Affaire Ajimi : les policiers condamnés en appel
JUSTICE – Ce lundi, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé les peines infligées aux policiers condamnés il y a un an à Grasse, pour la mort de Hakim Ajimi.
Un an après le procès de Grasse, les condamnations des deux policiers de la Brigade anti criminalité et du policier municipal de la commune qui avaient participé à l’interpellation fatale à Hakim Ajimi ont été confirmées ce lundi à Aix-en-Provence. La cour d’appel a reconnu coupables d’homicide involontaire les deux fonctionnaires de police et les a condamnés à respectivement 18 et 24 mois de prison avec sursis, suivant exactement les réquisitions du parquet.
Pourvoi en cassation
« Mes clients ne s’y attendaient pas du tout, ils espéraient une relaxe, ils sont très surpris » a indiqué à Metro leur avocat niçois, Me Joël Blumenkranz. « Nous allons déposer un pourvoi en cassation, au moins à titre conservatoire, le temps de prendre connaissance des motifs car la cour à indique qu’ils n’avaient pas été condamnés pour les mêmes motifs qu’en première instance à Grasse ».
La cour a également retenu le délit de non-assistance à personne en danger à l’encontre du policier municipal de Grasse, qui voit sa peine de 6 mois de prison avec sursis confirmée.
« La famille Ajimi est enfin satisfaite, elle espère que s’en est terminé après tant d’années de procédure » a confié l’avocat de la partie civile, Me Franck de Vita.
Publié par des larbins de la maison Poulaga (Michel Bernouin à Nice, Metrofrance.com, 11 février 2013)
(…) La cour d’appel a toutefois assorti ces condamnations d’une « substitution des motifs », qui n’ont pas encore été énoncées. En première instance, les policiers avaient été condamnés pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. Par ailleurs, la cour a élargi le nombre de personnes pouvant bénéficier de dommages-intérêts aux oncles et tantes du jeune homme décédé. (…)
Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeMonde.fr avec l’Agence Faut Payer, 11 février 2013)
(…) Pour la famille du jeune homme de 22 ans, mort asphyxié parce que les policiers avaient pratiqué une clé d’étranglement trop fort et trop longtemps au cours de son interpellation, l’émotion était forte à la sortie de l’audience : « On est soulagés. Au moins, on sait qu’ils sont coupables, même si ce sont des coupables protégés », a déclaré à la sortie de l’audience Boubaker Ajimi, le père du jeune homme décédé en 2008, qui avait dénoncé une justice à deux vitesses lorsque le tribunal avait condamné les trois hommes à des peines de prison avec sursis le 18 janvier dernier. (…)
Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeParisien.fr, 11 février 2013)