balayé les belles paroles et a laissé place aux actes authentiques.
Si ma plume mon texte peut éviter juste à une seule personne de passer à côté de sa vie d’éviter les pièges de l’illicite sous toutes ses formes j’ai gagné. Épargne les larmes et les cris à tes proches, la vie parfois se finit plus vite qu’un court-métrage.
N’accepte pas la dot de l’illicite si elle veut t’épouser.
Si je pouvais changer quelque chose à ma vie je changerais rien. Actuellement enchaîné par la République qui me juge trop conscient du mal qu’ils nous font, demain si Dieu veut je serai où ma vie est destinée.
On vaut mieux que le haram l’illicite, moi je suis tombé prends ma main pour embrasser le bon chemin.
Je suis un exemple à ne pas prendre.
[La Chronique de Youv derrière les barreaux est disponible en téléchargement gratuit sur le site des Éditions Antisociales. Elle est à suivre sur le compte Facebook dédié.]
Ce n’est pas pour publier un commentaire. Je viens de voir cet article :
http://observers.france24.com/fr/content/20130510-electricite-bidonville-sud-africain-soweto-manifestations-violences