Egyptian police publicly beat to death man suspected of killing officer
Officers and police personnel arrested and beat to death a man they accused of killing a colleague at the site of funeral for the fallen captain in the southern governorate of Beni Suef.
Egyptian policemen beat to death in public a man they believed was the killer of a police officer who was shot on Saturday morning in the Upper Egypt governorate of Beni Suef, according to Ahram’s Arabic news website reporter.
Investigations officer Captain Hesham Kamal El-Din Ta’ma was shot in Beni Suef city in the early hours of Saturday morning while he was breaking up a brawl involving firearms between two families in El-Ghamrawi and Ezbet El-Safih areas.
Ta’ma was transported to Al-Zahra’ Hospital in Beni Suef city, but succumbed to his injuries an hour later.
During the slain officer’s military funeral, several police officers and personnel, who had arrested Hossam Abo El-Regal, a man they accused of killing Ta’ma, in an apartment in Beni Suef city, then led him to the site of the funeral, tied him down in a mini-truck, and beat him to death as tens of mourners watched.
According to Ahram Online’s reporter on the scene, the officers and police personnel attacked Abo El-Regal in the presence of senior security and political officials in Beni Suef who were leading the procession, including General Ahmed Shaarawi, the governorate’s security director and and Maher Beybers, Beni Suef’s governor.
Presse contre-révolutionnaire (Emad Abo Zeid – Beni Suef, Ahram Online, 16 février 2013)
L’Égypte va armer les agents de police face à une montée de la criminalité
L’Égypte a décidé d’armer les agents de police, après une semaine de manifestations de membres des forces de l’ordre qui réclament des armes et de meilleures conditions de travail, alors que la criminalité augmente dans le pays, selon une source des services de sécurité.
Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, a donné son accord pour importer 100.000 pistolets, a affirmé samedi cette source. Les officiers de police et certains conscrits sont équipés d’armes de poing voire de fusils d’assaut, mais les policiers de grade inférieur ne sont pas armés.
La criminalité a augmenté dans le pays après le soulèvement populaire qui a renversé début 2011 le président Hosni Moubarak, selon une source des services de sécurité.
Près de 33 policiers ont été tués durant les 18 jours qu’a duré cette révolte, durant laquelle des commissariats de police ont été incendiés, et 138 sont morts depuis, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur publiés en janvier.
Ces dernières semaines, les rassemblements d’opposants au président islamiste Mohamed Morsi ont régulièrement dégénéré en affrontements violents avec les forces de l’ordre, qui répondent par des tirs de chevrotine et des gaz lacrymogènes aux cocktails Molotov lancés par les manifestants.
Samedi, lors des funérailles d’un capitaine de police décédé la veille durant une fusillade, des policiers et des civils ont violemment battu un homme qu’ils soupçonnaient être impliqué dans l’incident, selon des témoins.
Une vidéo mise en ligne sur Youtube montre des hommes armés tenir la victime couverte de sang sur un camion pick-up, à Beni Soueif, au sud du Caire.
Le gouverneur de la province, Maher Beibers, a affirmé à la chaîne privée égyptienne ONTV que l’homme avait été transporté à l’hôpital, d’où il s’était échappé.
Presse contre-révolutionnaire (Agence Faut Payer via lorientlejour.com, 16 février 2013)
Egypt’s Interior minister agrees to arm low-ranking officers
Interior Minister Mohamed Ibrahim has agreed to 19 demands made by low-ranking police officers, including arming them with pistols to ‘combat dangerous criminals’.
Interior Minister Mohamed Ibrahim has agreed to arm low-ranking police officers and personnel « to combat dangerous criminals, » among 19 other accepted demands the officers had been on strike action for since Tuesday.
Ibrahim agreed to allocate 100,000 pistols to low-ranking officers and personnel, ostensibly to allow them to protect themselves during riots.
Several police officers were reportedly killed in recent clashes with protesters. Tens of citizens have have also been reported killed and rights organisations in Egypt have also frequently condemned police brutality.
Ibrahim also agreed to cancel all existing penalties and disciplinary military trials for police personnel.
In addition, the interior ministry agreed to facilitate administrative requirements for low-ranking personnel to be promoted, and is planning to accept 1500 low-ranking officers for the « officers of honour » cadre.
Ibrahim has also formed a special committee to look into increasing end-of-service rewards for low-ranking officers.
Another committee will be formed to develop the healthcare system provided by the ministry to all police personnel and their families, as well as establishing more hospitals.
Low-ranking police officers had protested the treatment they receive in the ministry’s hospitals, complaining that higher officers receive free medical care while they, as low-ranking personnel, have to rely on Egypt’s health insurance system.
Ibrahim has also agreed to purchase 120 residential apartments for officers and police personnel in Northern Sinai and approved forming a cooperative association in different security directorates to work on offering residences to police personnel
The General Coalition for Police Personnel and Conscripts had announced Tuesday that its members would go on strike in over 10 governorates nationwide until their demands were met.
Presse contre-révolutionnaire (Ahram Online, 16 février 2013)
Égypte : grève dans la police
Plusieurs milliers de membres des forces anti-émeute de la police égyptienne se sont mis en grève aujourd’hui pour réclamer la démission du ministre de l’Intérieur qu’ils jugent trop proche des Frères musulmans, a-t-on appris de sources proches de leur état-major.
De violents affrontements ont opposé récemment les forces de l’ordre et des manifestants hostiles au gouvernement. Cinquante-neuf personnes ont trouvé la mort entre le 25 janvier, date du deuxième anniversaire de la « révolution du Nil », et le 4 février.
Au ministère, on confirme l’existence d’un mouvement de protestation et on invite les cadres à tenir compte des revendications des grévistes. On explique par ailleurs que la grève a été organisée parce que la police anti-émeute tablait à tort sur l’interdiction de manifestations susceptibles de tourner à nouveau à la confrontation.
Hier, plusieurs centaines de policiers s’étaient rassemblés devant le siège de la sûreté d’Alexandrie pour demander la démission de Mohamed Ibrahim. Quelques jours plus tôt, la diffusion d’une vidéo dans laquelle ont voit des policiers frapper et traîner un manifestant nu lors d’un rassemblement devant le palais présidentiel avait suscité l’indignation.
Presse contre-révolutionnaire (Reuters, 13 février 2013)
Rare manifestation de policiers en Égypte
LE CAIRE, Égypte – Des centaines de policiers égyptiens ont organisé des manifestations, mardi, afin de demander au gouvernement de ne pas les utiliser comme instruments de répression politique dans les troubles qui ébranlent le pays.
Des policiers ont manifesté dans au moins dix provinces. Ces manifestations, qui marquent une rare expression de dissidence des policiers, montrent que ceux-ci craignent d’être tenus responsables par la population de la violente répression survenue lors des manifestations antigouvernementales.
Les militants des droits de la personne allèguent que les policiers ont fait usage d’une force excessive au cours de la dernière vague de manifestations, qui ont débuté à la veille du deuxième anniversaire du soulèvement ayant mené au départ du président Hosni Moubarak.
Les policiers protestataires ont appelé à la démission du ministre de l’Intérieur et ont scandé des slogans dénonçant ce qu’ils estiment être la prise de contrôle de ce ministère par les Frères musulmans.
Presse contre-révolutionnaire (The Associated Press, 13 février 2013)
Égypte : deux nouvelles lois visant à réglementer le droit de manifestation de rue et la lutte contre la prolifération de brutalité
« Les islamistes travaillent à l’organisation d’une société civile, à la définition du peuple, à la recomposition de la classe dominante et à la restauration de l’État. »
4e de couverture de « Du Kochari et du Jasmin »
La loi 26 article rend également obligatoire que le ministère de l’Intérieur être informé de toute protestation ou une date de démonstration, les objectifs et le site.
La demande de notification doit être soumis au ministère cinq jours à l’avance de la date de la manifestation. Le ministère de l’Intérieur se réserve le droit d’interdire les « manifestations » ou « rassemblements et des réunions publiques » si elles risquent de « perturbateurs de la paix publique et de la sécurité. »
Le projet de loi interdit les manifestants scandant des slogans de ce qui « pourrait semer les graines de la sédition », ou de porter des vêtements couvrant le visage noir.
Le Procureur général Talaat Abdallah a récemment commandé aux forces de police d’arrêter des citoyens qui portent des masques noirs ou des revêtements ou qui appartiennent à de nouveaux groupes révolutionnaires connus sous le nom « Black Bloc ». La loi menace les contrevenants à un an de prison et une amende de pas moins de LE30, 000 (environ 4000 $) et d’au plus LE100, 000 (environ $ 14.000).
Shura Council discusses laws ‘to control street protests and confront thuggery’
The government is set to give the police sweeping powers to disrupt protests and combat ‘saboteurs and provocateurs.’
The government of Prime Minister Hisham Kandil is currently in the process of drafting two new laws aimed at regulating the right of street protest and combating the proliferation of thuggery. According to Justice Minister Ahmed Mekki, anti-protest laws have become a necessity to stem the tide of violence in the street and to regulate the right of organising demonstrations.
A draft anti-protest law is expected to be discussed by the Islamist-dominated Shura Council’s Committee on National Defence in the coming days. Informed sources told Ahram Online that « if approved by the committee this week, the law could be discussed by the council in a plenary meeting next Sunday. »
In its meeting held today, the Committee on National Defence launched scathing attack against private TV satellite television channels, taking them to task for alledgely inciting protesters to launch violent attacks on several state buildings in recent days, notably Al-Ittihadiya presidential palace in Cairo’s district of Heliopolis on 1 February. Deputy Interior Minister Major General Abdel-Fattah Othman complained that « police forces have not been able to fight violent street protests in recent days because there is no law that gives us the authority to do this. »
The government’s new draft law would grant police forces a free hand to use force to disrupt and disperse streets protests, especially in the vicinity of Al-Ittihadiya Palace and other significant state institutions, such as police stations, parliament, and state ministries. The 26-article law also makes it obligatory that the interior ministry be notified of any given protest or demonstration’s date, objective and site. The notification request must be submitted to the ministry five days in advance of the date of the demonstration. The interior ministry reserves the right to forbid « demonstrations » or « public gatherings and meetings » if they risk « disrupting public peace and security. »
The draft law also stipulates that demonstrations or street protests be organised between 7am to 7pm, and public gatherings from 7am to 11pm. The law gives police forces rights to disrupt demonstrations or public gatherings by use of force if they are found to threaten public order.
Additionally, the draft law prohibits protesters and demonstrators from chanting slogans that « might sow the seeds of sedition, » or wearing black face coverings. Prosecutor-General Talaat Abdallah recently ordered police forces to arrest citizens who wear black face masks or coverings or who belong to new revolutionary groups known as « Black Bloc. » The law threatens violators with one year in prison and a fine of no less than LE30,000 (around $4,000) and no more than LE100,000 (around $14,000).
Ihab El-Kharat, chairman of Shura Council’s Human Rights Committee, told Ahram Online that « The government tried last month to send the anti-protest law to the Shura Council to discuss it but our response was that this is not the right time to discuss this law. »
« I, like any ordinary citizen, knew about this anti-protest law from information in the media and I think that this is a new repressive measure aimed at pouring oil on fire rather than finding a political solution to the current crisis in Egypt, » said El-Kharat, an appointed Coptic MP who belongs to the Egyptian Social Democratic Party. El-Kharat warned: « It is quite a dangerous development that the Shura Council becomes a tool for Islamists imposing repressive laws on Egyptians. » « These are the same authoritarian techniques of the former regime of Hosni Mubarak, » said Al-Kharat.
Unlike El-Kharat, Islamist MPs, who mostly belong to the Muslim Brotherhood and the ultraconservative Salafist El-Nour Party, are exerting pressure on the government to send the anti-protest law to the Shura Council as soon as possible. Sobhi Saleh, a leading firebrand of the Muslim Brotherhood’s Freedom and Justice Party (FJP), told parliamentary correspondents today that the Shura Council — currently endowed with legislative powers until a new House of Representatives (formerly People’s Assembly) is elected — has sent messages to the government twice, urging it to refer the new anti-protest law to the Shura Council as soon as possible. « We expect this law to be sent to the Shura Council to be discussed at once, » said Saleh.
Saleh revealed that the government has also finalised drafting a new law aimed at fighting thuggery and hooliganism. Saleh said the law will toughen penalties for acts of thuggery. « This law gives police forces the right to arrest criminals who join street protests or stand near clashes with police, even if they refrain from committing any violent acts. » According to Saleh, « at the moment there is a pressing need to impose an iron fist on armed thugs and stand up to saboteurs and provocateurs. »
Responding to a question about the negative impact of repressive laws on the Muslim Brotherhood and Islamist President Mohamed Morsi, Saleh insisted that « the popularity of Islamist President Mohamed Morsi and the Muslim Brotherhood have skyrocketed in recent days. » « We were not defeated as the opposition claims, and President Morsi will continue fighting violence and corruption, » he added.
Presse contre-révolutionnaire (Gamal Essam El-Din, Ahram Online, 3 février 2013)
Égypte : une loi sur les manifestations
Le gouvernement égyptien a approuvé mercredi un projet de loi visant à réguler l’organisation des manifestations, considéré par des associations de droits de l’Homme comme une atteinte à la liberté d’expression. La loi doit encore être votée par le sénat, qui détient le pouvoir législatif jusqu’à la tenue d’élections législatives dans les prochains mois.
Cette loi a pour objectif d' »assurer la nature pacifique des manifestations » et « protéger le droit » à manifester, a affirmé le ministre de la Justice, Ahmed Mekki, lors d’une conférence de presse. Le projet de loi doit aussi « empêcher la confusion entre les manifestations pacifiques, que l’État souhaite protéger, et les attaques visant les individus et les propriétés ainsi que les troubles à l’ordre public », a-t-il précisé.
Presse contre-révolutionnaire (Europe1.fr, 13 février 2013)
Égypte : Le Premier ministre harcelé par des manifestants
Des manifestants ont jeté des pierres et des bouteilles samedi contre le convoi du Premier ministre égyptien Hicham Qandil sur la place Tahrir au Caire. D’autre part, la diffusion d’une vidéo montrant des policiers frapper un manifestant à terre dans la capitale suscite un tollé dans le pays.
Selon la chaîne privée Dream Live, M. Qandil a ensuite quitté la place. Un communiqué laconique de son bureau a expliqué que le Premier ministre avait « fait face à des jeunes et des agitateurs » lors d’une visite sur la place emblématique. « J’ai préféré éviter une confrontation entre ces personnes et le personnel de sécurité », a indiqué le chef du gouvernement sur sa page Facebook.
Politiquement, le Front de salut national (FSN), principale coalition de l’opposition égyptienne, a de son côté annoncé son soutien « aux appels du peuple » à une chute du régime du président Mohamed Morsi.
Le FSN a en outre demandé que le président, issu de la mouvance des Frères musulmans, soit poursuivi en justice pour « les crimes » commis dans le pays lors de manifestations réprimées par la police.
La coalition réclame une enquête « indépendante pour les crimes » perpétrés par les forces de l’ordre « afin de poursuivre en justice tous ceux qui en sont responsables, à commencer par le président de la République et son ministre de l’Intérieur ».
Le communiqué a été publié au terme d’une réunion du FSN, tenue au lendemain d’une nouvelle nuit de violences au Caire devant le palais présidentiel.
Une vidéo choque
La diffusion d’une vidéo fait également scandale. Les images diffusées vendredi à la télévision égyptienne montre en effet un homme nu, couvert de poussière, entraîné de force par une demi-douzaine de policiers vers un véhicule blindé.
Les services du président Morsi ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur cette affaire mais l’opposition a directement accusé le nouveau pouvoir d’agir envers les manifestants comme le faisait le régime d’Hosni Moubarak. L’homme frappé à terre, d’âge mûr, a été admis dans un hôpital de la police.
Presse contre-révolutionnaire (ats, 2 février 2013)