Frères musulmans : locaux incendiés
Les locaux du parti politique des Frères musulmans à Ismaïlia ont été incendiés aujourd’hui en marge de manifestations à l’occasion du deuxième anniversaire de la « révolution du Nil », rapportent des témoins.
Un groupe de jeunes manifestants a forcé les portes du bâtiment utilisé par le Parti de la justice et la liberté, l’émanation politique de la confrérie islamiste. Les locaux ont été mis à sac avant d’être incendiés, précise-t-on de même source.
Presse contre-révolutionnaire (LeFigaro.fr avec Reuters, 25 janvier 2013)
Heurts police/manifestants au Caire
Des centaines de manifestants, jeunes pour la plupart, ont affronté la police place Tahrir, au Caire, ainsi qu’à Alexandrie alors que l’Égypte célèbre le deuxième anniversaire du début de la révolution qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir.
L’opposition laïque et libérale avait appelé à manifester place Tahrir aujourd’hui contre le président Mohamed Morsi et les Frères musulmans dont il est issu.
Les affrontements entre policiers et manifestants, qui ont commencé dans la nuit de jeudi à vendredi, ont continué durant la journée dans les rues avoisinant la place Tahrir.
Des manifestants ont jeté des cocktails Molotov et des pétards contre un barrage de police qui barrait l’accès à des bâtiments gouvernementaux situés près de la place. Dans l’après-midi, l’atmosphère était encore chargée des fumées des gaz lacrymogènes tirés par la police.
La police anti-émeutes s’est emparée de l’un des cocktails Molotov pour incendier au moins deux tentes érigées par les manifestants, a constaté un journaliste de Reuters.
Des ambulances ont transporté à l’hôpital un flux constant de blessés. Le ministère de la Santé a fait état de 25 blessés depuis hier soir. Certains manifestants ont promis de marcher jusqu’au palais présidentiel.
Des scènes similaires se sont produites à Alexandrie, la deuxième ville du pays, où manifestants et policiers se sont affrontés près de bâtiments gouvernementaux. Neuf personnes au moins ont été touchées par des tirs de fusils à plomb, a-t-on appris de source médicale et auprès de la sécurité.
Presse contre-révolutionnaire (Reuters, 25 janvier 2013)