Le copain touché par une grenade assourdissante dimanche soir [15 décembre] est encore à l’hôpital. Contrairement à ce que nous avions annoncé il n’a pas, pour l’instant, été amputé du gros orteil. Cependant les nouvelles ne sont pas bonnes pour autant : les chirurgiens lui ont posé une broche dans le tibia et le métatarse est cassé. Les chirurgiens ne sont toujours pas sûrs de pouvoir rétablir correctement l’irrigation du pied, c’est donc possible que cela soit plus grave et qu’une amputation soit finalement nécessaire.
Les gendarmes sont passés dans sa chambre d’hopital hier, prétendant en avoir le droit et en lui cachant qu’il avait le droit de refuser. Apparamment ils cherchent à enterrer l’histoire, en effet comment justifier l’utilisation de grenades assourdissantes, dites de désencerclement, alors que les manifestantEs ne tenaient que deux des quatre axes du carrefour ? Alors qu’aucune procédure n’a été entamée, ils ont mis ses vêtements sous scellés et sont partis avec. Nous dénonçons fermement cette forme minable de harcèlement, l’intrusion dans sa chambre à peine 24h après sa blessure. Cela ne nous étonne cependant pas de la part des gendarmes.
Nous adressons toute notre solidarité au copain, de nombreux mails nous sont parvenus demandant de ses nouvelles et pour lui envoyer du soutien.
Vu sur le flash info des camarades de la ZAD, le 18 décembre 2012