Belgique : on n’a pas retrouvé les clés de la prison, mais on a perdu le directeur et les surveillants
Du nouveau à la prison de Louvain. Comme on vous le racontait hier, une clé qui ouvre toutes les cellules de cette prison belge a été perdue. Embêtant. À défaut d’avoir été résolue, cette gaffe a déjà fait une victime : le directeur.
L’histoire a fait hier le tour des machines à café des deux côtés de la frontière. Franchement, perdre les clés des cellules d’une prison, même les scénaristes de Prison Break n’y avaient pas pensé. Il faut croire que nos voisins belges ont plus d’imagination avec cette première saison de « Louvain break ».
À Louvain, la révélation de l’affaire hier par le quotidien flamand Het Laatse Nieuws a bien sûr fait l’effet d’une bombe. Et les premières sanctions sont tombées selon la RTBF.
Plus de directeur, plus de clés et le personnel en grève !
Figurez-vous que le directeur de l’établissement a été mis en congé d’office par l’administration pénitentiaire belge. Normal ? Pas pour les syndicats de la prison de Louvain qui se sont aussitôt mis en grève pour le soutenir. Si on résume, nous avons donc une prison sans directeur, avec un personnel en grève et où les clés sont peut-être en possession des détenus, mais dans tous les cas, qui ont disparu. Au désordre s’est ajouté le chaos.
Des motifs d’espoir
Le porte-parole de l’administration pénitentiaire, Laurent Sempot, a toutefois voulu dédramatiser. Selon lui, les risques d’évasion sont très limités. D’une part, parce qu’une série de serrures importantes « a été immédiatement remplacée. » Ensuite, parce que « les cellules ne s’ouvrent pas de l’intérieur » et que, même avec les clés, les détenus auraient du mal à s’échapper.
On attend avec impatience les prochains rebondissements de « Louvain break » dans les prochains jours.
Presse carcérale (lavoixdunord.fr, 1er novembre 2012)