Agression néo-nazie à Paris
Des militants anti-fascistes qui allaient participer à un hommage à Brahim Bouarram, jeune marocain qui s’était noyé après avoir été poussé dans la Seine par des skinheads en 1995 en marge d’un défilé du Front national, ont été agressés mercredi matin par une quarantaine d’individus, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon l’un des militants, Alain Pojolat, membre du NPA, ces individus appartiennent à des groupuscules d’extrême droite. « Ils ont agressé la trentaine de personnes qui s’étaient rassemblées place Saint Michel en début de matinée à l’appel du NPA et du « collectif anti-fasciste Paris-banlieue », pour rejoindre l’hommage organisé au Pont du Carrousel.
Ils étaient munis de « bombes d’acide, matraques téléscopiques, couteaux, cutters et panneaux de signalisation », a indiqué Alain Pojolat à l’AFP. Plusieurs personnes ont reçu des coups, dont une a été conduite à l’hôpital se faire recoudre une blessure au cuir chevelu, a-t-il précisé.
Une source policière a confirmé que les militants avait été agressés par une quarantaine d’individus » lors d’« échauffourées » qui ont duré « quelques minutes », les agresseurs s’étant dispersés après l’arrivée des forces de police. Il n’y a pas eu d’interpellation et le blessé du collectif n’a pas déposé plainte.
Une enquête est en cours, a ajouté cette source policière, précisant qu’il y a a priori des images de vidéoprotection qui pourront être étudiées.
Publié par des larbins de la maison Poulaga (Huffington Post, 1er mai 2013) via Solidarité ouvrière