[Chronique de Youv derrière les barreaux] « Dis-moi d’où tu viens qui tu es et je te dirai ce que tu vas faire et à quelle heure tu vas te faire fumer »

http://juralib.noblogs.org/files/2012/09/0513.jpg[7 avril 2012]
Mon hiéroglyphe

Solitude absolue pourtant 9 milliards d’habitants, ça pleure des larmes lacrymogènes dans un monde artificiel, l’amour s’achète mais l’honneur se gagne rachète-toi une conduite à l’auto-école, Candy se serait suicidée on l’aurait confondue avec Zahia, tu creuses ton trou avec ta salive pourtant assoiffé la gorge sèche garde tes forces pour chéhédé, top départ ils ont démarré ton sort s’est joué le jour de ta dernière hagra, t’as eu juste le temps de raconter ta dernière flûte à ton public, ils vont être les futurs témoins que Highlander n’était qu’une série, le cœur nu tu lui as offert la Lune mais elle voulait le Soleil, la nuit tombée elle veut un gosse mais elle porte un stérilet, face à tes gars t’es un soldat mais elle t’a fait signer l’armistice, dis-moi d’où tu viens qui tu es et je te dirai ce que tu vas faire et à quelle heure tu vas te faire fumer, quand tu parles à ta mère mets des gants, à son mariage t’as insisté et à son divorce t’as persisté… T’as beau parler cinq langues à quoi ça va te servir si vous êtes pas du même camp ? Maquille ton cœur avant de te ruiner chez Sephora car après la douche ton fond de teint disparaît et laisse place à la réalité, même en roulant à 300 km/h au volant de ton Porsche tu es sur la même autoroute que ce Clio que tu viens de dépasser, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt OK bah autant pas dormir du tout alors, tes rêves sont fleuris par un mytho, arrosés par l’espoir et cueillis par ton mari, la douleur t’a aveuglé, des pansements à l’eau de Javel t’as dû accepter, rien ne vaut le bonheur qui est né de rien de poussière et d’en faire un empire, prends-moi comme je suis et je ferai de ta vie ce que nous serons, c’est ce qu’elles veulent entendre, tends l’oreille écoute et vis au rythme de ses pas, j’ai vidé mon chargeur sur trahison il m’a présenté méfiance rancune et amertume, ta vie tourne en boucle dans un manège fais le ménage refais le casting, avant de bâtir l’avenir faut détruire et se débarrasser de ce passé et arrête de me dire que ta défaite est ton mektoub pfffff, tu regardes dans les yeux cette mère que tu vas briser en ôtant la vie de son fils, tu brasses des liasses de poisse et tu embrasses le sheïtan à pleine bouche tu refourgues la neige éternelle, le deuil de ta cagnotte tu vas faire entre quatre murs ou quatre planches le diable te fera un prix de gros une ristourne tu vas mourir au mitard à ses pieds, enchaîné jusqu’à ta dernière demeure, ta vie contenue dans le kleenex de ta compagne que tu as laissée délaissée, ton ex-ami lui fait du pied, elle a refait sa vie dans les bras de ton pote aïe, du fin fond de ta Voie lactée tu hurles de douleur hé ouais mec fallait ranger ta X-box.

Ce qui est fait est fait et n’est plus à refaire.

Ce contenu a été publié dans Beau comme une prison qui brûle, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.