[Égypte] Manif du 23 novembre, quand on retourne place Tahrir

Chers camarades, chers amis

Je viens de passer deux heures à Tahrir, la place était quasiment pleine mais peut-être pas comme je l’espérais.

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En partant à 18h beaucoup de gens y affluaient, mais il y aura probablement une tuerie ce soir, la police va lancer un assaut à minuit contre les manifestants encore présents sur les lieux publics.

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Le Caire, place Tahrir

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Des affrontements graves entre les révolutionnaires et les milices des Frères ont eu lieu a Mahalla El Kobra, Alexandrie, Port Said, Asiout et Menya. À Suez et Alexandrie les sièges du Parti des frères ont été incendiés, rien n’est confirmé pour deux autres sièges.

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Alexandrie

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La crise politique continue avec la démission de Samir Morcos ; le seul conseiller chrétien du président qui n’a pas été consulté avant la déclaration constitutionnelle de Morsi El Ayat, elle fait suite à la démission de madame Sakina Fouad journaliste et mllitante.

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Ci-dessous les dispositions les plus contestées de la décision du Président de la République égyptien du 22 novembre 2012 traduites par Wagdi Sabet :

• Les déclarations constitutionnelles et les décisions prises — depuis l’investiture du PR le 30 juin 2012 et jusqu’à la mise en vigueur de la nouvelle constitution et l’élection du nouveau parlement — sont des actes définitifs exécutoires par eux-mêmes et insusceptibles d’aucun recours devant aucune juridiction. Il est également interdit de surseoir à l’exécution de ces décisions. Les recours examinés actuellement devant les juridictions sont annulés.

• Il est interdit à tous les organes juridictionnels de dissoudre le sénat et l’assemblée constituante pour l’élaboration du projet de la constitution.

• L’extension de la durée des travaux de l’élaboration de la constitution par l’assemblée constituante pour deux mois à partir du 12/12/2012.

• Il appartient au président de la République en cas de risque qui menace la révolution du 25 janvier, la vie de la nation, l’intégrité de la patrie ou qui empêche les institutions de l’État de remplir leurs fonctions, de prendre les mesures nécessaires pour faire face à ce danger selon l’organisation législative en la matière.

Galila El Kadi – Mailing, 23 novembre 2012, 19h49

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