[Guinée] Hourra pour la jeunesse révolutionnaire de Conakry ! (suite)

Guinée : violents heurts entre les forces de l’ordre et des militants de l’opposition

Des heurts ont opposé, ce jeudi 2 mai, à Conakry, les forces de l’ordre et des militants de l’opposition. Des dizaines de personnes ont été blessées dans les deux camps. Les manifestants demandent notamment des élections législatives libres et transparentes. La date du scrutin a été fixée par le président Alpha Condé au 30 juin, ce que l’opposition conteste.

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Dans les rues de Conakry, ce jeudi 2 mai 2013.

Des affrontements rarement vus en Guinée ont éclaté entre des milliers de manifestants et les forces de l’ordre qui ont fait usage de tous les moyens conventionnels pour empêcher la progression du cortège de l‘opposition. Des gaz lacrymogènes, des canons à eau chaude, selon des manifestants, des matraques et même des coups de poing ont eu raison de la détermination des manifestants.

Vu l’intensité des affrontements et la tournure des événements, les chefs de l’opposition ont pris la sage décision de rebrousser chemin au grand dam de leurs partisans qui tenaient à en découdre avec les forces de l’ordre.

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Le camion de police calciné.

Au sortir de cette grosse bagarre, on a enregistré des dizaines de blessés dans les deux camps et un véhicule de la police incendié. En réaction, l’opposition, elle, se frotte les mains. L’un d’entre eux a expliqué à RFI : « Nous avons réussi notre manifestation, qui consiste à attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation explosive que traverse notre pays, mais aussi à paralyser la capitale. »

L’opposition a dénoncé la « dictature » du président Condé qui veut organiser une « mascarade électorale » le 30 juin prochain. Elle dénonce la complicité entre la commission électorale nationale indépendante, l’opérateur technique chargé de la révision du fichier électorale Way Mark et le gouvernement guinéen.

Pour sa part, le porte-parole du gouvernement, le ministre Damantang Albert Camara, s’était déclaré inquiet de la décision de l’opposition de ne pas respecter l’itinéraire décidé par les autorités.

L’opposition, qui tentait de tenir un meeting improvisé sur une place publique, a été empêchée par les forces de l’ordre.

Leur presse (RFI, 2 mai 2013)

 

Violences dans les rues de Conakry

Une manifestation à l’appel de l’opposition guinéenne s’est soldée par des heurts entre forces de l’ordre et manifestants, faisant plusieurs blessés.

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La manifestation de ce jeudi est la dernière d’une série de débrayages organisés par l’opposition qui conteste la décision du président Alpha Condé de fixer les législatives à la date du 30 juin.

Elle a mobilisé plusieurs milliers de militants de l’opposition avec à leur tête les anciens chefs du gouvernement Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré.

Les deux dirigeants sont considérés comme les figures de proue de l’opposition guinéenne.

Les heurts sont intervenus au passage du cortège de manifestants dans le quartier réputé frondeur de Bambeto, en banlieue de Conakry.

Les journalistes témoins de la manifestation font état de plusieurs blessés.

Les heurts ont été occasionnés par la détermination des manifestants d’emprunter un itinéraire que les autorités leur avaient défendu.

La police a dispersé le cortège à coups de matraques et gaz lacrymogènes.

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L’opposition a promis de poursuivre les manifestations jusqu’à ce que le Président Alpha Condé renonce à l’organisation des législatives le 30 juin.

Leur presse (BBC Afrique, 2 mai 2013)

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