LE PC EXPULSE DES SQUATTEURS
Des squatteurs expulsés sur ordre du Parti communiste, une opération de police rondement menée, les matelas sortis sur le trottoir dans l’obscurité, deux jeunes interpellés et ramenés au commissariat, les autres à la rue…
Mercredi soir, vers 20h30, une vingtaine de policiers ont expulsé une petite dizaine de squatteurs d’une maison au 149, rue du Château (XIVe), propriété du Parti communiste.
Et hier, Sergio, un commerçant voisin, commentait l’opération : « C’est quand même fort de voir les cocos expulser des SDF. » « Étonnant et décevant de la part des communistes, s’agace Celia Blauel, élue (EELV) du XIVe, venue sur place. On note une différence entre les paroles et les actes. »
Une plainte pour dégradation
Hier matin, un maçon était déjà à l’œuvre pour « sceller les portes ». Cette petite maison de ville, ancien local de la section du XIVe, dont les pièces était jadis tapissées de la faucille et du marteau et d’affiches de la Fête de l’Huma, était vide depuis plus de trois ans. Depuis dix jours, des squatteurs, de 25 à 45 ans, s’y étaient installés. « On avait repéré la maison vide, reconnaît Thomas, l’un de ses occupants. On a tous des problèmes de logement. On a ouvert un compteur EDF. »
Au PC, on reconnaît « avoir eu recours aux forces publiques ». Mais on avance « des raisons d’insalubrité de la maison ». Igor Zamichiei, secrétaire de la fédération du PC à Paris, dénonce dans ce squat une « opération politique ». Selon lui, les squatteurs seraient « des groupes de la tendance anarchiste ». Thomas rigole : « On ne savait même pas que la maison appartenait aux communistes. Il n’y avait pas de nom sur la boîte aux lettres. » Reste que les squatteurs du 149, rue du Château, seront poursuivis par le parquet de Paris, à la suite de la plainte déposée, pour « dégradations de biens privés en réunion ».
Des élus murmurent que la maison devait être retapée pour être vendue. Les squatteurs auraient pu contrarier leur belle opération immobilière.
Publié par des larbins de la maison Poulaga (Céline Carez, LeParisien.fr, 21 décembre 2012)
La présidente de la société écran immobilière du PCF est également présidente de la SEMIDEP, un gros bailleur social qui compte « réquisitionner »… et l’épouse du secrétaire général du PCF Paris.
https://paris20.noblogs.org/post/2012/12/23/requisition-quils-disent-le-pcf-expulse/