[Montpellier / Figuerolles] Pourquoi nous n’irons pas à la création du collectif d’entraides proposée par la CGA

Pourquoi nous n’irons pas à la création du collectif d’entraides proposée par la CGA

Parce que ce projet nous rappelle étrangement le projet du local d’Expression populaire, qui venait plus ou moins des mêmes organisations, et que ça c’est pas super bien passé.

Parce qu’on en a marre des appels à réunion pour agiter du vide. Des milles projets semblables abandonnées, de personnes qui affirment : ça serait bien qu’on fasse quelque chose, mais on veut surtout pas s’en occuper.

Parce que des initiatives semblables existent dans le quartier, que ce soient dans les squats ou autre mais n’ont pas l’air de mobiliser outre mesure les militants de la CGA. Apparemment, on n’est bien servi que par soi-même, satisfait surtout quand le logo apparaît en fin de tract.

Parce que les formalismes, les groupes de travail, les commissions à tire larigot et les mandats à foison ne sont pas notre tasse de thé.

Parce que ça nous fait marrer que ce soit appelé par des personnes qui « vivent dans le quartier, y ont vécu ou y passe souvent », et d’apprendre la création de ce collectif sur le site internet du Jura Libertaire. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a décidé de poster cette réponse sur ce site.

Parce qu’appeler une réunion dans le PMU « le bar des Lilas » ne vous transformera pas automatiquement en potes des gens du quartier. D’ailleurs, vous y avez déjà mis les pieds, dans ce bar ?

Parce qu’« il nous semble important de trouver les réponses nous-mêmes ».

Parce que se tirer dans les pattes, ça nous amuse.

P.-S. : vous nous filez un coup de main pour le prochain couscous ?

Des Figuerollien-nes qui ne sont manifestement pas à la CGA, 18 mars 2013

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7 réponses à [Montpellier / Figuerolles] Pourquoi nous n’irons pas à la création du collectif d’entraides proposée par la CGA

  1. pascompliqueadeviner dit :

    Non, mais c’est n’importe quoi cette page ! Moi j’habite même pas Montpellier, et je me bouge le trouffion depuis le fond de mon village pour participer a des manifs et actions sur Montpellier. Je dois faire quoi ? Rester chez moi ?
    Et si je suis pas content qu’il y ai peu de monde dans mon village a un truc que j’organise localement, je fais quoi ? Je me plains sur le site du jura-lib et j’y critique les autres personnes et/ou orga qui y organise des choses ? Mais ou on va la ?

  2. de loin dit :

    Au moins une chose est sûre, ça donne pas envie de venir à figuerolles. faut être figuerollien-ne depuis longtemps pour se faire des potes-ses là bas ? faut une carte de membre actif-ve au coin de la rue, pour proposer des trucs ? et pour être informé-e qui se passe quelque chose faut être pote-ses avec les organisateur-ices ?…
    En militant-e intinérant-e d’un peu partout, je m’adapte au fontionnement du groupe organisé, affinitaire ou aucun des deux que je rencontre et si ça me plaît pas je me casse, là je pense que j’ai même pas besoin de me déplacer, j’ai pas de pote à figuerolle.

  3. sarime akoi dit :

    Bon sans remettre cent balle de plus dans la machine à polémiquer pour polémiquer, deux trois rectificatifs parce que c’est un peu énervant de voir des trucs faux écrit, repris etc…
    Premièrement le projet du Local d’Expression Populaire, contrairement au collectif d’entraide, n’était pas un projet de la CGA. C’était un projet porté par des individus, dont certain-es sont dans diverses orgas ou collectif. La CGA n’a pas été consulté avant et n’a eu à se prononcer finalement qu’assez tard, sur un soutien politique à ce projet (soutien en cas d’expulsion, circulation d’info etc…). Le jour de l’expulsion, des militant-es de la CGA étaient là en soutien, comme vous apparemment. De plus comme on a pas l’habitude de décider à la place des autres ce qu’il faut faire quand c’est pas nous qui organisons, c’était pas à nous de fixer comment devait être le niveau de conflictualité avec les flics.
    Deuxièmement, il n’est ni un secret, ni une honte de dire que la CGA n’est pas investi prioritairement sur les squats ou les lieux alternatifs. Il est donc logique que ses militant-es ne soient pas à toute les expulsions ou événements. Je ne vous reprocherais pas de ne pas être à tout les rendez-vous militants sur les sans-papiers, car ce n’est pas votre terrain d’investissement. Ça n’aurait pas de sens. A moins de considérer que votre terrain d’investissement soit le seul pertinent contre tous les autres, évitons de nous jeter à la gueule les absences des uns et des autres à tel ou tel événement. Les journées ne font que 24H, et certain-es ont en plus des contraintes (boulot, famille etc…). Il me parait évident que chacun fait autant qu’il peux.
    Enfin, pour ma part je suis sur le quartier, et disponible pour clarifier certains points si c’était nécessaire.
    Allez pour finir, la réunion publique sur le quartier, c’est un choix conscient de la faire comme on la fait. On pense que la crise sociale va encore se développer, et on pense que les risques sont grands d’avoir comme en Grèce des formes de canibalisme social. Alors des structures d’entraide qui vont au delà des potes et des camarades ça nous semble essentiel. Peut-être qu’on se trompe sur la façon de faire, c’est possible. Peut-être qu’on va se planter. Ok. Mais on essaye parce que ça nous parait important. Quelle dommage que le fond du projet n’est pas du tout été commenté. Mais ça ne me fais pas marrer camarade !

  4. Kro dit :

    Mauvaise fois quand tu nous tiens!
    Refaisons l’historique des expulsions de ce dernier mois…
    Celle d’il y a un mois, ou étiez vous? Pas de CGA!
    Celle d’après? oui vous y étiez (c’était, en partie, votre projet de LEP que vous avez salement laissé tomber pour en refaire un autre juste derrière avec un autre nom et un beau logo CGA) donc oui, vous y étiez en effet, c’était vous qu’on expulsait. Je ne m’étendrais pas non plus sur votre manière assez singulière de soutenir une expulsion ( « poussez-vous »-« oui d’accord, monsieur l’agent », je suis sure que les forces de police ont du avoir du mal a gérer le traumatisme lié à ce soutien d’une telle violence, ils doivent surement être encore en état de choc à l’heure qu’il est!^^)
    Celle de deux jours plus tard, une expulsion, pas de CGA (alors qu’une 40ene de personnes étaient venues soutenir la votre deux jours avant… Merci de renvoyer l’ascenseur!)
    Celle de la semaine dernière, toujours pas de CGA!
    Voila pour le soutien CGA…

    Après pour le flyage au lillas, il est intéressant de voir qu’avec tous les lieux alternatifs qui existent déjà dans le quartier, vous alliez coller des affiches dans un PMU… Choix assez surprenant pour des militants! Peut-être est-ce du au manque de crédibilité que vous avez au près de ces mêmes lieux! Une crédibilité, elle même remise en cause, de par vos propres actions, ou plutôt inaction!
    Et pour finir, j’ai habité 6 mois au Kalaj sans vraiment voir de gens de la CGA, je serais assez curieuse de savoir qui tu es, il ne me semble pas te connaitre!
    Aller dans un squat pour prendre une douche à l’occasion ou y passer lors de concerts pour se bourrer la gueule avec des bières à prix libre, ce n’est pas vraiment ce que j’appelle militer!

    Mais non non non la CGA assure grave! Militons, militons, soyons fous, faisons une énième réunion, brassons du vent, les amis!

  5. Karttttt dit :

    La CGA ou d’autres… Faut en finir avec ces conneries militantes, je vis là ou je suis, pleinement, avec les gens qui m’entoure, géographiquement et « affinitairement », on se démerde, on se passe des infos, on s’entraide, on se dispute, on boit un coup, on en fait pas un collectif de mes couilles.

    Nos vies sont nos vies, et je monte pas une assos ou un collectif pour l’apéro et discuter avec les potes du quartier, pas plus qu’un restaurant pour les inviter à fébou.

  6. Sou dit :

    ben voyons… moi ce qui me fait « marrer » c’est de savoir que des camarades de la CGA ont participé à la réunion de création du projet, que certains sont moteur dans le projet du local d’expression populaire, que des réunions se sont tenues à la librairie de la CGA, que plusieurs militants CGA se sont mobilisés lors des dernières expulsions de squatt. Enfin, si les auteurs de ce texte fréquentaient le bar des Lillas aussi souvent que moi, ils y auraient vu l’affiche d’appel au collectif d’entraide sur la porte.
    Mais c’est tellement plus simple de chercher les responsables d’un échec ailleurs que dans ses propres rangs….
    Une figuerollienne manifestement à la CGA, que vous croiserez aux Lillas, chez Dari, à la boulangerie Renouvier et parfois au Kalaj.

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